Après avoir lu un article sur la mort et la vie, l'auteur de la question abordée dans cet épisode s'interroge sur sa propre définition de la mort. Peut-elle être simplement sujette à interprétation? Il va plus loin encore et se demande, en ce qui concerne la mort du Christ, s’il ne serait pas possible d’émettre l’hypothèse que Jésus ait pu survivre à la mort de la croix. Loin d’être une question anodine, vous découvrirez dans cette vidéo la réponse apportée par Florent.
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Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.
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Transcription:
Cette transcription a été générée automatiquement, n’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou incohérence qui nous aurait échappé.
La question est posée:
Bonsoir et merci mille fois. Je suis un papa isolé dans la souffrance et fortement attaqué, et ma foi en Christ est mon trésor seulement. Je suis attaqué, j'ai voulu découvrir jusqu'où les modernistes peuvent aller pour s'attaquer à l'ancien. Peut-être était-ce au moins une énorme erreur de ma part, et j'ai lu cet article qui me trouble beaucoup, "Mort, où est ta victoire ?", publié sur Historia. Dans cet article, ils prétendent que la frontière entre la vie et la mort est mince, et que définir le fait de mourir dépend d'une culture à une autre. Ils entretiennent le flou sur ce que veut dire vraiment mourir. Frédéric Armand a même écrit un livre où il ose prétendre que Jésus aurait survécu sur la croix. La question est simple : Jésus aurait-il pu survivre sur la croix ? Je proclame que Jésus est vraiment mort et vraiment ressuscité ; je pense que je ne me trompe en rien. Le problème, c'est que cet article prétend que nous en savons beaucoup plus aujourd'hui sur la mort physique que les personnes de l'Antiquité, qu'il n'y a pas de définition fixe de ce qu'est mourir. Donc, les bourreaux au moment de la crucifixion, selon ce que j'ai compris de cet article, auraient pu se tromper. D'où mon sentiment de doute. Merci pour votre aide. Bien fraternellement.
Alors, écoute, merci pour ta question.
J'ai attendu cette saison de Pâques, saison de mort et de résurrection, pour y répondre, et je vais ajouter une autre question à celle liée à la tienne.
Bonjour, j'ai lu avec une forte attention l'article sur la résurrection des morts sur le site Théonopsy, "Le Premier Ressuscité", où un pasteur fait la démonstration savante avec le grec et l'hébreu que les morts ressuscités par Élie et les autres n'étaient pas morts. Même ceux que Jésus a ressuscités n'étaient, en réalité, "juste à l'extrémité". Pour moi, ils étaient vraiment tous morts, morts de chez morts, et ramenés à la vie réelle, physique, et que Jésus-Christ est et reste quand même le Premier Ressuscité. Jésus est ressuscité avec un corps transformé, immortel, et tous les autres morts ont dû mourir à nouveau. Paul est clair dans son explication de 1 Corinthiens 15.36, et suivant : "La chair ne peut hériter de l'incorruptibilité." Notre corps sera semblable à celui de Jésus-Christ. Qu'en pensez-vous ? Me trompé-je ou pas ?
Fin de ces questions, et elles sont tellement importantes ! Le christianisme se fonde sur cette idée centrale : le Fils éternel de Dieu est descendu, il a pris chair humaine, il a vécu une vie parfaite, il est mort en bouc émissaire pour nos péchés, il est revenu de la mort, c'est-à-dire corporellement, physiquement ressuscité, il est monté au ciel, d'où il reviendra un jour établir son règne éternel.
Alors, en lisant votre question, je voudrais juste souligner : votre vigilance à tous deux est bienfaisante, car il y a des religieux qui nient ces réalités historiques et théologiques. Alors, c'est normal que des athées comme Michel Onfray rejettent cela ; on ne s'attend pas à mieux, ils en parlent comme ils croient les choses, c'est normal. Mais c'est pour moi tellement bizarre que des pasteurs réformés, et parfois certains prêtres, nient la réalité historique de la résurrection de Christ.
Mais c'est aussi pour ça que leurs églises sont vides, parce qu'elles ressemblent à un club de personnes âgées attachées au musée du protestantisme dont ils ont renié la force. Parce qu'en réalité, sans résurrection, comme le dit l'apôtre Paul dans 1 Corinthiens 15, les chrétiens sont les plus malheureux des hommes, et aussi et surtout peut-être les plus idiots des êtres humains.
Si Christ n'est pas mort, il n'est pas ressuscité, et s'il n'est pas ressuscité, les chrétiens sont des idiots sans aucune espérance. Comment savoir ce qu'il en est ?
Dans cet épisode, j'aimerais voir déjà que Jésus annonce clairement sa mort et sa résurrection. Les évangiles aussi ont une description médicalement juste de la mort du Christ ; c'est fascinant, tu vas voir, c'est bluffant. Et puis il existe une confirmation indirecte surprenante. Alors, premièrement, on va s'intéresser à ce que Jésus annonce par avance. Jésus l'a dit clairement, et là encore c'est contraire à ce que Bart et Mann trompètent sur les plateaux TV américains.
Voici dans l'évangile de Marc ce que Jésus en personne annonce (Marc 8.31):
"Il commença alors à leur enseigner qu'il fallait que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu'il soit mis à mort et qu'il ressuscite trois jours après."
Et puis un peu plus loin, nous lisons :
"Comme ils descendaient de la montagne, après la transfiguration, Jésus leur recommanda de ne raconter à personne ce qu'ils avaient vu jusqu'à ce que le Fils de l'homme soit ressuscité d'entre les morts." Ils retinrent cette parole tout en discutant entre eux : "Mais qu'est-ce que ressusciter d'entre les morts ?"
C'est au chapitre 9 de l'évangile de Marc, verset 9.
Alors, puisque tu t'intéresses au grec, "anistèmi" est utilisé et il signifie "faire lever". Effectivement, le grec n'a pas de verbe spécifique pour parler de résurrection, parce que ce n'est pas un phénomène habituel. Pourquoi inventer un mot qui décrirait quelque chose qui n'arrive jamais ? Par contre, il est évident : tu as un mort, et il se relève.
En français, ça s'appelle une résurrection, et ça, c'est du grec de bas niveau. Se relever de la mort, c'est effectivement ce que l'on a traduit par "résurrection", parce que personne ne se relève de la mort. Alors, deuxième remarque : les évangiles ont une description médicalement juste de la mort du Christ. Je ne sais pas si tu te souviens des vieux westerns, ça dépend de ton âge, mais ils sont assez amusants, surtout quand les gens se tirent dessus et qu'ils meurent. C'est tout sauf réaliste. On est dans le cinéma. L'acteur prétend mourir, et sa chute au sol est une chorégraphie qui n'a pas trop de lien avec la réalité. On voit bien que c'est de la comédie, et puis qu'à l'époque, on ne voulait pas faire couler de sang, et qu'on ne voulait pas choquer, donc c'était théâtralisé. Et alors justement, quand on lit les quatre récits de la mort du Christ, survenue très publiquement, alors qu'il était entouré d'une foule de témoins, c'est très intéressant parce que la manière dont il parle est un indice puissant de leur véracité. Pourquoi dis-je ça ? Je vais te citer Jean Imbert, professeur à la Sorbonne, professeur de droit. Il est l'auteur d'une analyse historique du procès de Jésus, et voilà comment il parle de son attachement aux données des évangiles. Je cite : "Le caractère le plus étonnant des récits évangéliques, quel que soit leur auteur, est certainement l'impassibilité avec laquelle sont narrées les souffrances du Christ, sa mort et sa mise au tombeau. À aucun moment, il n'est fait appel à la sensibilité du lecteur. Nulle émotion ne transparaît. Dans cette sorte de reportage consacré à une mort affreuse, l'une des plus douloureuses qui soit, le rédacteur ne veut faire surgir la compassion que par le simple exposé des faits." Fin de la citation. Il s'agit de l'ouvrage "Le Procès de Jésus", Jean Imbert, Presses Universitaires de France, collection "Que sais-je ?". Tu as remarqué : le simple énoncé ou exposé des faits. Et effectivement, la mort n'a rien d'un coup de théâtre, pourtant elle est centrale pour l'évangile. Matthieu 27.50 :
"Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit."
Marc 15:37 :
"Mais Jésus, ayant poussé un grand cri, expira. Le voile du temple se déchira en deux, de haut en bas. Le centurion qui se tenait en face de Jésus, voyant qu'il avait expiré de la sorte, dit : 'Cet homme était vraiment le Fils de Dieu.'
Un centurion a vu des milliers de morts, et il dit : "Il a expiré."
Bref, Luc, médecin et auteur de l'évangile qu'il a rédigé après des recherches méticuleuses, écrit au verset 46 de Luc 23 :
"Jésus s'écria d'une voix forte : 'Père, je remets mon esprit entre tes mains.' En disant ces paroles, il expira. Le centurion, voyant ce qui était arrivé, glorifiait Dieu et disait : 'Réellement, cet homme était juste.'"
Jean, quant à lui, rédige le récit le plus long. Il faut dire qu'il n'avait pas fui comme les autres, il était présent, il était au pied de la croix. Et ce que nous lisons à partir du verset 28 de son évangile dans Jean 19 est fascinant :
"Après cela, Jésus, qui savait que déjà tout était achevé, dit, afin que l'Écriture soit accomplie : 'J'ai soif.' Il y avait là un vase plein de vinaigre. On fixa à une tige d'hysope une éponge imbibée de vinaigre, et on l'approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : 'Tout est accompli.' Puis il baissa la tête et rendit l'esprit.
C'était le jour de la Préparation, et pour ne pas laisser les corps en croix pendant le sabbat, or ce sabbat était un grand jour, les Juifs demandèrent à Pilate de les faire enlever après leur avoir brisé les jambes. Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes du premier, puis de l'autre, qui avait été crucifié avec lui. Arrivés à Jésus et le voyant déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes ; mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit de l'eau et du sang. Celui qui l'a vu en a rendu témoignage, et son témoignage est vrai ; et lui, il sait qu'il dit vrai, afin que vous croyiez vous aussi." C'est super intéressant, ce détail, et c'est un détail qui surprend Jean. Un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit de l'eau et du sang. Si vous percez un homme vivant sur le côté, il n'y a pas d'eau et de sang qui s'écoulent. Si vous percez un cadavre, c'est-à-dire un corps, le corps d'un homme déjà mort, il n'y a pas non plus d'eau et de sang qui sortent. Il y a plusieurs décennies, un médecin français avait expliqué cela en pensant qu'il y avait eu une sédimentation du sang, mais les médecins légistes, notamment le docteur Boxo que je vais citer dans un instant, disent que jamais le sang ne sédimente dans un corps mort.
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Bref, il écrit :
"Jean, qui est un témoin oculaire présent au pied de la croix avec Marie et deux des saintes femmes, est si bouleversé par ce qu'il voit qu'il insiste dans son évangile sur la véracité de son récit. Le fait qu'il écrit que sortirent de la plaie du côté du sang et de l'eau ne signifie pas que ce soit un ordre chronologique ; la traduction grecque met en premier lieu le terme qui paraît le plus important. Ici, le plus important est le sang. En réalité, les premiers manuscrits décrivent 'de l'eau et du sang', ce qui paraît plus conforme à la réalité des choses. En effet, la lame de la lance glissant entre la cinquième et la sixième côte a transpercé les plèvres pariétales et viscérales, ensuite le poumon droit, pour atteindre la cavité péricardique distendue, l'oreillette droite et la veine cave supérieure, éventuellement le ventricule droit. L'écoulement d'une quantité peu importante d'eau représente sans doute le liquide des épanchements pleuraux et péricardiques dont l'abondance est faible à cause de l'état de déshydratation. L'écoulement qui a suivi d'une quantité plus importante de sang représente le sang de l'oreillette et du ventricule droit, à moins qu'il ne s'agisse d'un hémopéricarde."
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Alors, un médecin légiste qui fait parler les morts, c'est intéressant, et je cite son analyse :
"Il dit une très belle observation scientifique que l'on retrouve dans l'évangile selon saint Jean : 'Mais un des soldats, d'un coup de lance, le frappa au côté, et aussitôt il sortit de l'eau et du sang.'" Le premier point est que si le cœur est percé, il délivre d'abord ce qui se trouve devant la plaie. Si le coup est donné en partie basse du cœur, c'est du sang qui s'écoulera d'abord, et on ne distinguera plus le plasma du sang, car il s'y mélangerait lors de la sortie, tandis que si le coup est donné en partie haute du cœur, c'est le plasma qui s'écoulera seul, car la pression atmosphérique ne permettrait l'écoulement que de ce qui se trouve au-dessus du niveau où est porté le coup.
Or, les éléments les plus lourds qui évoquent le sang par leur couleur sont en partie basse. Si vous l'avez compris, ce n'est pas grave, car cette discussion est plus académique qu'utile, comme vous le lirez ci-après.
Et je continue donc les citations de son livre, fascinant :
"Certains imaginent qu'elle viendrait d'un épanchement péricardique traumatique engendré par les coups reçus. Si tel était le cas, elle serait mélangée avec le sang lors de l'issue de celui-ci et rien ne permettrait de les distinguer. En réalité, elle vient vraisemblablement d'un exsudat plasmatique qui s'est répandu dans les cavités pleurales, suite à de très nombreux traumatismes engendrés par la flagellation, laquelle a principalement porté sur le dos, c'est-à-dire sur le thorax. Ainsi, la lance a d'abord traversé la cavité pleurale, permettant à l'exsudat plasmatique qui s'y trouvait, suite au traumatisme reçu, de sortir, puis a touché le cœur, permettant au sang d'en sortir également. L'observation de l'évangéliste correspond donc bien à ce que la médecine connaît et peut expliquer."
Alors voici donc deux médecins belges, toutes mes salutations aux habitants de ce beau pays, qui nous permettent de comprendre clairement que Jésus ne s'est pas évanoui avec quelques petits bobos à soigner.
Il est mort, et pour le coup, l'observation de gens médusés par ce qu'ils voient est de grande valeur scientifique et médicale. J'ai parlé d'une confirmation, et elle n'aura pas valeur de preuve, et quelque part le témoignage de l'Écriture est suffisant. Mais on n'a pas besoin d'en savoir plus. En réalité, les preuves, elles sont là que pour révéler ce qui se passe dans le cœur. Jean 3:19 nous dit:
"Voici le jugement : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont aimé les ténèbres plutôt que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises."
Et en réalité, le rejet principal ou les raisons principales du rejet de Dieu, c'est le désir d'une autonomie morale, pardon. Les gens veulent choisir le bien et le mal par eux-mêmes, ils ne veulent pas qu'un Dieu vienne éclairer leur vie, leur montrant leurs péchés, leurs besoins de repentance et de rédemption. Donc tout ce que je dis, ça devrait suffire pour dire : mais non, Jésus est vraiment mort. Et ce qui est amusant, c'est que l'on a des confirmations scientifiques. Mais il existe une confirmation indirecte qui nous vient du suaire. Alors je sais que beaucoup d'encre a coulé autour du suaire pendant des années, je l'ai considéré comme une relique peu intéressante, mais une église catholique pas très loin de chez moi a organisé une conférence sur le sujet, j'y suis allé, et l'ingénieur qui l'a donnée, cette conférence, m'a vraiment convaincu de son intérêt. Et si les deux médecins que j'ai cités ont passé du temps sur la question, ils ont aussi écrit, et si vous étiez intéressé, je pourrais faire un épisode complet sur cette question. Il faudra simplement que vous m'envoyiez votre question à ce sujet.
Mais en gros, vous avez un tissu très fin de quatre mètres quarante de long sur un mètre quatorze de large, très haute qualité, on parle de dix-mille euros de valeur actuelle pour la réaliser de nos jours. C'est imprimé en 3D de manière non compréhensible, parce que la pigmentation est de quarante microns de profondeur uniquement sur les fibres extérieures, et cette pigmentation est proportionnelle à la distance du corps représenté, d'où l'image 3D. C'est quelque chose d'inexplicable. Or, le docteur Browet, que j'ai cité auparavant, a lui-même aussi écrit un article intitulé "Le Linceul de Turin" que vous trouverez, et il s'est fasciné par le rapport en anglais "Report on the Shroud of Turin" publié en 1983, dont l'auteur, le docteur John Eller, décrivait les résultats de recherches menées sur ce linceul par une équipe d'une quarantaine de scientifiques américains dénommés STURP. Trente-cinq chercheurs scientifiques américains, vingt-quatre qui se déplacèrent sur place à Turin pour analyser le Linceul avec du matériel très sophistiqué, plus de cinq-cent-mille heures d'études scientifiques. Ce que l'on y découvre est proprement stupéfiant et va totalement dans la direction, non seulement des récits évangéliques, mais aussi du type de mort que l'on peut observer.
On y trouve du sang humain du groupe AB, que l'on peut distinguer du sang artériel, du sang veineux, et du sang post mortem, donc vraiment quelque chose de très complet comme analyse possible.
Or, on sait aussi que ce sang reste rouge et carminé à cause de la bilirubine qui n'est présente que lorsque le corps a subi de violents traumatismes. Donc nous avons ici cette pièce assez intéressante qui montre des sévices absolument bouleversants. Sur cette image, on discerne cent-vingt coups de fouet, soit par un homme qui faisait l'aller-retour avec son fouet, soit plus probablement, et c'est la vie de Boxo, avec deux exécutants, un plus grand et plus actif, et un plus petit et peut-être moins engagé à faire du mal. On voit aussi une tuméfaction des arcades sourcilières, un gonflement de l'œil gauche, le cartilage du nez éclaté, une barbe en partie arrachée, et des traces, non pas d'une couronne d'épines, mais d'un bonnet d'épines, avec perforation du cuir chevelu et un saignement abondant bien visible sur la face postérieure du crâne. Bref, toutes des choses qui vont nettement dans la même direction que ce que nous pouvons lire sur les évangiles. Alors, bien entendu, je n'ai pas besoin du suaire pour savoir ce qui s'est passé. Je n'ai pas besoin de cette relique pour croire que Jésus est mort et ressuscité, c'est simplement intéressant.
Et le témoignage de l'Écriture est suffisant. Justement, ce témoignage de l'Écriture montre clairement que Jésus est mort. Ceux qui essayent de dire autre chose sont installés dans des bibliothèques assez éloignées de, non seulement de l'examen médical, mais leur propos est surtout de justifier leur propre incroyance, leur propre rejet du témoignage de l'Évangile. Et il faut bien réaliser que les disciples qui étaient des gens apeurés ont changé radicalement de comportement après la mort et la résurrection. Ils sont devenus courageux, ils ont annoncé que Jésus était mort et ressuscité, et l'ensemble du peuple de Dieu s'est même mis à déplacer sa célébration du samedi au dimanche, jour de résurrection, jour de grand miracle, jour de libération. Il n'y a aucun moyen d'expliquer à la fois le tombeau vide, à la fois le zèle des chrétiens, à la fois le christianisme qui se répand si paisiblement, sans aucune arme, sans aucune autre conviction que le témoignage de ceux qui en parlent, des témoignages extérieurs, y compris chez Flavius Josèphe : Jésus est réellement mort et il est vraiment ressuscité.
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Alors voilà, Jésus est vraiment mort, il est vraiment ressuscité. Je termine avec 1 Corinthiens chapitre 15 à partir du verset 20 :
"Mais maintenant, Christ est ressuscité d'entre les morts, il est les prémices de ceux qui sont décédés. Car puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ lors de son avènement ; ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir aboli toute principauté, tout pouvoir et toute puissance. Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis sous ses pieds tous ses ennemis. Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort."
Alors j'espère que vous réalisez l'extraordinaire nouvelle que nous avons : Jésus est mort et ressuscité, c'est un fait historique très clairement sur sa mort. Sur sa résurrection, je le crois avec passion et simplicité, à cause justement de tous les effets, de tous les impacts qu'ont eu le témoignage de gens qui ont vu et qui ont tout risqué pour en parler. Et puis à cause de la correspondance très simple des événements avec ce que l'on sait quand on raconte une histoire, une histoire vraie. Ce qui m'impressionne beaucoup dans les évangiles, c'est la sobriété et la simplicité avec lesquels les récits sont évoqués, même et particulièrement ceux qui sont improbables. Personne ne ressuscite d'entre les morts. Si on voulait créer une légende, on l'aurait fait avec beaucoup plus d'habileté, beaucoup plus d'un récit de science-fiction. Ce n'est pas le cas, c'est juste très sobre, très factuel, voilà ce qui s'est passé. Et en plus, ce qui est magnifique pour la mort de Christ, c'est que ça correspond à ce que l'on peut savoir d'un corps mort, et puis vis-à-vis de la résurrection, le tombeau est vraiment vide, personne n'a pu exhiber un corps pour contrer la révolution chrétienne qui est née de cette Pâque il y a bientôt deux-mille ans. Merci pour ta question, j'espère avoir répondu et t'avoir rassuré, et que tu ne te sens plus attaqué par rapport à ça.
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