Qu'est-ce que la conscience? Quelle est sa place dans la vie chrétienne? Est-elle toujours fiable? Florent est accompagné de Joël Favre pour discuter de ce sujet riche en applications pratiques.
Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.
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- Les articles de Joël au sujet de l’éthique chrétienne
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Transcription:
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Florent Varak:
Alors, pour cet épisode Un pasteur vous répond, c'est moi qui vais poser des questions à un frère et un ami qui est déjà intervenu sur la chaîne de ToutPourSaGloire.com. Je vais te laisser te présenter. En tout cas, bonjour et heureux que tu sois avec nous, Joël. Je crois que tu as déjà écrit pour les éditions Clé à deux reprises.
Joël Favre:
Bonjour Florent. Oui, c'est ça, ça fait plaisir d'être avec toi.
C'est juste, donc j'ai écrit un premier livre sur le véganisme, dans une petite série sur l'éthique, et puis j'ai participé au livre Contradictions apparentes. J'ai écrit un chapitre dans ce livre aux éditions Clé. Voilà, c'est ça. Sinon, je suis pasteur d'une église ici, dans l'agglomération de Grenoble. Je suis marié à Anne et père de deux enfants, Rubens et Marielle. Par ailleurs, j'enseigne aussi un peu l'éthique à l'Institut Biblique de Bruxelles et je donne quelques cours à la Faculté Jean Calvin. Voilà un peu ce qui m'occupe.
Florent Varak:
Oui, justement, tu es très occupé. Alors je vous montre le livre pour ceux qui seraient intéressés d'en savoir plus: Contradictions apparentes, publié aux éditions Clé, une excellente maison d'édition, évidemment — mais bon, c'est un peu un biais personnel à ce sujet.
Et Joël, tu enseignes donc l'éthique, et ça fait que tu t'intéresses à ces questions. Tu as écrit un article: Doit-on toujours suivre sa conscience?, et c'est justement ce qui va occuper cet épisode.
Est-ce qu'un chrétien doit toujours suivre sa conscience? Déjà, ce serait peut-être intéressant que tu nous donnes une définition de ce qu'est la conscience.
Joël Favre:
Ouais. Alors, la conscience… c'est intéressant de réfléchir à une définition, mais ce n’est pas facile à cerner comme notion. La conscience, je pense, fait déjà partie de nous: tout le monde en a une, et en même temps, parfois, on a l'impression que c'est quelque chose d'indépendant de nous.
C'est Paul qui dit, je crois, dans 1 Corinthiens 9, que sa conscience lui rend témoignage, comme si c'était presque un tiers parti indépendant. Et parfois, c'est comme ça qu'on le ressent nous: des voix qui se disputent à l'intérieur de nous. Donc ce n’est pas toujours facile à cerner.
Mais en lisant le Nouveau Testament, on peut quand même essayer de donner une définition: la conscience, c'est une faculté innée qui contrôle la conformité d'une personne à ce qu'elle croit être bien ou mal. Je souligne "innée", surtout en pensant à Romains 2, où Paul dit que même les gens qui n'ont pas la Bible, qui n'ont pas accès à la loi de Dieu, ont un sens inné de la loi divine, de ce qui est bien ou mal, juste ou faux.
Tout le monde a ce sens-là, et leur conscience leur communique cette loi, et les oblige soit à obéir et donc à être excusés par leur conscience, soit à désobéir et donc à être accusés par elle. Donc tout le monde a un sentiment inné, mais c’est un sentiment qui contrôle la conformité d'une personne à ce qu’elle croit être bien ou mal.
C’est très individuel, et c'est toujours à garder à l'esprit quand on parle de conscience: il n’y a pas deux personnes ayant exactement la même conscience. Et puis, la conscience de chacun est personnelle: on ne doit surtout pas l’imposer à quelqu’un d’autre.
Florent Varak:
Voilà, c’est facile à comprendre. Finalement, il y a une dimension personnelle, et quelque part, en le disant ainsi, tu montres que c’est quand même un cadeau de la providence de Dieu: que les hommes aient une conscience. Parce qu’un monde sans conscience, ce serait un monde assez terrible. Parfois, dans l’histoire, on voit des gens qui perdent toute notion de conscience, et c’est l’horreur.
Joël Favre:
Oui, parce que c’est la façon par laquelle le Seigneur nous appelle à lui. Je pense que c’est aussi un cadeau dans ce sens-là: notre conscience nous fait réaliser notre péché et nous pousse à chercher un Sauveur.
Florent Varak:
Oui, oui, c'est excellent. Et en même temps, ce sens un peu inné du bien et du mal, qui varie d'un individu à l'autre… on voit que c'est marqué par la chute et donc que ça ne peut pas être totalement objectif.
Joël Favre:
Ouais, tout à fait. C’est un problème qu’on connaît tous, personnellement, et qu’on voit autour de nous: la conscience de personne n’est totalement alignée sur la révélation de Dieu. On peut endommager notre conscience de deux manières, si on simplifie: soit en la rendant insensible, soit en la rendant, à l’inverse, hypersensible.
Comment la rendre insensible? Simplement en allant constamment contre elle. Si on va toujours à l’encontre de notre conscience, on finit par l’émousser, par la rendre insensible. Le Nouveau Testament parle alors d’une conscience “marquée au fer rouge”: c’est comme un fer qu’on apposerait sur notre peau, et on devient totalement insensible.
À l’inverse, quelqu’un qui ajouterait plein de règles à la parole de Dieu, des règles inutiles, développerait une conscience hypersensible, beaucoup trop sensible. On parle alors d’une conscience “faible”. Ce qu’il faut bien voir, c’est que, de la conscience marquée au fer rouge à la conscience faible, c’est vraiment un spectre. On se situe tous quelque part le long de ce spectre, et ça peut varier selon les sujets.
Florent Varak:
C’est-à-dire que sur un sujet, ma conscience peut être trop sensible, et à l’inverse, sur un autre sujet, elle ne sera pas assez sensible. Ça me fait penser… en t’écoutant, je me souviens d’un documentaire sur une unité allemande chargée d’exécuter à bout portant des Juifs. Les premiers jours où cette unité est passée à l’action, les soldats qui avaient eu le choix de se retirer mais avaient décidé de rester par devoir et soumission à l’Allemagne… les premiers jours, ils vomissaient après leurs actes. Et puis, les jours suivants, ils ne vomissaient plus.
Donc je pense à ce que tu dis: cette conscience qu’on émousse en transgressant les codes les plus innés qu’on peut avoir. Et peut-être de façon plus favorable, plus joyeuse, on peut penser à Luther, qui était hypersensible avant sa conversion, et cette hypersensibilité l’a conduit à réaliser qu’il avait vraiment besoin d’un Sauveur.
Joël Favre:
Oui, j’aime beaucoup la manière dont tu le formules. Ça montre que nous sommes tous, en quelque sorte, au milieu de ce spectre. La conscience est là, en chacun de nous, différente, probablement influencée par l’éducation, les expériences, la formation intellectuelle ou la réflexion que l’on s’est faite.
Et ça pose la question: faut-il toujours suivre sa conscience? Dans Romains 14, Paul semble dire que tout ce qui va contre sa conscience est péché… mais est-ce que ça a des limites?
C’est tout l’objet du chapitre. On a ce verset dans Romains 14, où Paul dit que tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est péché. Il dit donc qu’il faut suivre sa conscience, et que ne pas le faire est un problème.
Je pense qu’il y a deux principes à garder toujours en tête, à voir ensemble et à ne jamais séparer. Le premier principe: on doit toujours suivre notre conscience.
Il faut le garder comme premier principe, parce que ne pas le faire, comme Paul le dit, c’est péché. Même si l’action en soi n’est pas mauvaise, aller contre sa conscience est un péché. Pourquoi? Parce que l’intention est mauvaise: dans notre conscience, on sait que ce n’est pas bien, mais on le fait quand même. Voilà pourquoi on est toujours appelé à suivre notre conscience.
Mais, bien sûr, on se rend compte que notre conscience n’est pas parfaite, qu’elle n’est pas toujours alignée sur la parole de Dieu. Et cela nous amène au deuxième principe: Dieu est le seul Seigneur de notre conscience.
La conscience n’est pas son propre Seigneur, elle n’est pas l’autorité suprême. C’est Dieu qui est l’autorité suprême. Donc, il y a une restriction cruciale au premier principe: je dois suivre ma conscience, mais si Dieu me convainc que ma conscience se trompe sur un point ou un autre, ma conscience doit se plier à Dieu.
Le principe numéro un demeure: suivre sa conscience. Mais si Dieu me montre que ma conscience se trompe, je dois obéir à Dieu plutôt qu’à ma conscience.
Florent Varak:
Oui, ça c’est fascinant, parce qu’on pense presque à Actes 5.29: “Obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.” Et là, on a presque envie de dire… “Il faut obéir à Dieu plutôt qu’à sa conscience parfois.”
Est-ce qu’il y a des situations où nous devons sciemment aller contre notre conscience?
Joël Favre:
Oui, justement. Quand le Seigneur nous convainc que notre conscience envoie des signaux erronés, là on est appelé à aller contre elle.
Je prends un exemple classique dans la Bible: Actes 10, avec Pierre. Il a cette vision d’une nappe où tous les animaux impurs sont présentés. Pierre, juif, pour lui, manger du porc, c’est impensable. Sa conscience se révoltait. Et là, le Seigneur lui dit: “Pierre, mange.” Pierre répond: “Jamais de la vie!” Mais le Seigneur insiste trois fois jusqu’à ce que Pierre comprenne et dise: “Dieu m’a montré qu’il ne faut déclarer aucun aliment impur.”
Pierre a donc dû recalibrer sa conscience, soumettre sa conscience à Dieu. Sa conscience, en l’occurrence faible, se révoltait à l’idée de manger ces animaux, et il a dû la recalibrer pour obéir à Dieu.
Ce qui est intéressant, c’est d’imaginer le scénario: sa première côtelette de porc… Sa conscience devait encore hésiter, parce qu’on lui avait toujours dit: “Ne mange pas ça!” Mais il a dû aller contre sa conscience.
Pour nous, c’est pareil: au début, quand on essaie de recalibrer notre conscience sur un point, il se peut qu’on ait le sentiment de pécher. La conscience peut encore émettre des signaux, mais ici, on ne pèche pas en allant contre sa conscience, parce qu’on est convaincu que ces signaux sont erronés.
Florent Varak:
Dans ce cas précis, ne plus écouter la voix de sa conscience, ou aller contre elle, c’est en fait pour lui apprendre que ce n’est pas elle qui commande, mais Dieu. C’est pour montrer que la voix de notre conscience ne se confond pas avec la voie de Dieu.
C’est fascinant. Ça me fait penser à Hudson Taylor. Confronté aux sages d’Asie, il voit qu’ils portent les cheveux longs, alors que toute sa culture lui dit que c’est un péché. Éclairé par l’Écriture, il choisit de faire pousser ses cheveux en tresse, ce qui sera un scandale à son retour en Angleterre. On voit vraiment le jeu entre conscience et Écriture.
Je me souviens aussi, en Irlande, où faire un billard le dimanche, jour consacré au Seigneur, était considéré comme un sacrilège. Quand je me suis converti, je trouvais ça rigolo de voir cette culture…
Joël Favre:
Oui, j’ai une histoire similaire. Mon beau-père venait d’un milieu mennonite strict: on lui avait toujours dit qu’un chrétien ne boit pas d’alcool. À l’âge adulte, par sa lecture des Écritures, il comprend que la Bible n’interdit pas cela. Il raconte qu’il est allé acheter une bouteille de vin, s’est assis, a versé un verre… presque volontairement, pour dire à sa conscience: “Arrête d’émettre des signaux, ce n’est pas toi qui commandes ici, je me soumets à la parole de Dieu.”
C’est exactement la même notion que Pierre: se dire que sa conscience se trompe et aller consciemment à son encontre.
Il y a aussi des facteurs de sagesse et de culture. J’ai parlé de la Chine: dans certains pays très pauvres, boire de l’alcool, ce n’est pas seulement un choix personnel; c’est aussi priver des ressources qui pourraient être utilisées pour l’éducation des enfants. Il faut tenir compte de tout cela.
Alors, comment cultiver une conscience qui s’aligne sur la voie de Dieu, qui soit de plus en plus en accord avec sa pensée? Comment calibrer notre conscience?
Joël Favre:
Déjà, il faut se dire que c’est le travail de toute une vie. On passe notre vie à façonner et calibrer notre conscience sur la parole de Dieu.
On a l’aide de l’Église, de frères et sœurs plus mûrs, de la Parole de Dieu, de l’Esprit qui nous guide. Mais, pour simplifier, je dirais qu’il y a deux manières de calibrer notre conscience: par addition ou par soustraction.
Par addition: on ajoute quelque chose à notre compréhension. Par exemple, Pierre reçoit le commandement de Dieu et l’intègre à sa compréhension du monde. On peut aussi ajouter des connaissances scientifiques. Je pense à un couple d’amis qui, pour mieux comprendre la contraception, ont dû creuser des connaissances scientifiques pour clarifier leur conscience sur le sujet.
Par soustraction: parfois, la conscience s’alarme parce qu’elle est trop sensible à quelque chose qui n’est pas mauvais en soi. Plutôt que de vivre en conflit permanent avec elle, on peut calibrer notre conscience en enlevant des règles inutiles. Ces règles peuvent venir de l’éducation, de l’environnement, de la culture d’église, ou de non-dits. Avec sagesse et l’aide de la Parole, on peut petit à petit éliminer ces règles inutiles.
Florent Varak:
Oui, c’est fascinant, parce qu’effectivement, il y a une forme de hiérarchisation des pensées dans l’Écriture.
Jésus s’insurge contre ceux qui retiennent la dîme sur le cumin, mais négligent la miséricorde. Il y a des choses qui sont ancrées dans la personne même de Dieu qu’il ne faut pas louper, et d’autres qui sont plus secondaires dans leur importance. Paul, par exemple, parle de la circoncision comme étant une abomination quand elle est utilisée pour susciter le salut, mais il la considère comme un mal nécessaire pour des missionnaires qui doivent communiquer le salut, et c’est ainsi qu’il circoncit Timothée.
On voit à quel point l’Écriture doit informer petit à petit ce qui est principal et doit primer sur toute autre considération.
J’aime beaucoup cette notion de soustraction ou d’addition: additionner des éléments qui enrichissent notre réflexion pour agir fidèlement à Dieu, ou soustraire ce qui n’est pas essentiel. C’est vraiment utile.
Parfois, on est confronté à des gens qui ne sont pas du tout d’accord avec nous. Je rentre d’Afrique et on m’a beaucoup parlé de l’alcool par les frères africains; j’ai beaucoup respecté ce qu’ils disaient.
Comment se comporte-t-on quand on n’est pas aligné avec d’autres, qu’on ne met pas la barre au même endroit, qu’on n’a pas la même perspective, que nos consciences voient les choses différemment?
Joël Favre:
Je pense que le mot d’ordre, bien sûr, c’est l’amour.
Premièrement, il faut se rappeler qu’on est appelés à s’aimer en Christ.
Il est important de faire ce que tu décrivais tout à l’heure, cette hiérarchisation: trier les sujets en fonction de leur importance et de leur clarté dans la Bible. Certains enseignements bibliques sont plus importants que d’autres, notamment ceux qui concernent la personne de Dieu et l’Évangile. Paul le dit lui-même dans 1 Corinthiens 15.3: “Je vous ai transmis comme quelque chose de première importance…” Il parle ensuite de l’Évangile, de la mort de Christ, de sa résurrection, etc.
Le terme “première importance” montre bien que certaines choses dans la Bible sont plus essentielles que d’autres. D’autres sujets sont, en un sens, indifférents. Paul dit dans Romains 14 qu’il y a des questions d’opinion et qu’il faut accueillir les autres sans se disputer sur ces opinions.
Il est donc crucial pour un chrétien de discerner ce qui est de première importance et ce qui relève de l’opinion. Sur les choses essentielles, il ne faut pas transiger. Sur les questions d’opinion, il faut laisser une certaine liberté et beaucoup d’amour dans la façon de les traiter.
Il faut se rappeler que la conscience est personnelle. On ne doit surtout pas imposer la sienne aux autres; il faut laisser régner une liberté chrétienne dans ces questions.
Florent Varak:
Oui, merci. Je crois que c’est fondamental que les anciens aient un rôle double: être d’une dureté de granit quand il s’agit de l’Évangile, de la personne de Christ, de la révélation de Dieu, des doctrines essentielles, et avoir une souplesse absolue dans les questions de conscience. Permettre que dans l’église, hommes et femmes vivent avec amour, en acceptant des avis différents.
Je ne sais pas si tu seras d’accord avec l’exemple que je vais donner… je le prends sur moi comme exemple. Pendant le Covid, avec toutes les exigences contradictoires concernant la gestion de la maladie ou les vaccins, il était tellement important que les anciens favorisent un vivre-ensemble autour de Jésus-Christ plutôt que des positions très absolues sur des questions qui n’étaient vraiment pas évidentes.
Joël Favre:
C’est un bon exemple. Ça montre bien ce que Paul appelle les diaphora dans Romains 14: des questions indifférentes, des questions d’opinion. Bien sûr, ces questions ne sont pas indifférentes pour ceux qui y ont un avis très tranché, mais ce n’est pas une question de première importance. On a le droit d’avoir un avis tranché, à condition de se rappeler que ce n’est pas une question centrale. On doit accepter le désaccord et maintenir la communion fraternelle au sein de l’église.
Florent Varak:
Excellent, merci beaucoup Joël.
Pour retrouver Joël Favre, vous pouvez consulter le livre Contradictions apparentes, publié aux éditions Clé: “La Bible affirme-t-elle tout et son contraire?” Vous y trouverez dix-neuf articles sur des contradictions apparentes résolues par les auteurs.
Joël a également écrit un livre sur le véganisme, et nous avons enregistré ensemble un épisode. Vous pouvez aussi le retrouver dans son église: l’Église Réformée Baptiste du Grésibodon, à Grenoble.
Un immense merci Joël, et pour vous qui écoutez cet épisode: si votre conscience vous triture, rappelez-vous qu’elle est là pour vous amener à la croix et à la repentance en Jésus-Christ. Elle vous montre qu’il y a quelque chose de brisé dans le monde et en vous-mêmes. La bonne nouvelle, c’est que Jésus-Christ vient pour restaurer ce que nous avons brisé par nos péchés.
Il vient en sacrifice expiatoire pour nos fautes et nous permet d’être apaisés dans notre conscience, au point que l’apôtre Paul dit que nous avons maintenant la paix avec Dieu. C’est la merveille de l’Évangile. Si ce n’est pas encore votre expérience, lisez un Évangile ou le Nouveau Testament pour découvrir ce que Dieu nous propose pour gérer nos consciences parfois tourmentées.
Merci beaucoup Joël d’avoir accepté de participer à cette émission et de présenter cette perspective sur la conscience.
Joël Favre:
Merci à toi, merci.
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