Cette question implicite nous conduit à une interrogation plus profonde: de quoi sommes-nous sauvés et sur quoi repose réellement notre salut? Florent nous guide avec sagesse à travers ces réflexions essentielles, en examinant les fondements du salut pour offrir une réponse éclairée.
Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.
Tu veux poser une question?
Si tu as une question adressée à Florent Varak, commence par consulter la liste des podcasts existants ici et si le sujet n’a pas encore été traité, tu peux poser ta question à l’adresse: contact@toutpoursagloire.com.
Transcription:
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La question est posée:
Bonjour Florent, merci pour tes précieux podcasts. J'ai une question: les catholiques sont-ils sauvés? Merci d'avance.
Whaou! Voilà une question courte, mais qui va faire du buzz, j'imagine, parce qu'elle concerne des millions et des millions d'individus. C'est peut-être l'une des questions les plus importantes que j'ai reçues sur le site de TPSG. Parce que lorsqu'on parle du salut, on parle évidemment de quelque chose qui est éternel, qui est important. Et je vais répondre à cette question de façon très précise, mais un petit peu plus tard dans ce podcast, parce qu'il faut vraiment bien poser la question pour pouvoir y répondre avec pertinence.
Tu poses la question du salut, mais de quoi est-on sauvé?
Alors j'aimerais commencer par une petite histoire. Je m'envolais pour l'Argentine, où je devais donner des conférences et des réunions. Dans le vol qui me menait à Paris, il y avait une dame, relativement petite, qui n'arrivait pas à mettre sa valise dans le compartiment au-dessus des sièges. Alors, bon prince et galant, je me suis levé et je lui ai proposé de mettre sa valise en haut. Voilà, elle m'a remercié avec un sourire. Puis, à l'atterrissage, je me suis proposé de lui redonner sa valise. Elle m'a dit: "C'est vraiment très aimable, vous êtes mon sauveur!"
Alors je me suis marré, ça l'a fait rire, et je lui ai répondu: "Vous n'avez vraiment pas de chance, parce que le Sauveur, je le connais, et ce n'est pas moi." Elle a été un petit peu surprise par cette tournure de conversation.
Puis, je lui ai dit: "Voilà, je suis pasteur, donc vous imaginez bien que cette question m'intéresse." Là, elle était morte de rire. J'ai sorti de mon portefeuille un petit document que j'ai déjà mentionné dans un podcast, et que vous trouverez d'ailleurs sur le site de TPSG. Il s'intitule La Bible en un mot. C'est vraiment une introduction très simple, très courte, très facile à donner à ceux qui s'intéressent à la Bible. Donc j'en ai toujours quelques-uns sur moi. La plupart du temps, j'en ai toujours un ou deux. Cela me permet de répondre à des questions comme celle-là, si nécessaire. Bref, je lui ai donné ce petit document, et après avoir discuté, elle m'a dit qu'elle partait à Shanghai.
Je prie souvent pour cette femme. Dans ma tête, c'est "la femme de Shanghai", et je prie pour que ces quelques mots et les extraits de la Bible associés à ce tract puissent faire leur chemin dans son cœur. Voilà, "la femme de Shanghai". Je prie pour elle.
Alors, pourquoi est-ce que je raconte cette histoire? Eh bien, si on est "sauvé" des petits égoïsmes ou des incivilités que l'on peut rencontrer, effectivement, le catholicisme, comme beaucoup d'autres spiritualités dans ce monde, est capable d'améliorer notre vie. Je crois que cela fait partie de la grâce commune de Dieu, que nos cultures, et en leur sein des religions, permettent de donner une certaine cohérence humaine et souvent d'apporter un "plus", une amélioration de soi.
Donc, lorsqu'il s'agit de grandir socialement, de calmer les craintes, bien sûr, le catholicisme, comme bon nombre de spiritualités ou de religions, est capable de nous faire faire un petit bout de chemin. Mais est-ce vraiment cela le problème de l'être humain?
Deux autres métaphores rapides: si jamais je me fais une coupure à la main, une infirmière et des Steri-Strips feront l'affaire, n’est-ce pas? Mais si je me suis coupé un membre à la tronçonneuse, ce n'est pas une infirmière ni des pansements un peu plus solides qui suffiront. Il faudra que je me rende rapidement à l'hôpital pour une opération assez importante et conséquente.
De quoi parle-t-on lorsqu'on dit que l'on doit être sauvé? Quelle est la nature du salut dont nous avons besoin?
Une autre parabole ou métaphore: si je me fais une tache sur ma chemise en préparant des pâtes à la sauce tomate, de quoi ai-je besoin? Simplement de changer de chemise. Mais si j'ai un problème de sang, que mon sang est malade, j'aurai peut-être besoin d'une transfusion complète. En fait, il faut bien poser le problème que l'on essaie de résoudre avant d'envisager une solution.
Voilà comment la Bible parle de l'être humain, et je vais lire Éphésiens chapitre 2, versets 1 à 3. Nous lirons d'autres textes tout au long de ce podcast. Éphésiens 2.1 nous dit la chose suivante:
"Pour vous, vous étiez morts par vos fautes et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois selon le cours de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi nous étions de leur nombre, et nous nous conduisions autrefois selon nos convoitises charnelles, exécutant les volontés de notre chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère comme les autres."
Alors, ce n'est pas très joyeux, la manière dont Paul décrit l'être humain. Aux Éphésiens, il dit: "Vous étiez morts par vos fautes et par vos péchés." Donc, les gens sont morts spirituellement, influencés par la société. C’est très rare de voir des personnes prendre un chemin totalement indépendant de la morale dominante de l'époque. C'est pour cela que le nazisme a eu tant d'adhésion à un moment donné: cela devient une majorité, une sorte d’idole que tout le monde adopte. Il est très difficile d’aller à l’encontre de cette tendance. Nous sommes conditionnés par notre culture, influencés par des forces spirituelles, et nous nous comportons comme bon nous semble.
En fait, c'est ça l’essence du péché. Depuis Adam, depuis que l’homme a choisi de manger du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, il choisit par lui-même ce qui est bien et ce qui est mal. Et devine quoi? Ce n'est jamais vraiment bien. Nous sommes pécheurs.
Un peu plus loin, l’apôtre Paul dit que les païens ont l’esprit obscurci, qu'ils sont étrangers à la vie de Dieu à cause de l'ignorance qui est en eux et de l'endurcissement de leur cœur. Le prophète Ésaïe dit que nous sommes blessés de la plante des pieds jusqu’à la tête à cause de nos péchés. Jérémie 17 nous dit que le cœur est tortueux par-dessus tout, qu’il est incurable. Bref, nous ne sommes pas dans une belle situation vis-à-vis de Dieu.
Nous avons besoin d’être sauvés, et non simplement améliorés. Nous avons besoin de quelque chose de beaucoup plus profond, car nous sommes spirituellement morts et nous nous comportons de manière indépendante. Le péché n’est pas seulement ce que nous faisons de mal extérieurement. Il est ancré en nous, au point de teinter même le bien que nous faisons. Ce bien est souvent marqué par l’égoïsme, l’orgueil, et d’autres attitudes qui ne sont pas alignées avec la pensée de Dieu.
Je remarque que dans ma manière de communiquer, il y a du péché. Dans ma vie de couple, il y a du péché. Dans ma manière de travailler, il y a du péché. Même dans ma manière de rencontrer Dieu, il y a du péché, car cette indépendance me pousse à dire à Dieu: "C’est comme ça que je veux te rencontrer, ce n’est pas à toi de me dire comment il faut faire." Nous sommes incurables à ce sujet, et c’est ça la nature même du péché.
Cela nous montre que nous ne parlons pas d'une simple coupure sur notre âme, mais d’un cancer spirituel.
Alors, qu’est-ce qui peut nous sauver? Je vais maintenant répondre très précisément à la question: "Les catholiques sont-ils sauvés? Les protestants sont-ils sauvés? Les évangéliques sont-ils sauvés?"
Ma réponse est catégorique: non. Et j'en veux pour preuve ce que Jésus dit dans Matthieu 7.21-23. Il conclut le Sermon sur la Montagne, ce discours magistral, en disant:
Quiconque me dit: Seigneur, Seigneur! n’entrera pas forcément dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Beaucoup me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé? En ton nom que nous avons chassé des démons? En ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles? Alors je leur déclarerai: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité. (Matthieu 7.21-23)
Waouh! J’espère que tu vois la puissance de ce rejet que Jésus veut communiquer. Il veut que ce soit clair: on peut être très engagés dans l'Église catholique, on peut être reconnus comme faisant des miracles dans l'Église évangélique, on peut prêcher la Parole prophétique, c’est-à-dire enseigner la Bible... Et Jésus dit: "Je ne t’ai jamais connu. Retire-toi de moi, toi qui commets l'iniquité. Tu n’as pas fait la volonté de mon Père."
C’est absolument explicite: on n'est pas sauvés par une appartenance ecclésiale, ni même par un ministère ecclésial, ni par un titre ecclésial. Je connais des pasteurs qui se sont convertis après être devenus pasteurs, tout comme je connais des prêtres qui se sont convertis après être devenus prêtres.
J’espère que ces affirmations vous font quelque part trembler, mais de manière positive. Voilà ce que dit Jésus. Nous allons voir les paroles de Jésus, de Paul, et de Jean pour mieux comprendre le salut.
Jésus dit:
Mes brebis entendent ma voix, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle; elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les arracher de la main du Père. Moi et le Père, nous sommes un. (Jean 10.27-30)
Le salut, c’est avant tout un cadeau que Dieu fait aux hommes. Nous allons le voir dans un instant, mais c’est aussi un cadeau que le Père fait au Fils, qui est mort pour recevoir le fruit de son travail, c’est-à-dire des hommes et des femmes qui croient en lui, qui entendent sa voix, qui le connaissent et le suivent. Dieu leur donne la vie éternelle. Jésus leur donne la vie éternelle et les garde dans sa main. Rien ni personne ne pourra les en arracher. Le salut, c'est ce que Dieu fait pour nous.
Deuxième texte:
Il n’y a pas de distinction: tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. C’est lui que Dieu a destiné comme moyen d'expiation pour ceux qui auraient la foi en son sang, afin de montrer sa justice. (Romains 3.23-25)
Tous ont péché: catholiques, protestants, musulmans, juifs, quels qu’ils soient, tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Cela signifie que nous ne voyons pas sa glorieuse présence, sa puissance, sa bienveillance. Mais nous sommes gratuitement justifiés, c'est-à-dire déclarés justes. Gratuitement, cela signifie que nous n’avons rien à payer, car c’est Jésus qui a payé par sa rédemption. Cette rédemption, c’est Jésus-Christ.
Qu’est-ce que cela veut dire? Lorsque Jésus meurt à la croix, il devient mon sosie. À la croix, Dieu voit Florent (ou n'importe quel croyant) et déverse sur Jésus la colère qu’il avait contre Florent, car Florent est pécheur, gravement pécheur. Et cela peut être ton cas aussi. Dieu punit le sosie de Florent, de Jacques, de Marie... Peu importe qui tu es. Ainsi, la punition du péché est réglée une fois pour toutes. Dieu est maintenant capable de justifier, c’est-à-dire de déclarer juste, par le moyen de cette rédemption, parce que Christ a tout payé.
C’est lui, Jésus, que Dieu a destiné comme moyen d'expiation pour ceux qui auraient foi en son sang. Est-ce que tu as foi que Jésus est mort pour toi et qu’il est ta seule espérance? As-tu conscience de ton péché et que ta seule espérance, c’est Jésus? L’apôtre Paul dit un peu plus loin:
Le salaire du péché, c’est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. (Romains 6.23)
Le salaire du péché, c’est la mort. Je meurs à cause de mon péché, et tous les êtres humains meurent à cause de leur péché. La mort a une connotation d’éternité: c’est une séparation éternelle d’avec Dieu. Mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ. Voilà le don que Dieu accorde à ceux et celles qui lui font confiance.
L’apôtre Jean dit la chose suivante:
Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. Je vous ai écrit cela afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. (1 Jean 5.11-13)
Tu as remarqué que Dieu donne la vie éternelle, et cette vie se trouve dans son Fils, dans une relation avec lui. Celui qui a le Fils a la vie, mais celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Ce n'est donc pas être religieux ou être attaché à une religion, c'est avoir le Fils de Dieu dans sa vie. "Cela, je vous l’écris afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez."
Je vais maintenant durcir un peu la réponse, car tu as posé une question spécifique à propos de l'Église catholique. Je sais que cela ne plaira pas forcément à tout le monde, mais voilà. Si tu as suivi quelques-uns des podcasts, tu sais que j’évoque parfois le concept de "foi fondamentale".
En quoi mets-tu ta foi pour justifier ta vie, pour traverser la mort, pour faire face à ta honte, à ta culpabilité, à tes peurs? La plupart des gens ont confiance en eux-mêmes, en leur réussite, ou bien au fait qu'ils n'ont pas commis de péchés graves, qu'ils ont été baptisés, qu'ils sont régulièrement présents à l'église, ou même qu'ils appartiennent à telle ou telle dénomination. Leur confiance n'est donc pas en Christ seul, qui est mort pour leurs péchés. Leur confiance est dans une église ou en eux-mêmes. Et c’est cela qui est l'essence même de la damnation. C'est aussi l'essence même du blasphème contre l'Esprit: rejeter l'œuvre de Christ comme étant l'œuvre suffisante pour me sauver.
Je suis inquiet à ce sujet, car dans l'article 816 du nouveau catéchisme catholique, je lis le décret sur l'œcuménisme du deuxième concile du Vatican, qui explicite que "par la seule Église catholique du Christ, laquelle est le moyen général de salut, peut s'obtenir toute la plénitude des moyens du salut." Le vocabulaire est assez prudent, et je sais qu’ils considèrent les protestants comme des "frères séparés". Il y a une certaine ouverture envers les individus. Je dois ici préciser que je ne parle pas des catholiques eux-mêmes. Les catholiques sont souvent des hommes et des femmes bien meilleurs que moi. Je reconnais leurs qualités humaines, qui me dépassent. Aucun problème là-dessus.
Mais je parle ici du système catholique, un système qui se veut universel pour le salut des humains, où il est nécessaire de passer par des moyens de salut. C'est là que se trouve le problème. Quand je parle avec des catholiques, la plupart du temps, je leur demande pourquoi ils pensent qu'ils sont sauvés. Leur réponse est souvent: "Parce que j'ai été baptisé", ou "Parce que je suis catholique", ou pire encore: "Parce que tout le monde est sauvé", ce qui n’est pas vrai. Tu peux consulter les podcasts sur l’enfer ou sur les questions du salut pour plus de détails.
J'espère que c'est clair: aucune religion, aucun sacrement, aucune église, aucun prêtre, aucun pasteur n'a le pouvoir de donner la vie à quelqu’un qui est mort. Souviens-toi que la Bible dit: "Vous êtes morts." Seul Christ peut redonner la vie. Jean 3.36 dit: "Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne se confie pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui."
J'espère que tu te confies au Fils de Dieu de manière personnelle, c'est-à-dire que tu réalises: "Je suis pécheur, mes mains sont corrompues par le péché et l'égoïsme. Je crois que toi seul, Christ, es mon espoir. Je crois que tu es mort pour moi, et je te demande d'entrer dans ma vie pour purifier tout ce qui est à l'intérieur. Je veux marcher avec toi." Se confier au Fils de Dieu, c’est cela: reconnaître ses torts et admettre qu’il n'y a rien qui puisse les compenser. Seule sa substitution à la croix nous ouvre le chemin du pardon.
En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit en celui qui m'a envoyé a la vie éternelle, il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. Celui qui écoute ma parole et qui croit en celui qui m'a envoyé a la vie éternelle. (Jean 5.24)
Tu vois, il y a cette notion que Dieu envoie son Fils pour nous sauver. Nous plaçons notre confiance en lui, et il nous conduit auprès du Père.
C’est vraiment tragique de voir des hommes et des femmes qui placent leur confiance dans leurs églises, y compris parfois dans des églises évangéliques. C’est pour cela que j’ai élargi mon propos. Il y a parfois des confessions de foi qui sont justes en apparence. Je me souviens d’une fois où je distribuais des tracts "Juste pour Jésus" dans la ville de Lyon ou Nantes, je ne sais plus exactement. Ce genre de tract peut parfois susciter des réactions d'opposition, surtout parce qu’ils évoquaient Jésus comme étant le Messie du peuple juif. Bref, je distribuais ces tracts, ce que je fais assez rarement.
À un moment, un couple est passé devant moi, et une femme s'est arrêtée pour me dire: "Je tiens à vous remercier pour ce que vous faites." J'étais un peu surpris et je l’ai regardée. Elle m’a répondu: "C’est très gentil, merci. Pourquoi me dites-vous cela?" Elle a ajouté: "Je suis chrétienne, et c’est important pour moi que vous parliez de Jésus." Alors je lui ai demandé: "Est-ce que vous me permettez de vous poser une question? Si vous mouriez ce soir, où iriez-vous?" Elle m’a répondu sans hésiter: "Auprès de Jésus."
Je lui ai alors demandé: "Mais pourquoi croyez-vous cela? Pourquoi est-ce que Jésus vous laisserait entrer dans son royaume?" Elle s’est arrêtée, m’a regardé, et d’une manière très simple et explicite, elle m’a dit: "Parce que Jésus est mort pour mes péchés." Je lui ai dit: "Écoutez, je suis tellement reconnaissant de la confession de votre foi. Elle est d’une simplicité et d’une précision limpides. Votre confiance semble être placée en Jésus et en Jésus seul, et c’est exactement comme la Bible présente le salut."
Je ne connais pas son cœur, je ne peux pas dire si elle est sauvée, tout comme je ne peux pas dire cela de n’importe qui. Je peux seulement observer la confession de sa bouche et, éventuellement, la manière de vivre – ce que je ne pouvais évidemment pas voir à ce moment-là. Mais j’étais vraiment rassuré. C’était vraisemblablement une sœur en Christ.
Donc non, les catholiques ne sont pas sauvés. Non, les évangéliques ne sont pas sauvés. Ce sont ceux et celles qui ont placé leur foi en Jésus seul et qui marchent avec lui qui sont sauvés. Ils marchent ensuite avec lui en toute confiance, c’est-à-dire qu’ils se fient à ce que dit l’Écriture pour guider leur vie. Ils se laissent conduire par le Saint-Esprit, tel qu’il s’est révélé dans l’Écriture, pour marcher selon sa volonté. J'espère que c’est ton cas, et en tout cas, j'espère que cela clarifie les choses.