Le baptême nous fait-il naître de nouveau? (Épisode 385)

Quel est le lien entre baptême et salut? Le baptême accomplit-il quelque chose? Florent nous apporte une réponse biblique.

Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.

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Si tu as une question adressée à Florent Varak, commence par consulter la liste des podcasts existants ici et si le sujet n’a pas encore été traité, tu peux poser ta question à l’adresse: contact@toutpoursagloire.com.

Transcription:

_{Cette transcription a été générée automatiquement, n’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou incohérence qui nous aurait échappé.}

La question qui nous préoccupe pour ce podcast est la suivante:

Bonjour Florent, je suis ancien dans une église charismatique et au départ j'avais des à prioris sur tes enseignements (sans les avoir entendus). J'essaye de m'ouvrir aux différentes positions de mes frères et sœurs dans le corps de Christ, je suis notamment profondément bénis par les livres de John Piper par exemple, et pour ne citer que lui. Je me suis mis à écouter tes podcasts et je te remercie pour tous les sujets que tu abordes, ils sont vraiment intéressants et riches d'enseignements pour partager avec les frères et sœurs de l'assemblée. J'ai été fortifié, encouragé dans beaucoup de sujets, car la parole est le fondement et tu proposes plusieurs visions dans tes réponses. Ensuite, c'est à nous de fonder nos convictions par rapport à notre compréhension des écritures.

J'ai une petite question suite à une discussion entre responsables de l'église. Est-ce que quelqu'un peut naître de nouveau avant de recevoir le baptême d'eau Ou est-ce que le baptême d'eau implique la nouvelle naissance Pour ma part, ma conviction est que les deux sont des expériences différentes et ne sont pas forcément liées. Quelqu'un peut naître de nouveau et ensuite se faire baptiser. Mes collègues pensent que c'est seulement après le baptême que l'on peut naître de nouveau, car le baptême implique la mort du vieil homme lorsqu'il rentre dans l'eau et la naissance de l'homme nouveau lorsqu'il sort de l'eau. C'est seulement après le baptême qu'on peut être enfant de Dieu.

Quelle est ta position ?

Fin de la question.

Ecoute, merci beaucoup pour ta question, et je suis reconnaissant d'abord que tu puisses bénéficier effectivement, très modestement, d'un frère qui n'est pas dans la même église, et effectivement nous avons besoin de nous édifier les uns les autres. Le Christ seul est la vérité, la parole de Dieu seul est la vérité, je fais des erreurs. Je ne te connais pas et je n'oserais pas dire que tu fais des erreurs, mais je l'imagine aussi, et donc nous avons besoin de nous retrouver au pied de la croix, bible en main, priant pour l'illumination de l'Esprit, afin que nous sachions ce que Dieu nous a donné par grâce, afin que nous apprenions à découvrir, non pas ce que nous voulons voir dans l'Écriture, mais ce que Dieu a voulu mettre dans l'écriture, parce que c'est poussé de la part de Dieu que des hommes ont parlé, c'est poussé par le Saint-Esprit que les hommes ont parlé de la part de Dieu nous dit de Pierre, et donc il faut se garder d'une interprétation particulière des choses, il faut toujours chercher à comprendre le sens tel que pouvait l'avoir voulu l'auteur divin, véhiculé par l'auteur humain.

Voilà, longue perspective d'introduction pour ta question, et elle est vraiment fondamentale. Ta question se Ta question se termine avec quelle est ta position En réalité, ma position a très peu d'importance sur une question aussi essentielle. Certes, sur plusieurs podcasts, notamment lorsqu'il est question d'éthique, il y a beaucoup de marges possibles, car la Bible n'est pas toujours catégorique, et l'éthique est souvent une réflexion entre le bien et le moins mal, et parfois il peut y avoir ici et là des perspectives un petit peu différentes. Mais là, tu touches vraiment une question fondamentale, une question qui touche au salut. Est-ce que le baptême est l'occasion de recevoir la nouvelle naissance et donc le salut ou pas Alors, on va déjà regarder ce qu'il en est du baptême.

Je te renvoie à certains podcasts qui ont évoqué déjà longuement la question du baptême, et je crois que ce serait important de les écouter, je ne vais pas revenir en arrière sur les éléments que l'on trouve sur cette question. Jésus établit le baptême à la fin de l'évangile de Matthieu chapitre vingt-huit, à partir du verset 18. On est là devant un testament qu'il adresse à ses apôtres, mais dont on perçoit la portée comme bien au-delà des apôtres, puisque tu le verras, le contexte s'applique jusqu'à la fin du monde. Donc Jésus est mort, il est ressuscité, les disciples ont eu de la peine à imaginer que c'était possible, mais finalement ils sont obligés d'être convaincus par la dureté des faits. Jésus est bien corporellement, physiquement, réellement ressuscité, il s'apprête à monter au ciel et il dit Jésus s'approcha, leur parla ainsi tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre, allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit.

Voici, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. Donc nous avons ici un commandement, un mandat, un mandat qui est explicitement adressé aux apôtres, mais dont on perçoit la portée comme étant, non pas éternelle, mais pour toute la durée de l'histoire, l'histoire de l'église. Et il faut réaliser qu'il y a là au centre un verbe principal. Les autres verbes sont dans l'original dépendants de ce verbe principal. Le verbe principal, en un mot, c'est faire des disciples, faites des disciples.

Et donc, l'action qui est centrale dans la pensée du Christ, c'est que les hommes et les femmes qui entourent les chrétiens deviennent, s'ils le souhaitent, s'ils y sont appelés aussi, des disciples de Jésus-Christ, c'est-à-dire des apprentis de Jésus. C'est le centre. Donc, on va voir que dans l'écriture, il y a plusieurs métaphores, plusieurs manières de parler du fait que l'on est, on devient enfant de Dieu, on naît de nouveau, on est justifié, on passe de la, des ténèbres à la lumière, on est délivré, on passe d'un royaume à l'autre, les métaphores sont nombreuses pour évoquer ce moment bouleversant dans la vie d'un individu où il passe d'une vie séparée de Dieu à une vie avec Dieu. La frontière n'est pas toujours claire dans notre esprit, on n'est pas toujours avec des témoignages très marqués, je sais que c'est mon cas, je suis né de nouveau le douze juillet mille-neuf-cent-quatre-vingt-quatre, c'était quelque chose d'extrêmement précis dans ma vie. Nos enfants n'ont pas vécu cet événement radical de la même manière, ça a été un chemin parce qu'ils ont grandi avec une appréciation de Christ, de la Bible et de l'église, et à un moment donné, ils ont fait l'heure, cette foi dont ils ont entendu parler, qu'ils lisaient eux-mêmes dans l'écriture, et ils sont eux-mêmes devenus des disciples de Christ.

Mais ils seraient incapables de donner une date précise, c'est pas ça qui compte. Mais aux yeux de Dieu, à un moment donné, une personne passe de l'état d'intéressé, de l'état de curieux vers une, l'état d'une personne qui est véritablement disciple de Jésus. Et je le note parce que, au verset dix-neuf, on n'a pas une série d'actions qui seraient équivalentes. La première est fondatrice, faites des disciples. Les autres sont des participes présents qui ont valeur d'impératif.

Il est légitime de traduire par aller. Pourquoi Parce que le verbe principal est justement un impératif. Mais ce sont quand même des verbes qui dépendent de l'action principale. On pourrait, mais ce serait un peu extrême, traduire en allant, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, les enseignants à garder tout ce que je vous ai prescrit. En faisant cela, on maintiendrait l'accent sur le verbe principal.

Et donc, quelque part, ta question devient mais quand est-ce que l'on devient un disciple? Et là encore, l'écriture a certaines marges. Par exemple, on sait qu'à un moment donné, plusieurs des disciples de Jésus cessèrent de marcher avec lui parce que ils avaient été trop choqués par les propos que Jésus avait tenus. Donc on peut être un apprenti en chemin vers Christ sans jamais passer la barre en quelque sorte de la nouvelle naissance, et à un moment donné s'éloigner de lui parce que différentes raisons, les épreuves, les plaisirs de la vie, les contraintes perçues ou réelles de ce que peut-être prendre le joug de Jésus-Christ, la marche avec Christ, fait qu'on ne souhaite pas continuer davantage. Mais là, il est question donc de gens qui deviennent disciples, et par là même, se font baptiser.

Et on remarque dans le livre des Actes, c'est assez rapide, croire et se faire baptiser, c'est dans la foulée. Il ne faut pas l'imaginer dans la foulée et foulée, parce que quand il y a deux mille personnes qui se font baptiser, le texte ne dit pas que ça s'est fait à l'instant de leur conversion, mais peut-être que ça a pris du temps, peut que ça a pris quelques jours, je ne sais pas, en tout cas quelques heures, ça c'est certain, pour que les gens puissent se faire baptiser. Alors, qu'est-ce que le baptême par rapport à ce commandement Le baptême va donc attester d'une réalité, quelque chose qui s'est passé. Ici, le propos que Jésus tient nous montre que le baptême est vu comme une sorte de reflet de l'intervention de l'ensemble de la de reflet de l'intervention de l'ensemble de la Trinité dans la vie d'un individu. Se faire baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu, trois personnes, c'est reconnaître que le Père m'a élu, le Fils m'a racheté, le Saint-Esprit m'a scellé, et je suis quelqu'un que Dieu a arraché du feu en quelque sorte pour le conduire dans sa présence.

L'une des métaphores du baptême, c'est donc le fait d'être lié à un Dieu trinitaire à jamais. L'autre métaphore que tu as citée dans ta question, c'est celle de la mort à soi-même, ça vient de Romains chapitre 6. Mourir à une ancienne vie, renaître à une nouvelle vie. Et effectivement, quand on va dans l'eau, baptisée signifiant plongée, donc on parle là bien d'un baptême par immersion complète, donc la personne est plongée dans l'eau, et elle symbolise en cela qu'elle est morte à elle-même, elle ressort de l'eau, et elle est donc disposée à une vie nouvelle, encore une fois un symbolisme. On a un troisième élément qui nous est donné en un Pierre, et qui parle ici d'échapper au jugement.

Et donc le fait de se faire baptiser, c'est le fait que l'on est passé de la mort à la vie. Donc le baptême a une signification assez riche, il y a bien sûr en arrière-plan toute la manière dont Dieu a sauvé le peuple au travers de l'eau. On se souvient de la fuite d'Égypte, le peuple d'Israël ici, j'entends. Donc, il y a une richesse dans le symbolisme qu'on pourrait explorer davantage. Maintenant, qu'en est-il de la nouvelle naissance Et c'est le deuxième point que je voudrais évoquer.

La nouvelle naissance, elle est expression de conversion. La première explication que nous avons dans la bouche de Jésus-Christ nous vient de l'évangile de Jean, chapitre trois, et c'est probablement l'un des textes les plus connus, notamment chez les évangéliques, parce que c'est un peu emblématique, et j'aime bien passer par ce texte, notamment quand mes amis me demandent un peu ce qu'il en est de cette notion de conversion et de vie avec Dieu. Nous avons en Jean chapitre trois ceci, il y avait parmi les pharisiens, un chef des juifs nommé Nicodème. Petite parenthèse, pharisiens, un groupe extrêmement rigide, sérieux du judaïsme, malheureusement très attaché à ces traditions, en sorte qu'il avait de la peine à vous distinguer entre ces traditions et ce que l'écriture enseignait de de principal. Mais pharisiens, c'est c'est donc l'équivalent d'un évêque.

C'est c'est quelqu'un qui est, qui est consacré aux choses de Dieu. Chef des juifs, c'est-à-dire membre de Sanhédrin. Sanhédrin, c'est une assemblée nationale et également un tribunal, donc c'était un juge et un député. Donc on a vraiment la crème d'Israël qui se présente à Jésus, il s'appelle Nicodème et il vint de nuit verset deux, il vint de nuit auprès de Jésus et lui dit Rabhi, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu, car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu naît avec lui. Le propos est touchant, alors il vient de nuit, soit parce que les gens de son calibre sont très occupés en journée, ou bien parce qu'il est un petit peu embarrassé, les deux sont possibles, on lui demandera quand on sera au ciel, parce qu'apparemment il est devenu un disciple un peu caché au départ, mais il est devenu quand même disciple de Jésus.

Et il a conscience que cet homme est quand même à part, il dit voilà tu es un docteur venant du ciel, c'est-à-dire tu es un enseignant qui vient de la part de Dieu parce que tes miracles sont une signature, il n'y a que Dieu qui peut faire ces choses-là. Et Jésus coupe court à une discussion aimable pour vraiment trancher très vivement l'essentiel de la relation que l'on peut entretenir avec Dieu. Jésus lui répond, en vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut pas voir le royaume de Dieu. Et là, nous avons quelque chose qui est extrêmement fort. Si un homme ne naît de nouveau, voilà donc le lien à ta question, il ne peut voir le royaume de Dieu.

La nouvelle naissance s'explique comme ou se conçoit comme une nouvelle naissance à Dieu, avec Dieu, comme un salut, comme le passage d'un état charnel mortel, à un état spirituel vivant. Nicodème ne comprend pas, verset 4, il dit: comment est-ce qu'un homme peut-il naître quand il est vieux? Peut-il une seconde fois entrer dans le sein de sa mère et naître? Rien que d'y penser, j'en ai des nausées. Comment est-ce que cet homme aussi intelligent peut-il penser une telle chose Probablement qu'il le voit de façon très renaître, donc il faut renaître, mais comment est-ce qu'on peut renaître quand on a mon âge Et bien entendu, Jésus l'explique au verset 5: en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.

Ce qui est né de la chair est chair, ce qui est né de l'esprit est esprit. Donc, si un homme ne naît pas d'eau et d'esprit, alors certains ont pensé qu'il s'agissait du baptême. Non, le baptême en tant que symbole, est déduit, suit la nouvelle naissance. En fait, naître d'eau et d'esprit, c'est pratiquement synonyme. C'est naître d'eau dans le sens de purification, d'Esprit dans le sens de ce que le Saint-Esprit va réaliser dans une vie.

La Bible dit que lorsque nous sommes intégrés au corps du Christ, notre manière de concevoir le salut, nous sommes baptisés de l'Esprit, 1 corinthiens chapitre douze verset douze ou treize. Nous sommes scellés de l'Esprit, c'est le Saint-Esprit qui nous fait renaître et qui applique les bénéfices de l'œuvre du Père, de l'œuvre du Fils à la croix pour nous. Et il conclut, et je crois que ça nous explique ce qu'il en est, ce qui est né de la chair est chair, verset 6, et ce qui est né de l'Esprit est esprit. En d'autres termes, un être humain qui vient à naître est chair. Il est magnifique, créature à l'image de Dieu, mais en tant qu'être humain charnel et fils d'Adam, il est séparé de Dieu et cette séparation demeure éternellement.

Il faut qu'il y ait une invasion de l'Esprit dans sa vie pour qu'il passe à Dieu, pour qu'il passe à une connexion et un salut avec Dieu. Jésus le dit, c'est une condition sinequanum, si un homme naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Et donc c'est super important de bien comprendre ce qu'il est de cette nouvelle naissance. Alors, dans le l'évangile de Jean, le verbe naître et l'adverbe anotène, de nouveau ou d'en haut sont utilisés. Et donc c'est venir à la naissance d'en haut ou de nouveau, ça pourrait être deux traductions très légitimes.

Comment ça se passe? Et bien on trouve des expressions similaires ailleurs. Jacques chapitre 1 verset 18 nous dit: Dieu nous a engendré selon sa volonté par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ces créatures. Comment ça marche Et bien, la notion d'engendrement, de nouveau mettre au monde, enfanter, c'est un autre verbe, c'est apocueo qui est utilisé ici. Mais il y a cette notion que j'entends l'évangile, d'abord par sa condamnation, je suis pécheur coupable, mais aussi dans son invitation, Jésus-Christ est mort pour mes péchés, et je suis invité à me confier en lui pleinement et en lui seul, pas dans l'église, pas dans mon baptême d'enfants, pas dans quoi que ce soit qui aurait eu lieu.

Je me confie en lui, je me repens de mes péchés dans le sens, je reconnais que c'est une faute morale vis-à-vis d'un Dieu saint, et je crois, j'exprime ma foi que Jésus est mort pour moi, et c'est cette parole de vérité qui, un jour, percute nos coeurs et fait que pouf, waouh, je deviens disciple, j'aime Jésus, je veux marcher avec lui. Il s'est révélé à moi, il s'est révélé à moi comment Par la parole de vérité, celle que nous entendons quand un homme ou une femme nous parle de l'évangile, en utilisant des versets de l'écriture, en utilisant des histoires de l'écriture, et soudainement ça fait écho à notre vie, et on s'appuie sur Jésus-Christ. Pierre chapitre un verset trois nous dit, béni soit le Dieu et père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui selon sa grande miséricorde, nous a régénérés anagenao, on retrouve le verbe en partie qui est utilisé en Jean trois, faire renaître. Je relis, lui qui selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, c'est-à-dire nous a fait renaître par la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts, pour une espérance vivante. La notion donc de nouvelle décence s'accompagne du lien à la mort et à la résurrection de Christ.

Pourquoi Qu'est-ce qui se passe Lorsque Qu'est-ce qui se passe? Lorsque Christ meurt à la croix, il meurt en sacrifice expiatoire, en bouc émissaire. Dieu, en colère contre le péché, manifeste sa colère vis-à-vis de son fils qui est là pour la porter. Il vient en bouc émissaire. Et lorsqu'il meurt à la croix, il emporte avec lui notre culpabilité, et lorsqu'il ressuscite, il emporte avec lui notre vie de mort pour l'amener dans sa vie nouvelle.

D'où la résurrection que nous avons, dont nous bénéficions par la mort et la résurrection de Christ. Donc il s'agit d'une œuvre de Dieu qui s'appuie sur ce que nous entendons par l'évangile, ce que Christ a réalisé à la croix. Un autre texte nous dit en un Pierre chapitre un verset vingt-trois, vous qui avez été régénérés, Anabianao, même verbe que précédemment, faire renaître. Donc vous qui avez été régénérés, vous qui êtes renés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu. Et on voit le rôle central de l'écriture pour nous faire renaître, ce n'est pas le baptême, c'est le rôle central de l'écriture qui nous donne une conviction de péché, celle de ne pas croire en Jésus pour le pardon de nos fautes, et une conviction de justice, ce que Jésus a fait à la croix est suffisant pour que je puisse vivre.

Et le jugement que je devais, enfin que je mérite et qui devait être sur moi, je crois qu'il est tombé sur son fils. Tite chapitre 3 verset 5 nous dit: Il nous a sauvés, non parce que nous aurions fait des œuvres de justice, mais en vertu de sa propre miséricorde, par le bain de la régénération, un autre terme, et le renouveau du Saint-Esprit. Et voilà, on a le dernier élément qui évoque ce qui se passe lors de la nouvelle naissance, c'est cette régénération du Saint-Esprit. Et j'espère que tu as vu qu'aucune de ces références n'évoque le baptême comme fondement, ou comme outil, ou comme moyen de la nouvelle naissance. La nouvelle naissance, c'est uniquement ce que Dieu réalise dans un coeur, alors que ce coeur devient sensible et ouvert à la Parole de Dieu et à l'œuvre de Jésus-Christ, et il répond par la foi.

Il s'exclame, elle s'exclame Jésus, je crois en toi, je crois que tu es mort pour moi. Ce n'est pas les paroles d'un prêtre, ce n'est pas les paroles d'un pasteur, ce n'est pas une église, ce n'est pas un rite, ce n'est pas une quelque chose que je pourrais faire qui m'unit à toi, c'est toi Jésus-Christ qui est le seul intermédiaire entre Dieu et les hommes, et je m'appuie sur toi. Ça, c'est ce qui donne la nouvelle naissance. Enfin, c'est l'expression de cette nouvelle naissance, c'est le cri du coeur qui vient avec cette œuvre de Dieu dans les coeurs. Alain Nisus, qui signe pour une fois réfléchi avec d'autres auteurs, excellent ouvrage d'introduction à la théologie, ils disent: écrit: plusieurs mots expriment la régénération, la nouvelle naissance dans le nouveau testament.

Quand le sujet est humain, ces verbes sont au passif, quand le sujet est divin, ces verbes sont à l'actif. Alors, il est question dans ce mot qu'il utilise, il y a plusieurs termes qu'il mentionne. D'ailleurs, vous trouverez cela à la page 502 de son propos. Anaguenao, régénérer, genrée, a Pokueo maître au monde, enfanté, Quitzo, pardon, fonder, créer, etc. Alors, je vais terminer avec un texte qui explique en quoi le baptême, en aucune manière, ne saurait nous confier, nous donner le salut.

Et ça va t'expliquer que le baptême donc, ne peut être que la conséquence d'une compréhension de l'évangile. Et c'est l'apôtre Paul qui écrit en Ephésiens chapitre 2 à partir du verset 1, il dit: Pour vous, vous étiez mort par vos faustes et vos péchés dans lequel vous marchez autrefois, selon le cours de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous soucis, nous étions de leur nombre et nous nous conduisions autrefois selon nos convoitises charnelles, nous exécutions les volontés de notre chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de comme les autres. Je ne sais pas si tu as remarqué, mais ça commence très fort, vous étiez mort par vos fautes et par vos péchés, d'où la nécessité d'une nouvelle naissance. Et au verset 4, ayant décrit ce qu'était l'homme, Ephésiens 2.1-3, l'homme est mort par ses fautes, ses péchés, il est sous influence, et on sent qu'il y a quelque chose de vicié dans l'homme, et il suffit de regarder la télé pour s'en convaincre.

Verset 4: Mais Dieu est riche en miséricorde, et à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos fautes, il nous a rendus à la vie avec le Christ, c'est par la grâce que vous êtes sauvés. Il nous a ressuscités ensemble et fait asseoir ensemble dans les célestes en Christ Jésus, afin de montrer dans les siècles à venir la richesse surabondante de sa grâce par sa bonté envers nous en Christ Jésus. Dieu a été motivé par une émotion très forte et par une qualité extraordinaire, Dieu est riche en miséricorde. Et à cause du grand amour dont il nous a aimés, il est venu nous repêcher. Et j'aimerais que tu gardes en tête, on est mort, mais Dieu est riche en miséricorde et il a un grand amour pour nous.

Et donc, il nous a rendu à la vie, il nous a donné vie, mais il nous a donné vie non pas par le baptême, mais c'est avec le Christ, c'est par grâce que vous vous êtes sauvé, c'est-à-dire par un don qui est gratuit, parce qu'il a été payé par lui-même. Et c'est confirmé par la suite du texte, je continue de lire en Ephésiens 2.8: c'est par la grâce en effet que vous êtes sauvés par le moyen de la foi, cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres afin que personne ne se glorifie. Le salut est quelque chose que Dieu donne, la nouvelle naissance c'est quelque chose que Dieu donne, ce n'est pas quelque chose que l'on peut acheter, y compris par le baptême. Et verset neuf, donc ce n'est point par les oeuvres afin que personne ne se glorifie, si les hommes n'essayent de nouveau par le baptême, il suffirait de les baptiser.

Hélas, hélas, certaines églises ont finalement réduit la et la conséquence ou la suite de cela, c'est le baptême. Alors j'espère t'avoir convaincu que non, le baptême n'est pas le lieu de la nouvelle naissance, le baptême est le signe de la nouvelle naissance, et à ce titre, il s'exprime au mieux conjointement avec la foi, c'est dans le livre des Actes, très souvent comme ça, ou totalement légitimement, après un processus où la personne démontre qu'elle est authentiquement disciple de Jésus-Christ, et qu'elle peut dire: j'aime Jésus. Je suis celui que Dieu a sauvé, moi qui suis un pécheur, et je témoigne en entrant dans l'eau que j'appartiens au Dieu trinitaire, il se fait baptiser au nom du Père, au nom du Fils, au nom du Saint-Esprit, et se fait baptiser pour témoigner qu'il est mort à lui-même pour une vie nouvelle, pour affirmer qu'il a dépassé le jugement de Dieu, non pas par lui-même parce que Dieu l'a sorti de l'autre côté du lieu où on est sauvé et pardonné. J'espère avoir répondu à ta question. Cet épisode vous a édifié Alors merci de le liker ou de le partager pour que d'autres puissent en profiter.

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