Dans cet épisode, Florent introduira les notions de continuationnisme et de cessationnisme, deux positionnements liés à la question des dons du Saint-Esprit dans l'histoire de l'Église. Il commencera par présenter diverses pistes de réflexion, ainsi que des arguments et des citations d'ouvrages sur le sujet, avant d’expliquer son positionnement: une conviction qui, selon lui, mérite d’être clairement établie pour tout chrétien.

Ressources mentionnées:

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Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.

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Transcription:

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La question est posée:

Bonjour. Étant actuellement en réflexion sur les deux positions existantes entre le cessationnisme et le continuationnisme, j'aimerais avoir accès à un document, un podcast ou un article exposant objectivement les deux positions, avec les différents versets bibliques appuyant ces doctrines. J'ai pu trouver quelques pistes via Got Questions, TPSG ou Évangile 21, mais j'aimerais quelque chose de plus exhaustif. Serait-il possible pour toi de me fournir une ressource plus approfondie?

Écoute, c'est une super question, et ça tombe bien, parce que j'aime beaucoup le sujet. Alors, pour cet épisode, je vais définir les termes, mentionner quelques ouvrages, présenter quelques arguments du continuationnisme, présenter quelques arguments du cessationnisme et parler de ce qui nous rassemble, ainsi que des frontières qui nous séparent. On terminera par un vote... ou presque.

Définir les termes

Alors, premièrement, définir les termes, parce que peut-être que tu tombes sur ce podcast et que tu te demandes de quoi on parle. Alors, les termes sont en lien avec les dons spirituels que l'Esprit confère aux chrétiens lorsqu'ils se convertissent.

Un don spirituel, c'est, pour reprendre les termes de Christian Schwarz, une capacité particulière que le Saint-Esprit donne, selon la grâce de Dieu, à chaque membre du corps de Christ et qui doit être utilisée pour l'édification de l'Église.

Comme tu le sais peut-être, dans le Nouveau Testament, il y a plusieurs listes. Aucune n'est identique.

1 Corinthiens 12

La liste la plus longue, et la première par ordre de rédaction, c'est la liste de 1 Corinthiens, chapitre 12, déjà versets 8 à 10, où il est question de parole de sagesse, parole de connaissance, la foi, les dons de guérison, les dons d'opérer des miracles, la prophétie, le discernement des esprits, diverses sortes de langues et l'interprétation des langues.

On a une reprise et un développement aussi au verset 28 du même chapitre 12: apôtres, prophètes, docteurs, miracles, don de guérir, don de secourir, don de gouverner et don de parler diverses sortes de langues.

Romains 12

La seconde liste, c'est celle de Romains 12. Il est question de la prophétie, du diaconat (ou du service), de l'enseignement, de l'exhortation, de la générosité financière, de la conduite (ou présidence ou leadership), de la miséricorde (ou le secours, la compassion).

Éphésiens 4

Et puis la troisième liste se trouve en Éphésiens 4, un petit peu différente comme liste, puisqu'il est question d'hommes donnés à l'Église pour l'édification. Il est question des apôtres, des prophètes, des évangélistes, des pasteurs, des docteurs (ou enseignants).

1 Pierre

Et puis 1 Pierre est plus concis de l'ensemble. C'est la 4e liste que l'on trouve, et quelque part la plus globale dans son approche. Je l'aime beaucoup. C'est rédigé à la fin du livre des Actes, à la fin de la période que couvre le livre des Actes, largement, et nous lisons:

« Puisque chacun a reçu un don, mettez-le au service des autres en bons intendants de la grâce si diverse de Dieu. Si quelqu’un parle, que ce soit selon les oracles de Dieu; si quelqu’un sert, que ce soit par la force que Dieu lui accorde, afin qu’en toute chose Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la puissance aux siècles des siècles. Amen. »

Comme tu le vois, pour Pierre, il n’y a que deux grandes catégories: les dons de parole et les dons de service. Il ne fait pas de liste très précise.

Qu'est-ce que le continuationnisme?

Alors, puisqu'on parle maintenant de ces dons spirituels, on va revenir sur ta question: qu'est-ce que le continuationnisme? Eh bien, il dit que tous les dons que je viens de citer vont accompagner toute l'Église jusqu'au retour du Christ.

Le parler en langues, que l'on trouve en Actes et à Corinthe, doit donc être présent dans toutes les Églises, dans le monde entier et pour tous les siècles, accompagné bien sûr du don d'interprétation des langues, parce que l'apôtre Paul le régule. Hein, que deux ou trois parlent en langue seulement, et qu’un seul interprète.

Ou bien les dons de guérison, ou la capacité de réaliser des miracles, devraient être opérants encore aujourd’hui, comme c’était déjà le cas dans le livre des Actes avec les apôtres et dans l’Église de Corinthe, semble-t-il.

Et donc, nous aurions encore aujourd’hui des apôtres, des prophètes, et cetera. C’est la position, euh, continuationniste.

Qu'est-ce que le cessationnisme?

La position cessationniste, qui est ma position, est très mal comprise, et je veux — ou j’espère en tout cas — la présenter correctement.

Le cessationnisme dit que seuls certains dons continueront d’accompagner l’Église jusqu’au retour du Christ. Le cessationnisme ne dit pas qu’il n’y a pas de don, il ne dit pas qu’il n’y a pas de miracle, il ne dit pas que, euh, les dons ont été modifiés; il croit simplement que certains dons ont cessé parce qu’ils ont accompli un objectif précis.

Pour le simplifier, un cessationniste dira, par exemple, que Dieu fait encore tous les miracles qu’il veut, mais qu’il n’y a plus d’hommes à miracles, comme pouvaient l’être les apôtres. Et je reviendrai sur cette distinction, elle est importante.

Une troisième catégorie

Alors, on peut souligner aussi, euh, une troisième catégorie de gens: c’est les pragmatistes ou les neutres, les gens qui viennent de Suisse. Ils sont théoriquement continuationnistes, mais dans les faits, leur Église ne manifeste pas les langues, ni de prophéties révélatrices, ni le don de guérison. Donc ce sont des continuationnistes non pratiquants. Alors, c’est un petit peu rigolo comme question.

Une ressource recommandée

Alors, si tu veux une introduction sur cette question, moi je te propose de lire le livre de Winston, qui s’intitule Les dons spirituels. C’est un livre original parce que Robin Reeve et moi-même nous commentons à l’intérieur ce livre avec nos perspectives réciproques.

Robin Reeve est un ami que je respecte énormément, que j’aime beaucoup. C’est un théologien compétent, charismatique, qui enseigne à la HET-Pro en Suisse, et lui défend clairement la position continuationniste.

Et vraiment, je tiens à souligner qu’on — enfin, moi — j’ai beaucoup d’estime et de respect pour lui.

Je… je sais que c’est au moins en partie le cas — enfin, je veux pas lui mettre les mots dans la bouche — mais on s’entend bien, on travaille sur différentes choses parfois ensemble, euh, on apprécie de se parler, on a débattu ensemble avec bonheur et respect.

Euh… et donc, moi, je donne une perspective cessationniste sur les dons spirituels que Winston décrit de façon assez large, et Robin Reeve, lui, donne une perspective continuationniste. Et ça te permettra d’avoir une bonne réflexion sur cette question. Ça a été publié, je crois, par la Maison de la Bible.

Alors, si tu veux aller plus loin dans la perspective cessationniste, qui devient maintenant minoritaire — elle était classique du monde protestant et chrétien pendant des siècles — si tu veux en savoir plus, je publie aux éditions Clé un livre qui va s’intituler Le Saint-Esprit et les dons spirituels en jeu actuel, et qui va défendre la position, euh, cessationniste de façon assez précise et assez approfondie.

Alors, je crois que le livre va faire quelque chose comme 400-420 pages, donc tu as de quoi lire et d’avoir des arguments, et de comprendre où sont les enjeux.

Arguments favorables au continuationnisme

Alors, les arguments favorables au continuation… euh, très très brièvement, c’est pas ma position, puis je suis conscient que je fais un petit survol ici: les continuationnistes aiment à souligner plusieurs éléments à la faveur de leur perspective.

Le premier, massivement utilisé, c’est Hébreux 13.8: « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. »Pour eux, donc, si Jésus a fait des miracles avant, il en fait aujourd’hui, c’est obligatoire.Mais le problème, c’est qu’« être le même », euh, ça concerne qui est Jésus, pas ce qu’il fait. Hébreux ne dit pas que Jésus fera les mêmes choses. Et en fait, euh, beaucoup de choses que Dieu a faites dans le passé, il a dit qu’il ne le ferait plus. Hein, je pense au Déluge.Mais même Hébreux chapitre 2, les tout premiers versets donnent une perspective un petit peu cessationniste. Donc, c’est, je crois, très mal placé, le débat.
Le livre des Actes serait, en réalité, le livre des Actes de l’Église ou encore de l’Esprit, et à ce titre, tout ce qu’on y trouve devrait se retrouver dans l’Église. Mais justement, le problème, c’est que quand Dorcas tombe malade et meurt, l’Église n’intervient pas, elle appelle Pierre — Pierre qui la ressuscite. L’Église des Actes a conscience de distinguer les actes de l’Église et ceux des apôtres. Ce sont eux seuls, ainsi que ceux qui les représentent en Actes 6, qui accomplissent des miracles dans l’ensemble du livre des Actes.
Plusieurs promesses semblent montrer la continuité des miracles, notamment Marc 16, qui est abondamment cité pour cela. J’ai plusieurs podcasts et articles à ce sujet pour rapprocher ceux qui auront cru, non pas au texte qui précède immédiatement, euh, les croyants qui se seraient convertis, mais plutôt au verset 20: à ceux qui accomplissent cette promesse et dont Jésus reproche l’incrédulité dans les quatre reprises qui précèdent ce texte, en début de Marc 16 — en gros, les apôtres.
Un groupe plus extrême, et pour le coup dangereux de ma perspective, s’approprie Ésaïe 53 pour imaginer la promesse de guérison pour tous les disciples. Et hélas, hélas, hélas, combien sont morts dans l’accablement et la culpabilité à cause d’une mauvaise interprétation d’Ésaïe 53!Il faut reconnaître: les charismatiques, comme les non charismatiques, vont autant à l’hôpital et sont autant malades que les autres.
Rien dans la Bible ne permettrait d’anticiper, selon eux, la fin de certains dons, comme euh… il n’y a aucune affirmation dans ce sens. Il faudrait donc s’attendre à la continuité du phénomène.

Voilà, euh, les arguments sur la question.

Et bien sûr, ils s’appuient beaucoup sur 1 Corinthiens chapitres 12 à 14 pour dire: les dons mentionnés doivent être opérants tout au long de l’histoire de l’Église.

Arguments favorables au cessationnisme

Alors, quels sont les arguments favorables au cessationnisme maintenant?Alors, contrairement à ce que les gens disent, le cessationnisme aussi a des arguments.

Les dons vont de pair avec le peuple de Dieu et cessent quand l’objectif a été accompli. Par exemple, dans l’Ancien Testament, l’Esprit donne le don spirituel d’artisan à Betsaleel pour réaliser les objets de culte. Mais ce don spirituel n’existe plus dans l’Église, parce que l’Église adore en esprit et en vérité, et n’a pas besoin d’objets pour son culte. Il y a bien des artisans chrétiens remplis de l’Esprit — alléluia! — mais il n’y a pas besoin d’eux pour le culte. On a dépassé l’objet pour le culte du Nouveau Testament.
Deuxième argument très important: Éphésiens 2.20 nous dit que vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre de l’angle. Ce texte est super important, parce qu’il montre que l’objectif des apôtres et des prophètes était de poser le fondement de toute l’Église. Nous sommes aujourd’hui le 2025e étage de l’Église, posé sur un fondement achevé, révolu, objet ultime de la révélation. Les apôtres en parlent, donnent le fondement, on construit par-dessus, on ne change pas le fondement.
Troisième argument: certains dons semblent liés à l'autorité apostolique. Par exemple, 2 Corinthiens 12.12 nous dit:

Les signes distinctifs de l'apôtre ont été vus à l'œuvre au milieu de vous par une patience à toute épreuve, par des signes, des prodiges et des miracles.

Tu as remarqué: les signes distinctifs de l'apôtre. Il y a quelque chose d'unique chez l'apôtre. Or, sur la nouvelle Jérusalem, il n’y a que 12 fondements avec le nom des 12 apôtres. On n’est pas sur, semble-t-il, un système expansif où ça continuerait, continuerait, continuerait.
Quatrième argument: l'apôtre Pierre anticipe le passage de prophète à enseignant lorsqu’il met en garde ses lecteurs:

Il y a eu de faux prophètes parmi le peuple; de même, il y a parmi vous de faux docteurs qui introduiront insidieusement des hérésies de perdition. (2 Pierre 2.1)

Donc, on voit qu’il y a quelque chose qui avait lieu, qui était troublant: les faux prophètes.Mais maintenant, il y a les faux enseignants, comme si on n’avait plus besoin de s’attendre à la réalité, à la présence de faux prophètes, mais plutôt de faux docteurs.
Cinquièmement, l’apôtre Paul, en 1 Corinthiens 13, parle de l’amour pour moteur des dons spirituels et il parle de l’enfance et de la maturité pour dire que l’Église passe par diverses étapes. Dans sa naissance, l’Église avait besoin de certains dons, et ça, c’est toute l’attention que je pourrais donner sur certains dons. Je ne vais pas le faire dans cet épisode, je l’ai fait dans d’autres épisodes. Et quand je constate la mise en place de certains dons spirituels actuels, comme par exemple les langues ou la prophétie, je vois que c’est très distinct — même la guérison — c’est très distinct de ce que je vois, de manière qualitative, dans le Nouveau Testament actuel. Et donc, voilà, ces différences sont telles que je ne crois pas que les dons ont repris, ou que certains dons ont repris de nos jours. Je suis un cessationniste convaincu. Je prends par exemple le don des langues: la Bible dit que c’est un signe pour les non-croyants. C’est 1 Corinthiens 14.22 qui le dit. Donc, ce n’est pas un signe pour les croyants que le Saint-Esprit est là, hein, c’est un signe pour les non-croyants. Alors, si c’est pour les non-croyants, de quoi ça parle?

Ben, quand je regarde le concept des langues tout au long de la Bible, je vois que c’est un jugement: à Babel (Genèse 11), on voit que c’est une menace de jugement pour Israël en Deutéronome 28.49-50, on voit que ça s’accomplit avec Ésaïe 28, l’invasion des Assyriens comme symbole de jugement — les gens entendent des langues qu’ils ne comprennent pas alors que tout le monde croit qu’ils sont… enfin, alors qu’ils sont tellement ivres qu’ils ne comprennent pas le prophète (douce allusion à Actes 2).

Jérémie 5.15 dit la même chose avec les Babyloniens qui vont venir casser le royaume du Sud.

Et donc, quand on arrive sur le livre des Actes, on se rend compte que les langues ont déjà un passé, une signature, un projet — un projet de conviction du jugement qui vient.

Malheureusement pour Israël, ça va venir très vite avec la destruction d’Israël, et puis aussi l’inclusion de toutes les nations au banquet d’Abraham.

Il y a trois "parler en langue" qui montrent justement cette progression, qui va de Jérusalem (Actes 2, les Juifs se convertissent), à aux païens (Actes 10, qui se convertissent), et puis Actes 19, les derniers croyants de l’Ancien Testament avec les disciples de Jean-Baptiste, qui montrent que, à mon avis, en tant que signe pour les non-croyants, les langues ont cessé.

Ce qui se passe aujourd'hui, ce ne sont pas des langages, mais des sons, des sons qui rassurent certaines personnes, et je le respecte.

Mais de ma perspective, ce n’est pas le don des langues, qui est un miracle extraordinaire et puissant, qui indique l’activité très intelligente de l’Esprit dans la vie des personnes qui attestaient de cette transition.

Exemple de perspective cessationniste

Alors voilà, dernier exemple de ma perspective cessationniste: Dieu ne parle plus directement avec autorité.

Il parle dans notre conscience, il parle dans la révélation générale, intuition, impression, pourquoi pas rêve, mais plus comme un prophète d’avant.

Il a parlé par l’Écriture, et c’est là qu’il nous parle aujourd’hui.

Alors tu vois, des avis très différents.

En même temps, le Seigneur seul a raison.

Peut-être que j’ai tort, peut-être que mes amis continuationnistes ont tort.

Travail avec les marges et différences d’opinions

Maintenant, j’aimerais terminer rapidement avec les marges.

Euh franchement, on peut s’aimer, s’embrasser, travailler ensemble avec des Églises charismatiques et non charismatiques, lorsqu’il y a le respect de ces compréhensions différentes, et que l’un n’est pas en défaut de spiritualité, mais au contraire de conviction, attaché à l’Écriture, des convictions qui sont différentes.

Euh par contre, il faut quand même clarifier certaines choses: un don spirituel ne vient pas forcément de Dieu.

Paul commence son discours avec cette mise en garde dans 1 Corinthiens chapitre 12.

Il y a des gens qui sont des enseignants brillants, mais ils ne sont pas chrétiens.

Ils enseignent parfois de fausses choses.

Il y a des gens qui parlent en langue, et ça se trouve dans toutes les spiritualités.

Donc un don n’est pas la signature de la présence de l’Esprit.

Et moi qui enseigne la prédication, je sais qu’il y a des gens qui ont prêché, qui n’ont pas été véritablement qualifiés à cela.

Ce n’est pas le repère de l’Esprit, un don.

Deuxièmement, jamais toute l’Église n’aura le même don.

Ceux qui affirment que tous doivent parler en langue sont simplement en dehors de ce que la Bible elle-même, le Saint-Esprit lui-même a consigné dans les pages de l’Écriture.

Les dons sont là justement pour qu’on soit, pour compléter ce qui manquerait à un corps humain.

L’Église est comparée à un corps, et c’est le corps du Christ.

Et chaque don va compléter ce qui manque.

Et donc, il n’y aura jamais… person.

Et enfin, euh, le Saint-Esprit est souverain dans l’attribution des dons.

*À chacun, la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune. (*1 Corinthiens 12.7)

Le verset 11 dit la même chose:

*Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. (*1 Corinthiens 12.11)

Critères bibliques des dons

Quatrièmement, les dons fonctionnent selon les critères de qualité que l’on trouve dans la Bible.

Par exemple, les dons de guérison, ce n’est pas les dons d’amélioration occasionnelle, hein, c’est: tu es guéri.

Même un médecin peut se pencher en disant: "Wou, il y a quelque chose qui a eu lieu."

Ça, c’est un don de guérison.

Voilà.

Conclusion et recommandations

Écoute, je suis sûr qu’il y a plein d’autres choses qui te laissent encore à rechercher, à vouloir rechercher un petit peu plus de précision.

Euh, si la position cessationniste t’intrigue, ben je te propose de te procurer ce livre que je viens d’écrire.

Je peux en parler librement, hein, je ne prends pas de droits d’auteur, donc ce n’est pas pour ma poche.

Mais il s’intitule Le Saint-Esprit et les dons spirituels en jeu actuel.

Et puis, ben je vous propose de laisser vos commentaires.

Ce sera intéressant de savoir un peu où sont les uns et les autres.

Euh, et puis je… je… j’aimerais terminer par ce mot: je connais des chrétiens authentiques, déprimés parce qu’ils ne parlent pas en langue, et ça me désole.

Si tu as Christ, tu as tout.

Si tu n’as pas Christ, tu n’as rien.

Et les langues, les langues sont juste un don parmi d’autres.

Ce n’est pas un don obligatoire, et ce n’est pas un don qui montre que tu as le Saint-Esprit.

Parce que le fruit de l’Esprit, ça fait tout autant partie de ce que Dieu voudrait faire naître en nous.

Et si l’on est, euh, euh, chrétien, on est dans le corps du Christ.

Et 1 Corinthiens 12.13 nous dit:

*Nous sommes donc baptisés du corps du Christ. (*1 Corinthiens 12.13)

Pire, il y a certaines personnes qui s’imaginent qu’ils sont chrétiens parce qu’ils parlent en langue.

C’est juste trop dommage.

Euh, euh, ouais, c’est pas, c’est pas la nature de ce don.

Alors, de façon très, très concrète, Paul nous dit la chose suivante:

*En effet, que nous soyons Juifs ou Grecs, esclaves ou libres, nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps, et nous avons bu un seul Esprit. (*1 Corinthiens 12.13)

Tu vois, si tu fais partie du corps du Christ, tu es chrétien.

Et si tu fais partie du corps du Christ, tu es donc baptisé dans un seul Esprit.

Tu as tout.

Tu es enfant de Dieu.

Et, euh, la seule chose que Dieu demande à l’humanité qui nous entoure, c’est de naître de nouveau, c’est de se repentir de ses péchés dans la foi en ce que Jésus a fait à la croix.

Et ça, c’est ce qui compte, et ce qui est important.

Euh, parce que sans ça, il n’y a aucune relation à Dieu.

Le parler en langue est une… et puis les dons spirituels sont une activité seconde.

On peut avoir un avis différent là-dessus, mais ce qui compte et ce qui est central, c’est que tu crois que Jésus est Dieu le Fils sur terre pour mourir sur nos péchés, euh, pour mourir pour nos péchés, et pour nous mener avec lui à sa résurrection auprès de Dieu.

Et j’espère que c’est une réalité qui te bouleverse, te… te touche, et… et à laquelle tu as répondu par la foi.

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