Nous voyons la maladie ou les différents maux qui nous atteignent comme des conséquences de la chute, mais pouvons-nous profiter des progrès de la médecine, ou doit-on accepter ce qui nous arrive comme étant la volonté de Dieu? Dans cet épisode, Florent nous propose une approche biblique, pour répondre à cette question éthique.
Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible, une question à la fois.
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Transcription:
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La question qui nous préoccupe pour cet épisode est la suivante:
Bonjour Florent, une question pour un pasteur vous répond: Si j'ai besoin d'une transplantation cardiaque et que l'on me propose un nouveau coeur, dois-je accepter les progrès de la médecine et vivre peut-être plus longtemps que ce qui m'était imparti Ou dois-je accepter la volonté de Dieu et rester avec mon coeur malade au risque de mourir si telle est la volonté de Dieu
Écoute, c'est une super question d’éthique. Alors il y a pas mal d'éléments à considérer pour répondre à cela, et je sais que je dois rester succinct pour ce podcast. Quelques remarques par rapport à ta question qui permettront, j'espère, de balayer les aspects de cette question éthique. La première, c'est que nous devons faire au mieux pour mitiger les effets de la chute. Alors quand je parle de la chute, je parle de quoi La Bible nous dit que Dieu crée un monde parfait dans lequel il y avait une responsabilité, en fait il y en avait deux.
La première c'était de profiter de la vie, c'est le premier commandement, profiter de tout ce que Dieu a créé, et puis il y avait une restriction qui était de ne pas prendre du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Ce n'est pas que le fruit était un poison, ce n'est pas que le fruit était une méchanceté de la part de Dieu, mais que le fruit était ce qui allait révéler si l'homme choisirait le bien ou le mal de façon autonome ou s'il ferait confiance à Dieu. Quelle confiance ferait-il à ce que Dieu dit? On connaît ce qui s'est passé, nous aurions fait la même chose. C'est Adam qui est tenu pour responsable de cela, et la chute donc de cette relation, la rupture des relations entre Dieu et les hommes est consommée avec une série de conséquences.
La terre produit non seulement des choses bonnes comme avant, mais aussi des chardons, l'enfantement se fait dans la douleur, et c'est à la sueur de notre front que l'on doit gagner notre pain. Alors, avec la question que tu poses, est-ce qu'il faut minimiser les effets, les impacts de la malédiction issue de la rupture des relations entre Dieu et les hommes, du péché des hommes? Et ma réponse est oui. Des hommes? Et ma réponse est oui.
Si nous ne le faisons pas, il n'y aura que des chardons sur nos cultures. L'homme doit agir pour minimiser la place des orties et des chardons, pour pouvoir obtenir une alimentation qui va permettre à l'ensemble de la planète de vivre sans protection des troupeaux. Il n'y aura plus de moutons et de bovins, mais il n'y aura que des loups et des ours selon les endroits où vous habitez. Il n'y aurait évidemment plus d'air conditionné, ce qui serait pour certains une joie, et pour d'autres un calvaire, une calamité. Et puis bien sûr, pour les accouchements, et bien il faudrait revenir à des temps où, je ne sais plus quelle étaient les statistiques, mais on mourait très souvent en couches, et c'était très dangereux d'être une femme et d'accoucher.
Et on s'interdirait les péridurales, et on s'interdirait les préparations à l'accouchement. Non, ce n'est pas du tout le monde dans lequel nous vivons, et à juste titre. Et comment savons-nous que c'est légitime Et bien on voit, et c'est peut-être l'exemple le plus probant, c'est la manière dont Jésus vient guérir, soulager, aimer. Et on voit même dans le Nouveau Testament des exhortations qui sont de l'ordre médical, on en voit une et on en a plein aussi dans l'Ancien Testament avec la loi, mais on a cette exhortation intéressante où Paul dit à à cause de tes maladies d'estomac, asthéniens en grec, à cause de tes maladies d'estomac, et bien il faudrait que tu prennes un peu de vin aussi, pas simplement que de l'eau. L'eau à l'époque en plus, n'était pas très très saine à boire.
Et on se rend compte combien Dieu est bon dans sa création, parce qu'il permet que certaines substances aient un impact sur notre corps. Si vous prenez de l'acide acétyl-salicylique, je frime, c'est de l'aspirine, et bien vous allez avoir des conséquences positives sur les restrictions de vos veines et artères, et qui font qu'il y aura moins de maux de tête. Tu vois là dans ma description que je ne suis pas médecin, mais tu vois de quoi je veux parler. Et donc, nous ne sommes pas dans un environnement maudit, dans lequel on doit naviguer sans la possibilité de minimiser au mieux, sans que ce ne soit jamais parfait, les conséquences de la chute. C'est une bonne chose d'y réfléchir, et c'est une bonne chose de se poser la question des meilleures pratiques pour pouvoir réaliser une agriculture saine, durable, pour pouvoir réaliser une vie saine, qui n'abîme pas le corps, etc, etc.
Deuxième remarque Dieu est souverain, mais sa souveraineté ne nous induit jamais à un comportement prescriptif à ce sujet. Je m'explique. C'est vrai que la souveraineté de Dieu est notoirement difficile à articuler avec la liberté humaine. J'en ai parlé dans d'autres podcasts, donc je ne vais pas trop les détailler, mais la souveraineté de Dieu n'est jamais un fatalisme, et certainement pas une prescription. Nulle part dans la Bible, il est enseigné parce que Dieu est souverain, ne faites rien.
Il y a une fois dans le livre de l'Exode où les Juifs acculés à la mer, Dieu dit ne faites rien, voyez la délivrance de l'Éternel, mais on est dans un contexte extrêmement précis de l'intervention de Dieu. On ne dit jamais par exemple dans la Bible, parce que Dieu est souverain, arrêtez de prier ça sert à rien. Au contraire, la Bible dit l'inverse. Parce que Dieu est souverain, on prie, parce que Dieu peut agir. Parce que Dieu est souverain, on agit tout en se confiant à un Dieu qui motive autant nos prières, nos coeurs, notre action, et qui dirige les effets de notre action.
On compte sur sa souveraineté pour faire réussir les choses que nous entreprenons. En sorte que ce n'est jamais, jamais, jamais une bonne idée d'opposer la souveraineté de Dieu et la responsabilité de l'homme et notre action, les deux vont de Père. Dieu est souverain dans l'évangélisation, donc je peux parler de Christ, donc je prie pour Christ, donc je témoigne de Christ. Je suis impliqué de cœur et d'âme et de passion, parce que Dieu utilise ces éléments pour accomplir son projet. Alors certains s'amusent à ce dilemme, et par exemple ils vont poser la question: ah, la Bible dit que nos jours sont comptés, mais si j'arrête de manger, est-ce que je vais raccourcir mes jours?
Qu'en est-il de la souveraineté de Dieu? La Bible dit tais-toi et mange, enfin ce n'est pas la bonne question. Et bien sûr que si tu t'arrêtes de manger et que tu meurs, quelque part tu ne surprendras pas Dieu, parce que Dieu sait exactement comment les choses sont ordonnées. Dès le début de l'éternité, on parle ici du décret de Dieu qui est un plan unifié. Tout ce qui a lieu fait partie de son projet.
Et puis, et alors je sais que ça choque quand j'en parle en ces termes, mais la Bible maintient clairement non seulement la notion d'un Dieu souverain et la responsabilité des hommes. Il y a deux textes qui sont magistraux à ce sujet, mais il y en a plein d'autres, mais que je parce que je les connais bien et que je les aime beaucoup. Le premier se trouve en Actes 4.27-28. Il s'agit de la mort de Christ, et les apôtres prient après avoir été relâchés de prison, pardon. Et il dit ceci Car en vérité, contre ton saint serviteur Jésus, à qui tu as donné l'onction, Hérode et Ponce Pilate se sont ligués dans cette ville avec les nations, avec les peuples d'Israël, pour faire tout ce que ta main et ton conseil avaient déterminé d'avance.
Je ne sais pas si tu as remarqué, ce sont bien des hommes Hérode et Ponce Pilate qui se sont ligués contre Jésus. Ce sont eux qui ont condamné Jésus à mort. Ce sont eux qui ont pris la responsabilité d'agir selon les prérogatives qui étaient les Ah oui, mais pour faire Ah oui, mais pour faire tout ce que ta main et ton conseil avaient déterminé d'avance. Et donc on voit un projet qui est complet avec des êtres humains qui sont responsables de leurs actes. Un autre texte qui m'interpelle souvent, c'est celui de Jérémie 51.20 à 24.
Il est question ici des ravages de Nebouquin-Nezzar. Nebouquin-Nezzar, tyran de Babylone, conquérant guerrier, et qui a envahi le royaume de Juda, emmené en captivité l'élite du royaume de Juda, et qui a été à l'origine de cet exil qui a duré soixante-dix ans. Et Dieu dit à à de jugements que Dieu a réalisés par Nebucadnetsar. Et on pourrait se dire, oh le pauvre Nebucadnetsar, il est parti au combat poussé par Dieu contre sa volonté, ce n'était pas de sa faute. Mais regardez comment le texte se conclut au verset 24 Je rendrai à Babylone et à tous les habitants de la Chaldée, tout le mal qu'ils ont fait à Sion sous vos yeux oracle de l'Éternel.
Mais là, il y a quelque chose de saisissant, c'est qu'on réalise que si Nebucadnetsar est parti en campagne pour faire du mal, ce n'est pas parce que Dieu le conduisait à cela contre sa volonté, mais qu'au contraire, ça correspondait pleinement à son cœur, ses dispositions d'esprit, ses compétences. C'était un guerrier, guerrier sanguinaire, mais Dieu dit je rendrai à Babylone, et à tous les habitants de la Chaldée, tout le mal qu'ils ont fait à Sion. Donc la souveraineté de Dieu est toujours liée, ne dédouane en rien de la responsabilité que nous avons. Et en fait, l'essence de la vie chrétienne, c'est de vivre sagement selon Dieu. C'est ça la sagesse que l'on trouve dans Proverbes, la sagesse de la vie chrétienne, c'est vivre devant Dieu, devant la face du Seigneur.
Oui, un Dieu qui est souverain, non, cette souveraineté n'engendre aucun fatalisme, je vais prendre les meilleures décisions qui sont devant moi. Alors maintenant, il va falloir réfléchir à cette question plus précise est-ce que c'est intéressant pour toi d'accepter une greffe de coeur? Et là, il y a plein de considérations, on va discuter un petit peu de l'éthique de ces aspects dans un instant, Mais j'aimerais souligner que pour ceux qui sont disciples de Jésus-Christ, le paradis n'est pas une punition. C'est-à-dire que partir de cette terre vers le Christ, c'est une délivrance. L'apôtre Paul en parle ainsi, l'apôtre Pierre en parle ainsi.
Pierre qui savait qu'il allait bientôt partir de cette tente en parlant de son corps. Le corps est une tente magnifique, nous sommes tressés à cette tente indivisible de notre âme pendant le temps de notre existence terrestre. A la mort, les deux se séparent et nous allons auprès de Dieu. Je m'étonne parfois combien certaines personnes s'accrochent à la vie, des disciples de Christ s'accrochent à la vie, une semaine de plus, une journée de plus, alors que le paradis les attend, alors que Jésus leur prépare une place depuis deux mille ans, ça devrait être assez joli. Donc, la réflexion doit être très très ouverte, et je me dis c'est parfois dommage de voir cet acharnement à vivre quand le ciel est une bonne chose.
Mais ce n'est pas encore complet comme raisonnement. Mais je pense à Ézéchias qui demande quinze ans de plus, ou qui demande à prolonger sa vie, qui est tout triste d'être malade, et effectivement il obtient une prolongation de vie, mais ça ne se termine pas forcément si bien que ça. Il aurait pu faire l'économie de certains aspects de sa vie. Alors parlons brièvement des dons d'organes avant de réfléchir à la question éthique qui te préoccupe directement, je sais que je fais un peu de suspense à tout répondre, mais juste pour savoir quand on parle de don d'organes, si jamais tu veux en savoir plus, il faut quand même distinguer le don de tissu comme le sang par exemple, le don d'un organe comme le coeur par exemple. Manifestement on peut se séparer d'un peu de tissu, on ne peut pas se séparer d'un organe comme le coeur.
Et puis il faut distinguer aussi les dons sur cadavres, on peut prélever par exemple une cornée, un poumon, un coeur, un rein etc. Sur un cadavre. Il faut les distinguer des dons sur les personnes vivantes, un rein par exemple, en sachant que les dons d'une personne vivante sont extrêmement restreintes par la loi. Les donneurs vivants pour des organes doivent être majeurs, ne peuvent être que père, mère, fils, fille, frère ou soeur du receveur. Parfois le conjoint est autorisé à la donner.
Le consentement qui est révocable d'ailleurs doit être exprimé devant le tribunal de grande instance, si mes compréhensions du sujet sont bonnes. Il faut aussi savoir qu'en France, chaque individu est présumé d'honneur depuis la loi de décembre on part du principe du consentement, on part du principe que c'est gratuit, on part du principe que c'est anonyme. Si vous ne voulez pas que votre corps soit utilisé pour des greffes, il faut le signaler sur le registre national des refus, mais il faut savoir que les besoins sont immenses, et il me semble que la Bible nous dit ce qui est chair est chair, ce qui est esprit est esprit. Lorsque nous mourrons, nous laissons notre corps qui va rejoindre la terre, je pense que s'il peut être utile dans l'occasion de greffe, c'est une très bonne chose, c'est un acte qui reflète une dimension de bienveillance à l'égard des autres, et je crois que c'est une bonne chose. En 2015, donc mes chiffres ne sont pas très très récents, presque dix ans, il y avait vingt-et-un, vingt-et-un mille quatre cent soixante-quatre personnes en attente de don d'organes, et seulement cinq mille sept cent quarante-six ont été greffés au cours de cette année.
Donc la proportion finalement est très basse, même si les chiffres sont en augmentation sensible. Alors si tu veux lire un excellent traitement de la question, je te propose de lire au sein du livre Vivre en chrétien aujourd'hui, publié par la maison de la Bible, qui était rédigé sous la direction de Nisus, Oleknovitch et Schweitzer, un livre qui concerne l'éthique, qui est à toute une section sur le don d'organes. Mais il me semble qu'il n'y a rien qui contredise la notion de don d'organes, et donc la notion de réception du don d'organes. Mais ceci dit, et j'en viens à la conclusion avec la question de l'éthique, il me semble que l'éthique biblique est une éthique d'amour. Et donc, il va falloir réfléchir à est-ce que dans la position qui est la mienne, il est préférable que moi je bénéficie d'un don d'organes pour pouvoir continuer de vivre et d'aimer notamment.
Donc ça peut être une question de l'âge de l'individu concerné, ça peut être une question de son rôle et de la dépendance d'autres personnes de sa situation. Il peut y avoir une personne avec un certain nombre d'enfants à charge, et si jamais part de cette terre, ça met beaucoup de gens dans la mouise. Alors qu'une personne qui peut-être a cheminé sur cette terre suffisamment longtemps, est moins dans une, surtout si les disciples de Christ, est peut-être moins dans le registre. Alors il y a toute la tristesse de partir de ceux que l'on aime, à fait légitime. Il y a cet aspect que l'on va vers la mort que l'on ne connaît pas, puisqu'on n'a jamais encore expérimenté, tout à fait légitime.
Il y a toutes ces questions qu'il faut bénéficier, mais il faut vraiment réaliser que l'éthique qui nous permet de prendre ces décisions se fonde d'abord sur l'idée de tu aimeras Dieu de tout ton coeur et ton prochain comme toi-même. Donc comment est-ce que l'on va pondérer un peu l'ensemble des exigences qui pèsent sur soi, sur la société et sur les autres, doit présider, peut-être en famille avec nos proches, à cette réflexion et à cette décision, en sachant qu'elle est éminemment émotionnelle et qu'il n'est pas toujours facile d'en parler. Normalement, si l'on est en Christ, la possibilité de parler de la mort doit faire partie de nos privilèges, et si on a vraiment une peur déraisonnable de la mort, c'est l'occasion de se plonger dans l'écriture, c'est l'occasion de parler avec des frères et soeurs, peut-être avec des anciens, c'est l'occasion de lire des livres à ce sujet. Vincent Rébillé-Borgella a écrit un livre sur la mort, Timothée Keller en a écrit également un, et ça peut être des points de repères qui nous permettent de cheminer sur la réflexion et d'être apaisé vis-à-vis de cette question. Alors j'espère en tout cas avoir montré que non, ça ne se raisonne pas en termes de souveraineté de Dieu, donc de fatalisme, mais ça se raisonne en fonction de l'amour, l'amour du prochain, l'amour de Dieu, et peut-être qu'il faut absolument, avec conviction, que tu prennes cette greffe si tu as l'occasion de la recevoir, ou bien au contraire, que tu prépares à un autre développement de vie.
Je ne connais pas la situation et ton contexte, et je ne suis pas d'ailleurs à même de donner des directives à ce sujet, c'est éminemment personnel, éminemment, c'est une réflexion à mener encore une fois en groupe, petit groupe, groupe familial, le médecin, médecin traitant, réfléchir aussi aux pour et aux contres, aux astreintes qui viendront avec, parce que évidemment ce ne sont pas des actes faciles pour pour l'organisme. Mais Mais je sais que je connais des gens bien-aimés, qui ont bénéficié de greffes depuis des décennies, et que c'est un cadeau extraordinaire qui leur a donné non seulement une deuxième vie, mais en plus, et je trouve que c'est magnifique, c'est une grâce de vivre dans un siècle et dans un pays où ces choses sont possibles. Alors pour conclure, j'aimerais aussi prendre un petit peu de recul par rapport à la question que tu poses, en faisant la remarque suivante, c'est que, et ce n'est pas la question que tu poses, donc je voudrais vraiment aller au-delà de la question. On est dans une ère où on essaye de devenir immortel, certaines personnes ont vraiment mis d'ailleurs cet objectif en avant. Il paraît que Walt Disney s'est fait cryogéniser donc le fameux fondateur de cet empire, fondateur de la, de cet empire, et et puis ça s'est mal passé en fait, les conditions hygiéniques ont été telles que finalement, il a, sont encore complètement, il n'a pas pu rester congelé, c'est parti en vrille, et donc il ne sera jamais ressuscité, ça c'est clair.
Mais ça pose la question de savoir ok, si je peux changer mon cœur, et puis ensuite changer mes reins, et puis ensuite changer mes bras, puis ma tête, puis mon cerveau, et puis tout ça, et puis tout ça, et puis Mais en fait, en réalité, hélas, une, deux, trois greffes, trois greffes de coeur, ne donneront pas l'immortalité. On a besoin de quelque chose de plus, et des siècles avant que ne vienne Jésus, le prophète Ézéchiel dit quelque chose de fascinant au sujet justement du Messie qui allait venir. Et Dieu dit: Je vous donnerai un coeur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau, je retirerai de votre corps le coeur de pierre et je vous donnerai un coeur de chair. C'est mon esprit que je mettrai en vous, alors je vous ferai suivre mes prescriptions, et garder, respecter mes règles. Fin de la citation.
Il y a quelque chose d'extraordinaire qui nous est promis, et qui n'est pas de l'ordre de l'immortalité par le renouveau du corps, avec greffe, greffe, médicaments, médicaments, interventions chirurgicales ou autres. C'est le renouveau d'abord du coeur, parce que le problème de notre mortalité, elle vient du fait que nous sommes séparés de Dieu, et qu'avant de chercher l'immortalité du corps, il faut probablement chercher l'immortalité du coeur. Et Dieu donne un nouveau coeur, Dieu donne une vie éternelle. Jésus le fils, alors qu'il s'apprêtait à rejoindre la gloire du Père au sein de cette Trinité majestueuse qui se célébrait pendant toute l'éternité durant, il dit la vie éternelle c'est qu'ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé, qui était bien sûr Jésus-Christ. Et donc ce que Dieu propose, c'est avant tout de le connaître lui, en sorte que ça donne une vie nouvelle, une vie éternelle, fondée sur le pardon que Dieu nous offre dans le sacrifice de son fils à la croix, dans la repentance et la foi que l'on peut placer en lui, en sachant que tout brisé que nous sommes, tout incapable que nous sommes, nous pouvons recevoir de lui, pas mériter de lui, recevoir de lui un coeur nouveau.
C'est exactement la promesse qui nous est faite en Ézéchiel 36. Jésus nous dit en Jean chapitre 15 verset 13: Il n'y a pas de plus grand amour que de donner votre vie pour vos amis. La bonne nouvelle, c'est que Jésus l'a fait pour ceux qu'il sauve. Il a donné sa vie en sacrifice, ce n'est pas une greffe qui nous sauve, c'est une greffe de coeur spirituel qu'il nous accorde, et il nous invite réellement à placer notre confiance en nous, plutôt que de placer notre confiance dans nos performances, dans notre religion, dans notre appartenance à une église, à un baptême ou je ne sais quoi, mais plutôt de dire Seigneur, me voici mortel à cause de mes péchés, j'ai besoin de renouveau et je crois que tu es celui qui peut renouveler mon cœur par cette relation et cette relation qui naît de la repentance et de la foi. Voilà j'espère avoir répondu à ta question.
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