Que feriez-vous si vous saviez que la fin du monde approche? Jésus nous prévient qu’il reviendra comme un voleur dans la nuit et que personne ne s’y attendra. Alors, comment se préparer pour son retour?
La plupart des blogueurs TPSG sont également pasteurs. Aujourd’hui, tu peux toi aussi bénéficier de leurs enseignements grâce à notre podcast Prédications TPSG. Ces prédications, qui se veulent résolument textuelles et christocentriques, te feront redécouvrir le sens profond des Écritures et nourriront ta foi en Christ.
Transcription de la prédication
Cette transcription a été générée automatiquement, n’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou incohérence qui nous aurait échappé.
Bonjour à tous, c'est un plaisir de se retrouver ce matin et d'ouvrir la parole ensemble. La dernière fois, enfin une des fois précédentes où j'ai prêché, je vous ai parlé d'intelligence artificielle. Je vous ai même montré un exemple, je ne sais pas si vous vous souvenez. Pour ceux qui étaient là, j'avais demandé à l'intelligence artificielle de générer une image à partir de texte.
Je ne sais pas si vous avez testé, mais il y a un nouveau moteur qui est sorti récemment pour générer des images à partir de textes. Il est encore plus bluffant; c'est absolument extraordinaire ce que l'on peut faire. Et puis, ces dernières semaines, on a beaucoup entendu parler de ChatGPT, qui est une intelligence artificielle conversationnelle. Vous pouvez lui dire par exemple: “Dans mon frigo, j'ai deux tomates et quatre navets. Dis-moi une recette que je peux faire en moins de 10 minutes pour quatre personnes” et instantanément, l'intelligence artificielle vous sort une recette avec ces ingrédients en moins de 10 minutes pour quatre personnes. Merveilleux, n'est-ce pas?
Cependant, cette semaine, on a appris que l'Italie avait interdit ChatGPT parce qu'ils craignent, en fait, un scénario à la Terminator 2, où l'intelligence artificielle prendrait les humains comme une menace potentielle pour sa propre survie. Là, on est passé de la science-fiction des années 90 à la réalité de 2023.
On se pose donc la question: que doit-on faire de cette technologie et comment réguler tout cela? Elon Musk va même jusqu'à dire que, selon lui, l'intelligence artificielle est parmi les trois menaces les plus dangereuses pour la survie de l'humanité et que, si rien n'est fait rapidement, l'intelligence artificielle causera certainement la fin de l'humanité.
Une question à vous poser ce matin: que feriez-vous si vous saviez que la fin du monde approche?
Prenons ensemble la première lettre de Paul aux Thessaloniciens et lisons dans le chapitre 5. Je vais lire les 11 premiers versets. Un Thessaloniciens 5, versets 1 à 11:
En ce qui concerne les temps et les moments, frères et sœurs, il n'est pas besoin qu'on vous écrive à ce sujet. En effet, vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les hommes diront 'paix et sécurité', alors une ruine soudaine fondra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte; ils n'y échapperont pas. Mais vous, frères et sœurs, vous n'êtes pas dans les ténèbres pour que ce jour vous surprenne comme un voleur. Vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour; nous ne sommes ni de la nuit ni des ténèbres. Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. En effet, ceux qui dorment, dorment la nuit; et ceux qui s'enivrent, s'enivrent la nuit. Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, revêtons la cuirasse de la foi et de l'amour, et ayons pour casque l'espérance du salut. En effet, Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, qui est mort pour nous afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui. C'est pourquoi, encouragez-vous les uns les autres et édifiez-vous mutuellement, comme vous le faites déjà.
1. Le jour du Seigneur arrive certainement (v. 1-3)
Voilà ce que je crois que le texte de ce matin veut nous dire aujourd'hui: le jour du Seigneur arrive certainement, marchons dans la lumière en attendant.
Paul aborde ici une autre question des Thessaloniciens. "En ce qui concerne" introduit une question que les Thessaloniciens ont posée à Paul dans le passage précédent. Il répond à leur interrogation sur ceux qui sont morts, et en particulier la question sur la résurrection: “Mais qu'en est-il de la résurrection de ceux qui sont déjà morts?” Ici, la question est posée par rapport à la venue du Jour du Seigneur.
Alors, peut-être un petit détour pour expliquer cette expression du jour du Seigneur. Qu'est-ce que c'est? Le jour du Seigneur est une expression, un motif que l'on retrouve chez les prophètes de l'Ancien Testament. Par exemple, Ésaïe avertit:
Gémissez, car le jour de l'Éternel est proche; il vient comme un ravage du Tout-Puissant.
Le prophète Amos déclare:
Malheur à ceux qui désirent le jour de l'Éternel. Qu'attendez-vous du jour de l'Éternel? Il sera ténèbres et non lumière.
“C'est un jour terrible” nous dit Joël, “un jour redoutable” nous dit Malachie.
En fait, le jour du Seigneur, c'était vraiment l'espérance du peuple de Dieu. C'était le jour annoncé que Dieu avait promis à son peuple, le jour où Il reviendrait triomphant sur terre pour délivrer définitivement son peuple en battant ses ennemis. Le jour où Dieu viendrait habiter au milieu de son peuple, où Il serait leur Dieu et ils seraient Son peuple, et ils habiteraient pour toujours dans Sa présence, dans le pays que Dieu leur avait promis. Le jour du Seigneur, c'est la fin de l'histoire pour le peuple de l'Ancien Testament, c'est le jour où la fin est sonnée, le jour où Dieu finalement achève l'histoire de la rédemption, ce salut qu'Il a commencé et qui définitivement purifie le peuple pour que le peuple puisse vivre dans la présence de Dieu. Voilà ce qu'est le jour du Seigneur. Mais en même temps, c'est un jour terrible pour les ennemis de Dieu, un jour de jugement.
Dans le Nouveau Testament, le jour de l'Éternel devient le jour du Seigneur Jésus. Les apôtres du Nouveau Testament font le transfert entre le jour de l'Éternel, qui était l'espérance pour le peuple de l'Ancien Testament, et le jour du Seigneur Jésus. Quand Il reviendra, tout ce que Dieu avait prévu pour le jour de l'Éternel s'accomplira au retour de Jésus-Christ.
On voit que le texte de ce matin commence par "en ce qui concerne les temps et les moments." Apparemment, les Thessaloniciens voulaient savoir quand ce jour allait arriver, quand Jésus allait revenir pour instaurer Son règne, pour instaurer Son royaume. Quand est-ce que le roi allait revenir en gloire au milieu de Son peuple? Alors, pourquoi voulaient-ils savoir cela? Pourquoi se posaient-ils cette question des temps et des moments du retour de Christ?
Peut-être que l'une des raisons est qu'ils souffraient. Dans la lettre, au chapitre 1, on apprend que les Thessaloniciens souffrent d'une forme de persécution. Ils voulaient tout simplement savoir quand ils allaient être délivrés de cette souffrance. Le jour où le Seigneur revient, le Seigneur Jésus, c'est un jour terrible pour ceux qui ne Le connaissent pas, mais c'est un jour de joie, un jour de célébration, un jour de victoire.
Enfin le roi revient. Enfin le roi va nous délivrer de notre péché. Enfin, le roi vient triompher définitivement de ses ennemis. Enfin, le roi anéantit la mort et le péché. Il vient habiter au milieu de nous et nous pouvons jouir de sa présence dans l'éternité. Dans la souffrance, quelle plus grande consolation et quelle plus grande espérance que d'attendre ce jour où nous serons délivrés de tous nos maux, de tout ce qui nous accable? Nous serons dans la présence de Jésus.
La suite du texte donne peut-être une autre raison, et les deux sont probablement liées. Peut-être que les Thessaloniciens avaient peur de ne pas être prêts, et si Christ revenait, que nous ne soyons pas prêts. Et si nous voulions nous préparer pour ce jour, mais que finalement, Christ revenait et nous ne nous trouvions pas prêts? Alors, il est plus facile de se préparer quand il doit revenir, n'est-ce pas? D'où la question des Thessaloniciens.
Régulièrement, des pseudo-prophètes annoncent une date pour le retour de Jésus. Ça fait beaucoup de vues sur YouTube, n'est-ce pas? C'est une question que beaucoup de gens se posent, et souvent, ces prophètes se basent sur des savants calculs. Alors, pas si ça que ça soit, et comme à chaque fois, les calculs ne sont pas bons, on trouve une autre formule. Mais Jésus l'avait annoncé:
Pour ce qui est du jour et de l'heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul.
À la résurrection, les disciples demandent, au début du livre des Actes, à Jésus: “Mais quand est-ce que ton royaume viendra?” Et Jésus répond:
Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité.
Donc, petit conseil: si quelqu'un vous annonce une date concernant le retour de Jésus, dites-lui de se taire et arrêtez de l'écouter.
Paul rappelle dans notre texte, et il reprend là une parole de notre Seigneur:
Le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit.
On ne sait pas quand ce sera, un jugement inattendu. Dans la deuxième lettre aux Thessaloniciens, qu'on verra dans quelques semaines, on voit que apparemment, certains ont suggéré que le jour du Seigneur était déjà là. Mais Paul rappelle aux Thessaloniciens que ce n'est pas possible, il faut que certaines choses se passent avant. Et il parle dans sa deuxième lettre de l'homme de péché, un homme qui représente la révolte suprême contre Dieu. Cet homme doit venir avant le jour du Seigneur. Et donc, Christ ne reviendra pas n'importe quand, dans le sens où certains événements doivent se passer, des signes doivent précéder sa venue. Mais en même temps, Paul nous rappelle que quand Christ reviendra, ce sera soudain, qu'on ne peut pas prévoir précisément la date de son retour. Impossible de le prévoir, impossible de l'annoncer. C'est ce que Paul souligne:
Quand les hommes diront paix et sécurité, alors une ruine fondera sur eux.
Là, il y a bien sûr une ironie, paix et sécurité. C'était un slogan dans l'Empire romain, qui se targuait justement de maintenir une certaine paix dans tout l'Empire. Et Paul dit:
Mais ce sera quand tous les hommes diront paix et sécurité que Christ reviendra.
On ne pourra pas le prévoir.
Est-ce que vous vous rappelez ce que vous faisiez le 22 mars à 15h50? C'était un mercredi. J'étais allongé sur le canapé de mon salon, en train de travailler dur, je me reposais, et là, une voiture a percuté la maison. Je me lève, je vais voir dehors, il n'y a pas de voiture, et je me demande ce qui s'est passé. J'ai pensé que la voisine avait été projetée contre le mur, mais je n'ai rien entendu derrière, apparemment elle allait bien. Et plus tard, Alexandra revient, elle me dit: “T’as senti le tremblement de terre?” Je dis: “Ouais, je l'ai senti.” Une seconde avant, j'étais tranquillement allongé et la terre a tremblé.
Un jour, alors que les hommes se croient à l'abri, Christ va venir pour juger tous les hommes, et l'insouciance va faire place à l'angoisse. Jésus explique dans l'Évangile selon Matthieu ce qui est arrivé à l'époque de Noé arrivera de même au retour du Fils de l'homme. En effet, dans les jours précédant le déluge, les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé est entré dans l'arche. Ils ne se sont doutés de rien jusqu'à ce que le déluge vienne et les emporte tous. Il en ira de même au retour du Fils de l'homme.
Ce jour-là, nous dit Paul, tout ce qui fait la confiance des hommes sera illusoire face au jugement de Dieu. Mes amis, rien, rien ne peut nous garder du jugement de Dieu, sinon Dieu lui-même. Rien ne peut nous garder de la colère de Dieu, sinon la grâce de Dieu. Tout ce que les hommes ont construit comme barrière, tout ce que les hommes ont construit pour se protéger, volera comme une vulgaire tente Quechua dans une tornade.
Ce jour-là, les hommes seront emportés par le jugement de Dieu, comme ils l'ont été du temps de Noé. Et permettez-moi d'insister, parce que le sujet est grave: le texte parle de la ruine au verset 3, il parle de la colère de Dieu au verset 9. Et si ce matin vous vous posez des questions, et si ce matin vous ne vous sentez pas en sécurité auprès de Dieu, courez à lui, à lui. Il est comme une forteresse, nous dit sa parole. Pour ceux qui se confient en lui, ne remettez pas cela à demain, demain vous ne savez pas si Dieu vous donnera le souffle. Aujourd'hui, approchez-vous de lui et confiez-vous en lui.
Comme la femme enceinte ne peut échapper aux douleurs de l'accouchement, les hommes n'échapperont pas au jour du Seigneur. Il est donc inattendu, soudain et inévitable.
2. Marchons dans la lumière en attendant (v. 4-10)
Dans les versets qui suivent, les versets 4 à 10, Paul dresse un contraste entre les ténèbres et la lumière. Et il dit à ses lecteurs:
Vous n'êtes pas dans les ténèbres, vous êtes des enfants de lumière.
Alors, il faut comprendre que dans la Bible, la nuit et le jour ont une portée symbolique. La nuit fait parfois référence au mal, par opposition au jour. La nuit, c'est le moment où les méfaits se commettent, c'était encore vrai à l'époque où l'éclairage public n'existait pas, et souvent on souligne que c'est la nuit que le mal arrive. Jésus a été livré de nuit, et donc là, la nuit et le mal sont opposés à la lumière et à Christ.
Plus que cela, il faut comprendre que Paul est en train de parler ici d'une vision de l'histoire. Dans la pensée juive, l'histoire est découpée en deux grands moments: là où nous présentons comme une période de nuit, de ténèbres, sombre, qui est caractérisée par le mal, et là où vient l'avenir qui doit être inauguré par le Messie, qui est dépeint comme le jour. Et dans l'espérance juive, le jour, c'est le moment où justement, le jour de l'Éternel arrive, et que la nuit fait place au jour, que le mal fait place à la gloire de Dieu, qui vit au milieu de son peuple pour l'éclairer.
La Bible présente Jésus justement comme je lis en Luc, le soleil levant qui nous a visités d'en haut pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort. Et on l'a lu tout à l'heure, Pierre décrit les chrétiens comme ceux que Dieu a appelés des ténèbres à son admirable lumière.
Donc, si je résume, les ténèbres symbolisent le mal, la mauvaise part de l'humanité. Mais Jésus, qui est la lumière de Dieu, est venu éclairer les hommes et inaugurer le jour qui se lève. Mais Jésus, et c'est cela aussi qui a étonné non seulement les apôtres mais aussi ceux qui les écoutent, ne dit pas: "L'histoire n'est pas séparée en deux." Il introduit un troisième temps, un temps en fait où les deux âges présents et à venir se superposent.
Les Juifs attendaient que le Messie arrive et que tout soit réglé d'un coup. Et en gros, la vision de l'histoire, c'était: le monde était mauvais depuis Adam, le Messie arrive, le jour de l'Éternel arrive, les hommes sont jugés et ceux qui se confient en Dieu vivent avec lui sous son règne, dans sa gloire. Mais Jésus vient, et il repart, et il dit à ses disciples: “Je reviendrai.” Et ce soir-là, le jour que vous attendez, mais en attendant, c'est le temps de ma patience.
Est-ce que vous savez pourquoi on trouve des coqs sur les clochers de nos Églises? C'est bizarre, non? Il y a un coq au-dessus des clochers des Églises. Le coq, c'est un vieux symbole chrétien. Le coq, que fait-il? Il chante au lever du jour. Le coq, c'est celui qui annonce le lever du jour. Et ce symbole nous dit que nous, chrétiens, sommes finalement comme des coqs, annonçant le jour qui va se lever. Alors que tous ceux qui sont autour de nous dorment, nous, nous annonçons, parce que nous savons que le jour va se lever. Le coq nous dit: “Un nouveau jour se lève, les ténèbres vont passer et la lumière va arriver.” Et finalement, dans ce temps de la patience que Jésus a inauguré et que Jésus viendra achever à son retour, nous, en tant que chrétiens, nous annonçons la lumière qui arrive, comment? En étant nous-mêmes des lumières. Et c'est ce qu'on a lu tout à l'heure dans Pierre: on est un royaume de prêtres. Le but du prêtre, c'est d'être des médiateurs. Et on annonce les vertus de celui qui nous a appelés des ténèbres à son incroyable lumière.
Donc, quand la Bible aborde, on le voit ici très clairement, quand la Bible aborde la question de la fin des temps, la question du retour de Jésus, elle ne le fait pas pour assouvir notre curiosité, pour qu'on échafaude un petit peu des plans et des calculs savants, pour remettre notre réveil pour ne pas louper quand Jésus reviendra. Le but, ce n'est pas de nous lancer dans des calculs douteux. La question n'est pas chronologique, la question est toujours éthique. La question n'est pas comment savoir quand cela arrivera, mais comment être prêt quand cela arrivera.
Le texte d'aujourd'hui nous donne trois conseils pour être prêts. Premier conseil, les versets 6 à 7: “Veillons et soyons sobres.” Nous devons veiller et être sobres – ce qui est normal en plein jour normalement. Paul insiste pour appuyer le point verset 7:
En effet, ceux qui dorment, dorment la nuit, et ceux qui s'enivrent, s'enivrent la nuit.
Il file la métaphore, il souligne l'indifférence et souligne la débauche de ceux qui ne connaissent pas Dieu. Ils disent: “Mais c'est normal finalement que ceux qui n'aiment pas Dieu ne s'intéressent pas à lui, ne se soucient pas de lui plaire.” Mais Paul nous rappelle ici, comme dans tout le Nouveau Testament: nous faisons ce que nous sommes. Nous sommes des enfants de lumière, alors nous vivons comme des enfants de lumière.
Dieu nous demande simplement de vivre conformément à ce qu'il a fait de nous. Paul nous dit: “Vous voulez être prêts? Faites ce que vous êtes.”
Veiller, c'est éviter tout ce qui nous endort, tout ce qui nous engourdit, comme le froid engourdit nos membres, souvent même sans que l'on s'en rende compte.
Je vous lis un extrait d'un article paru sur un média pas du tout chrétien qui parle des effets des séries sur nous. Qui n'a jamais regardé des séries de temps en temps? Je sais que tous ceux qui ont Internet le font, et que les autres ne l'avouent pas. Je lis l'extrait:
La série est la plus puissante des morphines. Elle nous rend absent au monde, elle nous endort et nous apaise. Et par notre dépendance naturelle au récit, enfouis au plus profond de nous, notre envie de connaître les rebondissements à venir, aussi superficiel soit-il, elle nous y enchaîne.
Tous ceux qui ont un smartphone ont déjà fait l'expérience de regarder du contenu, de scroller et puis finalement on lève la tête et on se rend compte que deux heures sont passées.
Ne croyez pas que ceux qui ne regardent pas des séries ne sont pas concernés. Je peux vous citer quelques séries qui marchent bien. Avec ceux qui regardent la télé, ça marche pour tout le monde. Qu'est-ce qui nous endort? Qu'est-ce qui nous permet de nous échapper et qui parfois nous emporte à la dérive? Voilà de quoi nous devons nous garder.
Paul appelle aussi à la sobriété. Celui qui s'enivre perd ses moyens, mais celui qui est sobre et maître de lui-même, il est alerte, il reste vigilant, il est sur ses gardes, il veille à son comportement, sur la crête de la vie, il fait attention à ne pas glisser et tomber dans la pente de la tentation. Et Pierre utilise la même expression à la fin de sa première lettre:
Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera.
Les enfants de lumière, les chrétiens, n'essayent pas d'échapper à la réalité par un sommeil ou une ivresse qui endorment ou atténuent la dureté de la situation. Ils restent éveillés, ils restent alertes comme des sentinelles. Et c'est le deuxième conseil que Paul nous donne, au verset 8: revêtons l'armure des vertus chrétiennes. Paul ne nous donne pas des choses compliquées, ou des choses mystiques, ou des choses cachées pour être prêt pour le jour du Seigneur. Il nous dit simplement: “Vivez en chrétien.” Voilà ce qui nous définit, et voilà comment nous préparer au retour de Christ, nous dit Paul. Et là encore, ce n'est pas quelque chose de nouveau pour les Thessaloniciens. Il a dit au début de sa lettre:
Nous disons constamment à Dieu toute notre reconnaissance pour vous tous, en faisant de mention de vous dans notre prière. Nous nous rappelons sans cesse l'œuvre de votre foi, le travail de votre amour et la fermeté de votre espérance en notre Seigneur Jésus-Christ devant Dieu, notre Père. L'œuvre de votre foi, le travail de votre amour, la fermeté de votre espérance en notre Seigneur Jésus-Christ.
Foi, espérance, amour. Et Paul nous dit: “Revêtez cela, mettez cela comme un habit, mais aussi comme une armure, pour résister dans les temps mauvais, pour lutter au milieu des ténèbres. Voilà vos armes, voilà ce qui vous gardera.”
Vous le savez déjà, vous le faites déjà, mais continuez, persévérez, et ne croyez pas que vous devez faire autre chose que cela. Ne croyez pas que vous devez faire quelque chose de spécial. Continuez à vous accrocher à Dieu par la foi, continuez à manifester de l'amour les uns pour les autres dans l'Église et en dehors de l'Église, et continuez à nourrir votre espérance pour le jour du Seigneur à venir, qui viendra vous délivrer de tout mal.
Troisième conseil, qui est plus un rappel, plus un encouragement que vraiment un conseil: rappelez-vous votre salut, les versets 9 et 10. Rappelez-vous votre salut. Le jour du Seigneur, on l'a dit, c'est une pièce à deux faces: colère pour les uns, salut pour les autres. C'est ce que Malachie a dit. Je vous lis en Malachie 4:
Voici, le jour vient, ardent comme une fournaise. Tous les hautains et tous les méchants seront comme du chaume. Le jour qui vient les embrasera, dit l'Éternel des armées. Il ne leur laissera ni racine ni rameaux. Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes. Vous sortirez et vous sauterez comme les veaux d'une étable.
Pour ceux qui se croient en sécurité aujourd'hui sans Dieu, la parente tranquillité du présent fera place à la colère à venir. Mais pour les chrétiens, les souffrances du temps présent déboucheront sur la délivrance à venir, et nous pouvons nous rassurer de ce salut à venir. Cette espérance n'est pas un vague espoir; cette espérance est une assurance à laquelle nous nous accrochons comme une ancre pour notre foi. C'est une attente certaine, qui est fondée sur le plan de Dieu.
Regardez le verset 9:
Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ.
Et pour nous rassurer ici, Paul nous assure aujourd'hui que ce qui vous arrive, la persécution, le mal que l'on vous fait, ce n'est pas la manifestation de la colère de Dieu pour vous. Pourquoi? Parce que la colère de Dieu pour vous est retombée sur Christ. Ce qui nous arrive, ce n'est pas que Dieu est en colère contre nous, parce qu'il ne nous a pas destinés à la colère, mais à la possession du salut. Et parfois, nous pouvons croire, parce que nous oublions que la colère de Dieu contre notre péché est retombée sur Christ pour nous, que Dieu est en colère contre nous et qu'il nous punit pour notre péché. Mes amis, Dieu a puni Christ à notre place. Ne croyez pas que ce qui peut vous arriver aujourd'hui ou demain, et les résultats de la colère de Dieu sur votre péché, sa colère, il l'a fait retomber sur Christ.
Un péché que vous avez commis, une situation dans laquelle vous vous trouvez, ne mérite pas la colère de Dieu, quand il l'a déjà déversée sur Christ. Notre assurance n'est pas basée sur l'intensité de nos sentiments, sur la ferveur de notre foi; tout cela peut varier, tout cela peut fluctuer. Mais la volonté de Dieu est immuable, et c'est ce que rappelle Paul ici: celui qui s'est engagé pour nous, Dieu, nous mènera à bon port, et rien ni personne ne pourra nous séparer de son amour. Il nous a destinés à la possession de notre salut, il nous a élus de toute éternité pour être ses enfants bien-aimés et partager la gloire à venir, et vivre pour toujours avec lui.
Voilà ce à quoi nous sommes destinés. Le verset 10 nous parle d'une attente certaine, parce qu'elle est fondée sur l'œuvre de Christ. Parce que Christ est mort pour nous, à notre place, afin que que nous veillions, ou que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui. Ici, Paul change peut-être la métaphore de "veiller" et "dormir", et reprend la métaphore de veiller et dormir, être vivant ou être mort du passage précédent. Il rassure encore les Thessaloniciens: vous rappelez-vous, ils se posaient la question dans le passage précédent: “Mais qu'en sera-t-il de ceux qui sont morts à la résurrection, et est-ce qu'ils vont aussi ressusciter?”
Paul le rappelle: ceux qui sont encore vivants quand Christ reviendra, et ceux qui sont déjà morts quand Christ reviendra, tous, nous vivrons avec lui. Ne craignons pas la mort, parce que la mort n'a plus d'emprise sur nous, parce que Christ l'a vaincue à la croix. Et nous pouvons avancer dans les difficultés, nous pouvons avancer dans la persécution, nous pouvons vivre tout ce que tu as prévu pour nous, parce que nous savons qu'un jour, nous vivrons avec lui, aussi certainement que l'œuvre de Christ est complète, totale, parfaite, et qu'il a tout accompli.
Encourageons-nous (v. 11)
J'ai commencé avec la question: Que feriez-vous si vous saviez que la fin du monde approche? Je ne sais pas ce que vous avez répondu dans votre tête. Peut-être certains sont pointilleux, et se demandent si cela dépend du fait que la fin du monde est pour demain ou dans 10 mois. Regardez comment Paul conclut sur la question du jour du Seigneur. La question au début concerne les temps, les moments du Jour du Seigneur. Regardez sa conclusion:
C'est pourquoi encouragez-vous les uns les autres, et édifiez-vous mutuellement, comme vous le faites déjà.
Le jour du Seigneur arrive certainement, marchons dans la lumière en attendant. Voilà ce que Paul nous appelle à faire, et voilà ce que nous voulons faire en Église en attendant le jour du Seigneur.
Nous voulons nous encourager les uns les autres à marcher dans la lumière, à nous rappeler une fois de plus, j'ai qualifié l'Église d'armée d'exhortation massive. Nous voulons nous encourager en veillant sur notre foi, sur notre marche avec Dieu, sur l'espérance, l'amour, notre foi. Nous voulons nous encourager quand c'est difficile, et pas seulement quand c'est difficile parce qu'il nous arrive des pépins dans notre santé, mais quand c'est difficile parce que notre foi est mise à mal. Parce qu'il est probable que si nous souffrons suffisamment longtemps, notre foi soit attaquée. Nous voulons nous encourager quand nous traversons les épreuves, quand nous luttons contre le péché.
Je remercie l'honnêteté de Guillaume pour nous avoir confessé quelque chose qui le traverse, et je veux prier Dieu pour l'encourager, et je veux moi-même l'encourager. Nous voulons prier les uns pour les autres, prier les uns avec les autres, nous reprendre quand on s'égare, le faire avec amour bien sûr, mais le faire avec courage parce que cela menace notre foi. Nous voulons nous rappeler quand on s'éloigne, quand on ne s'est pas vu depuis longtemps, quand on n'a pas partagé un temps d'assemblée depuis longtemps, quand on ne s'est pas vu au groupe de maisons depuis longtemps, quand on n'a pas eu de nouvelles depuis longtemps.
Nous voulons nous encourager à l'amour les uns pour les autres, et je crois que bientôt, on aura des occasions avec les agapes. J'ai hâte que ça revienne. Dimanche, excellent, merci du rappel. Maintenant, alors, on pourra déjà mettre ça en pratique. Dis-moi, nous voulons nous rappeler notre espérance, nous rappeler que Dieu nous a destinés au salut, que rien ne peut entraver son plan. Nous voulons nous rappeler quand nous traversons le doute, et je sais que certains ici traversent des périodes de doute. Nous voulons nous rappeler ces choses, rappeler notre espérance et la sûreté de notre assurance, pas avec des bons sentiments, mais avec la vérité de la Parole de Dieu, comme le fait Paul ici.
Ceux qui se confient en Christ n'ont pas à craindre l'avenir, car Dieu les destine à la gloire, parce que Christ est mort pour nous, afin que nous vivions pour toujours avec lui. Je vais prier. Père céleste, merci pour ce texte qui nous rappelle que ce jour où Christ reviendra sera un jour terrible pour les uns, merveilleux pour les autres. Et en attendant, Seigneur, nous voulons être comme des coques qui annoncent ce jour et qui chantent au milieu des ténèbres que ce jour va se lever, et avertir ceux qui sont autour de nous de se réveiller.
Nous voulons continuer à vivre dans l'amour, dans la foi, dans l'espérance, comme des enfants de lumière, toi qui nous a délivrés des ténèbres pour nous faire partager sa lumière. Nous voulons être un avant-goût de ce que nous vivrons dans l'éternité avec toi, au milieu des ténèbres, nous voulons briller de ta lumière, Seigneur. Nous voulons annoncer ta lumière, celle qui vient éclairer les ténèbres. Et Seigneur, prépare-nous à l'opposition, parce que nous savons que ceux dont les péchés sont dévoilés rejettent celui qui les dévoile. Aide-nous, Seigneur, à nous accrocher à toi, à dépendre de toi, à dépendre de ton Esprit qui nous équipe, qui nous accompagne, qui nous envoie.
Nous voulons être une communauté de lumière, Seigneur, qui brille ensemble pour toi. Amen.