Prédications TPSG

Ne vous découragez pas! (Hébreux 12.3-17)

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Publié le

19 nov. 2022

Le monde devient de plus en plus opposé à notre foi et nous pouvons être découragés, tentés d'abandonner la course. Notre péché aussi peut nous décourager, car nous voulons plaire à Dieu, mais nous constatons bien qu'il est tellement plus facile de tendre vers le mal. Alors, pourquoi et comment pourrions-nous reprendre courage et persévérer dans notre marche chrétienne?

La plupart des blogueurs TPSG sont également pasteurs. Aujourd’hui, tu peux toi aussi bénéficier de leurs enseignements grâce à notre podcast Prédications TPSG. Ces prédications, qui se veulent résolument textuelles et christocentriques, te feront redécouvrir le sens profond des Écritures et nourriront ta foi en Christ.

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Transcription de la prédication

Cette transcription a été générée automatiquement, n’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou incohérence qui auraient pu nous échapper.

...donc aujourd'hui c'est Hébreux chapitre 12, versets 3 à 17. Je vous invite à avoir une Bible sous les yeux et à la garder ouverte pendant la lecture de ce texte.

Je vais lire Hébreux chapitre 12, versets 3 à 17.

"Pensez, en effet, à celui qui a supporté une telle opposition contre lui de la part des pécheurs, afin de ne pas vous laisser abattre par le découragement. Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang dans votre combat contre le péché, et vous avez oublié l'encouragement qui vous est adressé comme à des fils: "Mon fils, ne méprise pas la correction du Seigneur et ne perds pas courage lorsqu'il te reprend. En effet, le Seigneur corrige celui qu'il aime, et il punit tous ceux qu'il reconnaît comme ses fils." Supportez la correction: c'est comme des fils que Dieu vous traite. Quel est le fils qu'un père ne corrige pas? Mais si vous êtes dispensés de la correction à laquelle tous ont part, c'est donc que vous êtes des enfants illégitimes et non des fils. D'ailleurs, puisque nos pères terrestres nous ont corrigés et que nous les avons respectés, ne devons-nous pas d'autant plus nous soumettre à notre Père céleste pour avoir la vie? Nos pères nous corrigeaient pour un peu de temps, comme ils le trouvaient bon, tandis que Dieu le fait pour notre bien afin que nous participions à sa sainteté. Certes, au premier abord, toute correction semble un sujet de tristesse et non de joie, mais elle produit plus tard chez ceux qu'elle a ainsi exercés un fruit porteur de paix: la justice. Fortifiez donc vos mains défaillantes et vos genoux flageolants et faites des voies droites pour vos pieds, afin que ce qui est boiteux ne se démette pas, mais plutôt, soit guéri. Recherchez la paix avec tous et la progression dans la sainteté. Sans elle, personne ne verra le Seigneur. Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu; à ce qu'aucune racine d'amertume, produisant des rejetons, ne cause du trouble, et que beaucoup n'en soient infectés. Veillez à ce qu'aucun de vous ne fasse preuve d'immoralité sexuelle ou ne se montre profanateur comme Ésaü qui, pour un seul repas, a vendu son droit d'Aînesse. Vous savez que, plus tard, il a voulu obtenir la bénédiction mais a été rejeté. En effet, il n'a pas pu amener son père à changer d'attitude, bien qu'il l'ait cherché avec larmes."

Voilà notre texte pour ce matin.

Imaginez-vous en train de courir une course de longue durée, par exemple, un marathon. Au début, tout va bien, vous vous sentez bien, mais au bout de quelques kilomètres, vos forces commencent à faiblir. Vous commencez à vous décourager et vous rencontrez même de l'opposition. Il y a des gens qui se moquent de vous, il y a des gens qui vous disent d'abandonner la course. Alors, vous commencez à vous décourager, vous n'en pouvez plus de la difficulté, et vous vous dites: "Mais est-ce que ça vaut vraiment la peine de continuer? J'en peux plus, je n'ai plus la force d'avancer."

Les chrétiens Hébreux à qui ce passage qu'on vient de lire a été écrit étaient un peu dans la même situation. Ils risquaient de se décourager face à l'opposition. Regardez avec moi le verset 3. Il est écrit en parlant de Jésus: "Pensez en effet à celui donc Jésus qui a supporté une telle opposition contre lui de la part des pécheurs, afin de ne pas vous laisser abattre par le découragement."

Ces Hébreux vivaient en quelque sorte quelque chose de similaire à ce que Jésus avait vécu: une opposition de la part des pécheurs, de ceux qui sont hostiles à Dieu. Et face à cette opposition, ils étaient tentés de se décourager, de se lasser. Il est difficile de savoir précisément à quel type d'opposition ces chrétiens faisaient face. On sait grâce à la fin du chapitre 10 que, quand ils sont devenus chrétiens, ils ont dû faire face à la persécution, aux insultes, à l'enlèvement de leurs biens. Vraisemblablement, ils ne sont plus dans cette situation-là, mais ils sont quand même dans un contexte où ils doivent mener un combat, un contexte où il y a de l'hostilité et où il pourrait tenter de se décourager.

On sait aussi, à partir de l'ensemble de la lettre aux Hébreux, qu'ils étaient sous pression pour revenir en arrière, pour revenir au judaïsme qu'ils avaient quitté. Ils avaient la tentation d'être plus impressionnés par les rites visibles du judaïsme que parce qu'ils frappaient les yeux, plutôt que parce que Jésus avait amené. Et donc, probablement, il y avait de l'opposition de la part des Juifs qui voulaient faire revenir ces chrétiens en arrière.

Mais votre Jésus paraît un peu faible par rapport à ce en quoi nous croyons. Pourquoi est-ce que vous continuez à le suivre? Tenir ferme commence à coûter un peu plus cher pour ces chrétiens. Se déclarer chrétien entraîne un coup de l'opposition, et c'est comme nous aujourd'hui, on le verra, mais vivre en tant que chrétien dans ce monde, où oser affirmer certaines vérités bibliques peut nous coûter cher et entraîner de l'opposition.

Mais tu crois encore à ça aujourd'hui? Mais arrête avec tes idées dépassées, vis avec ton temps. Cette opposition peut provoquer chez nous, comme chez ces chrétiens, un découragement, une lassitude. Mais est-ce que ça vaut vraiment la peine de continuer à avancer? J'en peux plus, je n'ai plus la force de continuer. Et face à ce découragement, l'auteur écrit ces versets. Et le grand message de ces versets, c'est: ne vous découragez pas, ne vous découragez pas, ne soyez pas découragé par l'opposition que vous vivez, parce que c'est la bonne main de Dieu qui vous corrige. Plutôt, continuez la course, et c'est ce qu'on va voir ensemble dans le temps qu'on est ensemble. Et au dos du feuillet, vous avez le plan de la prédication.

Et donc, on va voir deux choses principalement. D'abord, reconnaissez la bonne main de Dieu qui vous corrige dans les versets 4 à 11, et on passera plus de temps sur cette partie-là. Puis, ensuite, continuons la course ensemble dans les versets 12 à 17.

Donc, d'abord, reconnaissez la bonne main de Dieu qui vous corrige. Il est question de correction dans ces versets, et c'est difficile de savoir exactement à quoi cette correction fait référence. Est-ce une correction vis-à-vis du péché, un péché que l'on commet et Dieu nous corrige en raison de cela pour nous apprendre, pour nous faire grandir? C'est vrai que le verset 4 parle d'un combat contre le péché, mais je crois qu'à la lumière du contexte général de la lettre aux Hébreux et de l'opposition dont il est question dans le verset 3, il est préférable de voir cette correction comme étant les épreuves ou l'opposition que l'on vit et que Dieu utilise pour nous éduquer, pour nous apprendre, pour nous faire grandir en sainteté.

Donc, le combat contre le péché dont il est question dans le verset 4, c'est plutôt le combat général que nous menons pour vivre en tant que chrétien dans un monde pécheur hostile à Jésus, pour résister malgré l'opposition à notre foi. Et on peut vivre cette opposition aujourd'hui dans notre contexte. Devenir chrétien commence à coûter de plus en plus cher. Oser affirmer certaines vérités bibliques peut nous valoir de l'opposition. Par exemple, dire que Jésus est le seul chemin pour accéder à Dieu, c'est arrogant aux yeux de ce monde. Ça paraît trop exclusiviste. Mais comment est-ce que vous osez affirmer que vous avez raison et que tous les autres ont tort? C'est arrogant. Oser dire à notre ami musulman avec amour et respect que l'on croit que ce qu'enseigne l'islam ne permet pas d'avoir le pardon de ses péchés, une bonne relation avec Dieu, oser affirmer que l'on ne croit pas le même évangile que ce qu'enseigne l'institution catholique, ça peut coûter cher. Ou encore, ça peut coûter cher de dire à notre ami athée que le fait de ne pas croire en Dieu n'est pas une simple opinion, mais c'est un rejet évident de la vérité. Ça peut nous valoir de l'opposition.

Ça peut coûter cher, ou alors vivre d'une manière différente peut coûter cher, peut valoir de l'opposition. Ne pas aller à cette soirée étudiante, ne pas rire à cette blague à laquelle nos collègues rient, être le seul chrétien de notre famille, faire des choix que les autres ne comprennent pas, avoir une trajectoire de vie qui est différente de celle de nos amis, avoir l'impression que tout le monde est méfiant vis-à-vis de notre foi, prendre position dans le domaine éthique peut nous valoir de l'opposition. Dire que l'on croit que la vie humaine a de la valeur parce que chaque être humain est créé à l'image de Dieu, et donc l'avortement ou l'euthanasie sont des crimes envers l'être humain, ça peut coûter cher. Ou encore, prendre position dans le domaine de la sexualité, ça peut nous valoir de l'opposition. Dire que la sexualité, c'est quelque chose de bon, mais que Dieu l'a créé pour le cadre du mariage, l'engagement d'un homme et d'une femme pour la vie, ça peut coûter cher.

Je m'occupe d'un blog pour les jeunes chrétiens. On publie de temps en temps des articles sur ce sujet-là, sur ce que la Bible enseigne sur la sexualité. Et à chaque fois qu'on doit publier un tel article, je sais que je m'attends à des commentaires négatifs, à des gens qui ne seront pas d'accord, à des gens qui diront: "Mais vous croyez vraiment encore à ces choses aujourd'hui? Il faut évoluer un peu." Ça peut coûter cher, ça peut nous valoir de l'opposition d'affirmer ce que la Bible enseigne.

Alors, qu'est-ce qu'on fait dans ces situations? Est-ce qu'on se décourage? Est-ce qu'on baisse les bras et est-ce qu'on dit: "Mais finalement, ça ne vaut pas la peine de continuer. Je laisse tomber, j'en peux plus d'avancer!"? Non! Face à cette opposition, continuons la course, continuons la course. Ce texte nous appelle à réaliser que cette opposition est utilisée par Dieu pour nous faire grandir. Ce texte nous appelle à voir dans cette opposition non pas un découragement, mais plutôt la correction de Dieu qui est un encouragement. Et ça peut être que ça peut surprendre. Comment est-ce qu'on peut voir la correction comme un encouragement, comme quelque chose de bon? Comment est-ce que c'est possible?

Alors, quand il est parlé de correction ici, il n'est pas question de Dieu qui serait comme un père fouettard cruel, qui chercherait qu'à punir, qui attendrait le moindre faux pas pour nous tomber dessus. Non, cette correction, c'est plutôt la bonne main de Dieu qui utilise souverainement cette opposition et ses épreuves pour notre bien. Et selon ces versets, les versets 4 à 11, on voit que cette correction, pardon, elle a un encouragement pour deux raisons. D'abord, parce que cela prouve que Dieu est notre père, et ensuite, parce que cela est pour notre bien. Et donc, on va voir ça ensemble. D'abord, cela prouve que Dieu est notre père, et donc, c'est un encouragement à cette correction.

Regardez les versets 5 et 6. L'auteur écrit: "Vous avez oublié l'encouragement qui vous est adressé comme à des fils. Mon fils, ne méprise pas la correction du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu'il te reprend. En effet, le Seigneur corrige celui qu'il aime, et il punit tous ceux qu'il reconnaît comme ses fils." Le fait que Dieu nous corrige, nous éduque, prouve que l'on est ses enfants et qu'il est notre père, parce que ce sont seulement les parents d'un enfant qui peuvent légitimement l'éduquer, le corriger. Imaginez qu'à la fin du culte, il y a un enfant qui vient me voir pour me demander un biscuit. Moi, je lui dis non, tu n'as pas le droit de prendre un biscuit, parce que moi j'ai décidé que quand j'aurai des enfants plus tard, ils ne mangeront pas de gâteau après le culte, donc tu n'as pas le droit. Je ne peux pas faire ça, ce n'est pas mon enfant. Je ne peux pas légitimement le corriger ou lui éduquer, inculquer les choses dans ce domaine. Ce sont ses parents qui sont responsables de ça. Donc, la discipline, l'éducation, prouve qu'il y a une relation familiale, et c'est un encouragement. Cette opposition que ces chrétiens vivaient, et que l'on peut vivre aujourd'hui, puisque par cela Dieu nous corrige, alors c'est la preuve que nous sommes ses enfants. C'est une preuve d'amour que Dieu se soucie de nous.

Imaginez un père qui laisserait son enfant mettre les doigts dans la prise électrique parce qu'il ne veut pas le reprendre. Bah, ce serait bizarre. On pourrait se demander: est-ce que ce père se soucie vraiment de son enfant? Ce serait plutôt une preuve d'un manque d'amour. Donc, la correction ou l'éducation de la part de Dieu, plutôt que d'être quelque chose de cruel, c'est au contraire la preuve que Dieu se soucie de nous, qu'il nous traite comme ses enfants, qu'il agit pour notre bien. Ce texte ne veut pas dire que c'est en traversant des épreuves ou des souffrances qu'on va devenir fils, comme s'il fallait qu'on accepte cela, qu'on serre les dents pour mériter d'être enfant de Dieu.

Non, cette correction est la preuve que je suis déjà enfant de Dieu, qui a déjà cette relation filiale, que Dieu m'a déjà adopté comme son enfant. Et on sait, à partir de ce que la Bible enseigne, que c'est par la foi en Jésus que l'on devient enfant de Dieu. Vous connaissez probablement, si vous avez fréquenté une Église depuis quelque temps, ce verset dans l'évangile de Jean qui dit que "à tous ceux qui l'ont reçu", en parlant de la parole de Jésus, "à ceux qui croient en son nom, elle a donné le droit de devenir enfant de Dieu". C'est par la foi en Jésus que l'on devient enfant de Dieu.

Peut-être que vous êtes en ce matin en visite et que vous découvrez la foi chrétienne, ou alors vous venez depuis un certain temps, mais vous n'avez jamais placé votre confiance en Jésus. Alors, cette réalité, c'est une bonne nouvelle pour vous. Vous pouvez, par la foi en Jésus, avoir Dieu comme votre père, non pas comme un juge sévère prêt à punir au moindre faux pas, mais comme un Dieu d'amour qui a envoyé son propre fils sur la terre pour mourir sur la croix. Ce Dieu que nous avons tous offensé par notre péché, par notre rébellion envers lui, c'est le Dieu qui doit nous juger. Mais ce Dieu qui doit nous juger, c'est aussi le Dieu qui veut sauver et qui le fait à travers Jésus. Je vous encourage donc à vous intéresser plus à la foi chrétienne, à qui est Jésus, et ici, va mentionner qu'il y aura un parcours de découverte qui commencera le lundi 7 octobre au soir. Ce serait un excellent moyen d'en savoir plus sur qui est Jésus, sur qui est ce Dieu dont la Bible parle, et comment entrer en bonne relation avec lui.

Mais voilà pourquoi cette correction est un encouragement, parce que cela prouve que Dieu est notre père et que l'on est ses enfants. Et c'est un privilège énorme, si on y pense, d'avoir été adopté par Dieu, qu'on soit dans sa famille, et qu'il soit notre bon Père céleste. Peut-être que vous n'avez pas connu vos parents, ou alors vous n'avez pas eu de la part de vos parents l'amour dont vous aviez besoin. Et parler de Dieu comme un père peut être difficile pour vous et faire surgir des souvenirs douloureux. Entendre parler de correction de la part de Dieu vous semble sévère et cruel. Mais on ne doit pas calquer nos expériences humaines sur Dieu en s'attendant à ce que Dieu soit comme ce que nous avons vécu sur cette terre. Plutôt, on doit regarder le portrait que la Bible présente de Dieu, le père qu'il est, parce que c'est lui, le père modèle, le père par excellence. C'est à lui qu'on doit regarder. Et si on regarde ce portrait que la Bible présente, on voit que Dieu est le père plein de compassion et de tout réconfort, qui a manifesté son amour pour que l'on soit ses enfants, qui veut donner de bonnes choses à ses enfants, et qui n'a pas de changement. Il ne va pas nous accepter un jour pour nous rejeter le lendemain. Non, il a un bon Père céleste qui nous corrige par amour et pour notre bien.

Et c'est d'ailleurs le deuxième encouragement dans ces versets de cette correction, c'est que c'est pour notre bien, pour notre bien. Regardez les versets 10 et 11 avec moi. Il est écrit: "Nos pères nous corrigeaient pour un peu de temps, comme il le trouvait bon, tandis que Dieu le fait pour notre bien, afin que nous participions à Sa Sainteté. Certes, au premier abord, toute correction semble un sujet de tristesse et non de joie, mais elle produit plus tard chez ceux qu'elle a ainsi exercé un fruit porteur de paix, la justice."

Steve m'a parlé d'une conférence dans l'école d'un de ses enfants sur la discipline positive. C'est une discipline où on ne veut pas imposer des choses à l'enfant ou le punir pour qu'il apprenne par lui-même. On va même ne rien dire de négatif pour ne pas le brusquer, on va dire seulement des choses positives. Mais c'est un peu bizarre, cette idée-là de discipline positive, parce que la vraie discipline est toujours positive. Ce n'est pas quelque chose de mal, c'est fait pour éduquer, pour orienter dans la bonne voie, pour faire grandir. Mais aussi parce que c'est nécessaire. Un enfant, il ne connaît rien à la vie. Il a besoin qu'on lui dise des choses, qu'on lui apprenne, qu'on lui corrige, qu'on lui dise quand il fait faux pas.

C'est pareil avec Dieu, quand Dieu nous corrige, c'est toujours positif, et cette correction est nécessaire parce que Dieu est Dieu, et parce que nous sommes des êtres humains. Il sait mieux que nous ce qu'il faut, ce dont nous avons besoin, là où nous avons besoin de grandir. Et c'est vrai que la correction peut être, au premier abord, un sujet de tristesse, comme on le voit dans le verset 11. Dans un sens, c'est le but de la discipline, mais au final, c'est un sujet de joie, et c'est pour notre bien. Cela produit un bon fruit dans notre vie, toujours, comme on le voit dans le verset 11.

Et là encore, il ne faut pas calquer notre vision de Dieu en tant que père sur les parents humains que nous avons eus. Regardez le verset 10. Il est dit que nos pères nous corrigeaient pour un peu de temps, comme ils le trouvaient bon, tandis que Dieu le fait pour notre bien. Les parents humains sont imparfaits et peuvent se tromper dans leur jugement. Alors, j'étais un peu plus à l'aise de dire ça au premier culte quand mes parents n'étaient pas là. Mais parfois, mes parents, quand j'étais petit, je disais: "Mais je ne mérite pas cette punition parce que je n'ai pas fait la bêtise." Je me souviens que ma mère me disait toujours: "Et c'est pour toutes les fois où tu as fait une bêtise et que tu n'as pas été attrapé, voilà." Mais les parents ici seraient prêts à reconnaître que nous ne sommes pas toujours capables de dire si cela a été vraiment fait ou pas, de juger de la bonne manière. Mais Dieu lui, il ne se trompe jamais, sa correction est toujours juste. Et non seulement elle est toujours juste, mais aussi elle ne manquera jamais son but. Quand on traverse cette opposition ou ces périodes difficiles, on peut être certain qu'il l'utilisera d'une manière qui servira à notre bien, d'une façon ou d'une autre.

Cette semaine, Don m'a passé un livre où l'auteur raconte que quand il avait 18 ans, il est entré à l'université et il avait un colocataire qui n'était pas chrétien. Non seulement ce colocataire n'était pas chrétien, mais aussi il était très hostile à la foi chrétienne. C'était une période très difficile pour lui. Plus il vivait sa foi chrétienne, plus son coloc le rejetait. Et même plus Matt essayait de l'aimer, d'aimer son coloc, et de faire améliorer la situation, plus la situation s'empirait. Il écrivait, il racontait comment c'était une période difficile pour lui, où il était constamment face à l'opposition, même chez lui, là où normalement on se sent en sécurité. Mais il partageait aussi combien cette période difficile a été bénéfique pour lui. Pour tenir bon, pour survivre à l'hostilité de son colocataire, il s'est réfugié dans la lecture de la Parole de Dieu. Il lisait la Parole de Dieu de manière désespérée, comme si c'était son seul espoir. Et du coup, cette année, même si ça a été très difficile, beaucoup d'hostilité, ça l'a fait grandir dans sa connaissance de la parole, dans la connaissance de qui est Dieu, et ça a porté du fruit pour tout le reste de sa vie. Cette opposition a servi à son bien.

Alors soyons encouragés, parce que la correction de Dieu est pour notre bien. Cela ne veut pas dire qu'on va forcément tout de suite voir comment cela est pour notre bien. Parfois, on verra que l'opposition, que le côté négatif. Mais on peut faire confiance à Dieu qui gère toute chose, qui sait bien mieux que nous. Et donc, face à ça, on doit réagir de la bonne manière à la correction, à la correction qu'on peut vivre. Regardez le verset 9. Il est écrit d'ailleurs, puisque nos pères terrestres nous ont corrigés, que nous les avons respectés, ne devons-nous pas d'autant plus nous soumettre à notre Père céleste pour avoir la vie?

Je suis reconnaissant pour le fait que mes parents m'ont corrigé dans mon enfance. Ça a servi à mon bien, même si sur le moment, on ne le pense pas comme ça. Je vois le côté bénéfique que ça a eu. Mais alors, si je peux être reconnaissant pour la correction de mes parents terrestres, à combien plus forte raison je peux être reconnaissant pour la correction qui vient de la part de Dieu, qui est encore plus grande, qui porte encore plus de fruits, qui sert à mon bien, et qui vient de sa bonté.

Donc, la bonne réaction face à la correction, c'est de l'accepter comme venant de lui, de l'accepter en se soumettant à lui, en sachant qu'il est un Dieu souverain et bon. Souverain et bon. Et c'est vrai que c'est totalement contraire à la logique humaine. D'un point de vue humain, quand on vit de l'opposition ou de l'épreuve, on a juste envie de dire: "Mais Seigneur, qu'est-ce que j'ai fait de mal? Pourquoi est-ce que tu fais ça?" On a juste envie de se plaindre. Mais ce texte nous appelle à changer de lunettes sur la manière dont on voit les épreuves. Non, justement, c'est la preuve que tu es enfant de Dieu. C'est la preuve que Dieu se soucie de toi. C'est la preuve que Dieu prend soin de toi, qu'il veut ton bien. Même si c'est totalement contraire à notre logique humaine, ces épreuves sont une preuve d'amour de la part de Dieu.

La bonne réaction face à l'opposition n'est pas de se décourager, ce n'est pas de baisser les bras, ce n'est pas de laisser tomber. Au contraire, c'est d'y voir la bonne main de Dieu qui nous corrige pour notre bien, et ensuite, de continuer la course. Et c'est ce que l'on peut voir dans la suite des versets, plus précisément dans les versets 12 à 17: continuons la course ensemble.

Après avoir montré que cette opposition sert à notre bien, l'auteur veut maintenant encourager ses chrétiens à continuer la course, à se ressaisir et à aller de l'avant. Regardez les versets 12 et 13, où il est écrit: "Fortifiez donc vos mains défaillantes et vos genoux flageolants, et faites des voies droites pour vos pieds afin que celui qui est boiteux ne se démette pas mais plutôt soit guéri." Ces chrétiens étaient au 17e kilomètre du 20 km de Bruxelles, juste avant de monter l'avenue de Tervuren, et ils n'en pouvaient plus. Ils avaient les genoux qui tremblaient, les bras qui étaient défaillants, ils ne pouvaient plus avancer. L'auteur leur dit de se ressaisir, d'aller de l'avant, de ne pas baisser les bras. Il leur donne un encouragement positif et un avertissement négatif pour montrer dans quelle direction ils doivent courir.

L'encouragement positif se trouve au verset 14: "Recherchez la paix avec tous et la progression dans la sainteté, sans laquelle personne ne verra le Seigneur." Plutôt que de se décourager face à l'épreuve ou l'opposition, il faut en profiter pour poursuivre la paix et la sanctification, c'est-à-dire la progression dans la sainteté. Il était déjà question de la sainteté à la fin du verset 10, là où c'était la question de la sainteté de Dieu. Mais ici, dans ce verset 14, il est question de notre sainteté en tant que chrétiens.

En tant que chrétien, on peut dire qu'on est déjà saint aux yeux de Dieu. C'est ce qu'a montré la lettre aux Hébreux jusqu'à présent, par exemple, dans le chapitre 10, où il est dit que nous avons été rendus saints par l'offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes. Jésus s'est offert à notre place, il s'est donné en sacrifice sur la croix en prenant sur lui la colère de Dieu, la juste réaction de Dieu face à ce qui est mal. Il a pris sur lui ce jugement que méritaient nos péchés, et il nous a recouverts de sa justice, de ses œuvres parfaites. Par la foi en Jésus, on est saint aux yeux de Dieu. C'est un statut qui ne change pas, qui est fixe.

Mais alors, pourquoi est-ce qu'on doit poursuivre la sainteté? Pourquoi est-ce qu'on doit progresser dans la sainteté? Parce que malheureusement, ce statut n'est pas encore ce que l'on vit quotidiennement dans notre vie. On est saint aux yeux de Dieu parce que la justice de Christ nous couvre. Mais on continue malheureusement à pécher dans notre vie de tous les jours, à ne pas vivre de manière cohérente avec ce nouveau statut et cette nouvelle identité. Donc, on doit poursuivre la sainteté, devenir de moins en moins comme on était, et de plus en plus comme Dieu veut que l'on soit. Ce progrès dans la sainteté est indispensable pour voir le Seigneur, comme il est dit au verset 14. Cela ne signifie pas que ce sont mes efforts qui vont me faire gagner l'accès à Dieu, mais c'est plutôt un avertissement pour quelqu'un qui ne prendrait pas le péché au sérieux, quelqu'un qui dirait: "C'est bon, je suis devenu assez bon, je peux me relâcher."

Non! Progresse encore, cours sur ce chemin en te débarrassant de tout péché, comme on l'avait vu dans le verset 1 du chapitre 12. Mais ce verset 14 est aussi un encouragement pour quelqu'un qui se sentirait accablé par ses luttes avec le péché, qui verrait la noirceur de son cœur et qui n'en pourrait plus de combattre jour après jour contre le péché, de progresser, qui aurait envie d'abandonner. L'encouragement de ce verset, c'est que ça vaut le coup de lutter. Nous allons voir le Seigneur. La lutte avec le péché aura une fin. Il y a une espérance qui est certaine et qui arrive. C'est l'encouragement positif.

L'avertissement négatif, c'est de ne pas tourner le dos à Christ. Dans les versets 15 à 17, on doit passer assez rapidement sur ces versets, mais il mentionne trois choses qu'on doit éviter: ne pas se priver de la grâce de Dieu, ne pas laisser une racine d'amertume en nous, et ne pas imiter Ésaü. Visiblement, ces trois choses pointent vers un même danger auquel les chrétiens Hébreux faisaient face: celui de se détourner de Christ, celui d'abandonner la course chrétienne. La racine d'amertume ici fait référence à un passage dans l'Ancien Testament, dans Deutéronome 29, où le peuple est mis en garde de ne pas se détourner de Dieu pour servir des idoles. Ésaü, lui, on sait qu'il a méprisé son droit d'aînesse, auquel étaient liées les bénédictions de l'alliance que Dieu avait faite avec Abraham. Il a méprisé cela pour un simple plat, pour un plaisir immédiat et passager. Se priver de la grâce de Dieu, c'est se priver du moyen par lequel Dieu sauve. C'est un peu dans le même sens que ce que nous avons vu dans Hébreux chapitre 10 au début du mois: ne tournez pas le dos à Christ, ne tournez pas le dos à Christ, continuez la course. Oui, Dieu vous tient dans sa main, il vous garde, il assure votre salut, mais n'abandonnez pas, persévérez. Ces versets présentent des mauvaises réactions face aux épreuves, face à l'opposition. On serait tenté de baisser les bras, et l'auteur veut dire: ne prenez pas ce chemin, continuez tout droit sur le chemin sur lequel vous êtes en suivant Christ.

Et on voit avec ces versets qu'on a une responsabilité collective. C'est intéressant. Regardez au verset 15, il dit: "Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu." Ou au verset 16: "Veillez à ce qu'aucun de vous..." Il y a une dimension collective, communautaire. C'est vrai qu'aujourd'hui, on vit dans une société qui est très individualiste, c'est chacun pour soi, ma vie privée ne concerne pas ceux qui m'entourent. Et on peut avoir le danger de penser la même chose dans l'Église. Non, ma foi ne te concerne pas. Mais si, ma foi te concerne, parce qu'on fait partie de la même famille et que je suis appelé à me soucier de toi. Et ta foi me concerne, parce qu'on fait partie de la même famille et que tu es appelé à te soucier de moi. Il y a une dimension communautaire, collective dans l'Église. La foi n'est pas quelque chose de privé qu'on garde pour soi, qu'on cache aux autres. Au contraire, on a besoin les uns des autres et on est responsable du bien-être spirituel des autres dans l'Église. Je dois veiller à ce que mon frère ou ma sœur ne se prive pas de la grâce de Dieu, qu'il ou elle continue la course, et je dois l'encourager à le faire. On a un devoir les uns envers les autres dans l'Église.

On avait déjà vu ça dans le chapitre 3 de la lettre aux Hébreux. Il écrit: "Encouragez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu'on peut dire aujourd'hui, afin qu'aucun de vous ne s'endurcisse trompé par le péché." On a besoin des uns des autres, alors continuons la course ensemble dans l'épreuve, dans l'opposition. Reconnaissons la bonne main de Dieu qui nous corrige et éduque pour notre bien, et continuons la course ensemble.

Et pour conclure dans cette opposition, en plus d'y voir la bonne main de Dieu qui nous corrige et nous éduque pour notre bien, il faut regarder à Jésus. Regarde avec moi les versets 2 et 3 du chapitre 12. On avait vu les versets 1 et 2 le dimanche passé, et donc la fin du chapitre du verset 1 nous encourage à courir avec persévérance l'épreuve qui nous est proposée. Il écrit: "Faisons-le en gardant les regards sur Jésus, qui fait naître la foi et l'amène à la perfection en vue de la joie qui lui était réservée. Il a souffert la croix, en méprisant la honte qui s'y attachait, et il s'est assis à la droite du trône de Dieu. Pensez en effet à celui qui a supporté une telle opposition contre lui de la part des pécheurs, afin de ne pas vous laisser abattre par le découragement."

Jésus a subi de l'opposition de la part des pécheurs. Tout le monde était contre lui: les autorités religieuses qui l'ont livré, le pouvoir politique qui l'a condamné, la foule qui l'insultait, les soldats romains qui l'ont frappé, les brigands sur la croix qui le méprisaient, et même ses disciples qui l'ont rejeté. Il était seul, et il a livré un combat bien plus grand que ces chrétiens Hébreux ne l'ont fait, jusqu'au sang, jusqu'à la croix. Ah, ça ne s'est pas arrêté aux souffrances, parce qu'il s'est assis à la droite du trône de Dieu. Après l'endurance, il y a eu la récompense, comme on a vu dimanche passé. Et donc, il faut regarder à Jésus pour voir que ça vaut le coup de tenir bon, pour ne pas se décourager. Mais il ne faut pas regarder à Jésus simplement comme un exemple au milieu de l'opposition, parce qu'il est bien plus que ça. Si Jésus a vécu ça, si Jésus a souffert, si Jésus a versé son sang, c'était avant tout pour accomplir notre salut. Et c'est ce que montre ce contexte de la lettre aux Hébreux, pour régler définitivement le problème du péché. En regardant à la croix, on voit que tout est par grâce. En prenant les éléments de la scène, comme on va le faire dans un instant, on voit que tout est par grâce. Que Jésus a tout fait pour nous sauver, que notre persévérance même est assurée par son sang qui a coulé, par son corps qui a été brisé par le jugement de Dieu, qu'il a subi à notre place. En regardant à la croix, on trouve la paix de notre âme, l'encouragement au milieu de l'opposition, et la motivation pour continuer la course. Alors, ne nous décourageons pas, mais continuons à courir. Prions ensemble pour terminer. Notre Dieu, merci parce que tu es un Dieu souverain et bon. Tu es un Dieu souverain qui dirige toute chose dans ce monde, et tu es un Dieu bon. Tu es notre bon Père. Merci pour le privilège qu'on a d'être tes enfants, et on veut reconnaître que c'est uniquement par grâce, en raison du sang de Jésus qui a été versé. Merci parce qu'on peut regarder jour après jour à Jésus pour trouver la motivation à persévérer dans cette marche chrétienne, en dépendant de toi. Gloire à toi pour cela. Amen.