Prédications TPSG

Faire les bons choix (Genèse 13)

Vie chrétienneConnaitre la volonté de DieuPrédication

Nous n’avons pas d’autorisation de votre part pour l’utilisation de services tiers (YouTube, Spotify, SoundCloud, ConvertKit, …) depuis toutpoursagloire.com. Cette autorisation est nécessaire pour une expérience complète sur notre site. Vous pouvez les accepter en appuyant sur le bouton ci-dessous

Accepter

Publié le

14 févr. 2024

Comment faire les bons choix? Comment savoir quels choix seront les meilleurs? Au travers de l'histoire d'Abraham et de Lot, nous découvrirons que nos choix ont parfois de lourdes conséquences et qu'ils révèlent généralement notre caractère, mais aussi notre foi. Cette histoire nous enseigne également à faire confiance à Dieu et à nous confier dans ses promesses.

La plupart des blogueurs TPSG sont également pasteurs. Aujourd’hui, tu peux toi aussi bénéficier de leurs enseignements grâce à notre podcast Prédications TPSG. Ces prédications, qui se veulent résolument textuelles et christocentriques, te feront redécouvrir le sens profond des Écritures et nourriront ta foi en Christ.

Transcription de la prédication

Cette transcription a été générée automatiquement, n’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou incohérence qui auraient pu nous échapper.

Bonjour à tous. Peut-être que dans votre vie, quand vous regardez en arrière, vous constatez qu'il y a eu de nombreux mauvais choix, une quantité de choix plus ou moins grande. Mais vous savez que vous avez été infidèle à Dieu, que ce soit dans une relation qui n'avait pas lieu d'être, que ce soit un péché commis en répétition, un manque d'intégrité dans une situation professionnelle ou relationnelle, un refus flagrant d'obéir à la Parole de Dieu. On le sait, Dieu nous a montré les choses, c'est écrit noir sur blanc, nous le savons, mais nous nous détournons de sa parole. Bref, moi personnellement, il y a une quantité de choses dans ma vie quand je regarde derrière, où j'aimerais pouvoir remonter le temps et faire un autre choix que celui que j'ai fait. Et quand je regarde aussi le futur, j'ai envie de faire les bons choix, plus tard, dès demain, dès cet après-midi. Je vais me retrouver très, très souvent en situation de faire des choix. Je ne parle pas du choix d'avoir mis un polo rouge ou gris, ou rouge et gris, ça, je pense que Dieu me laisse la responsabilité, ça lui est égal. Mais bien sûr, je parle de choix éthiques, de choix moraux, choisir d'obéir à Dieu, à sa volonté, ou pas. Le choix, on dit que c'est une question de pouvoir, car si je peux choisir, c'est que j'ai le pouvoir de choisir telle ou telle chose. Donc, le choix est ma responsabilité dès lors. Comment faire des choix qui sont les bons? Il y a un dicton connu qui dit que nos choix sont plus nous que nous. Vous comprenez, nos choix sont plus nous que nous, c'est-à-dire en d'autres termes que nos choix aident vraiment à voir qui on est. La façon dont on va choisir les choses montre ce qu'il y a dans notre cœur.

Moïse, l'auteur du Pentateuque, aussi les cinq premiers livres de la Bible, présente l'histoire des patriarches Abraham, Isaac et Jacob, ses 12 fils, puis la création du peuple d'Israël. Et tout au long de cette histoire, Moïse, j'ai remarqué ça, parle de tranches de vie où les personnages ont été face à des choix. Et on voit dans la vie d'Abraham, dans celle de ses descendants et des autres, derrière, à chaque fois, une situation où ils avaient un choix à faire. Et dans un de ces derniers discours, dans le Deutéronome, si vous regardez, peut-être pas la peine de le prendre aussi, allez-y si vous voulez, Deutéronome, chapitre 30. Un de ces derniers discours dans son testament, on peut dire ça. Voici ce que dit Moïse au peuple, Deutéronome 30, verset 19:

J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis, choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. Fais le choix, il y a devant toi deux voies, deux chemins à suivre: celui de l'obéissance, de la fidélité, et celui de l'indépendance. À toi de choisir. Dieu te met devant un choix, le choix est ma responsabilité.

Je pense que Moïse voulait démontrer, et c'est ce que reprend aussi, notamment Jacques, que notre foi se manifeste dans nos choix. Notre foi se manifeste dans nos choix, c'est-à-dire que la façon dont nous allons choisir va montrer l'état de notre cœur. Nous sommes tous concernés par le choix, nous en faisons tous quotidiennement. Et je voudrais que pour illustrer ça, cette proposition que notre foi se manifeste dans nos choix, je vous propose de prendre toujours dansfin, nous allons dans la Genèse, nous allons prendre un élément de la vie d'Abraham en Genèse 13, nous allons lire à partir du verset 5.

Alors, dans le texte, c'est écrit "Abram". Dieu n'a pas encore rebaptisé Abram: "Abra..." non, Abram: "Abraham". D'accord? Mais vous voyez, pour moi, c'est difficile, donc je vais dire "Abraham" tout le long, je ne vais pas l'appeler "Abram". C'est comme l'histoire de Paul et Saul, on s'en sort plus. Donc, chapitre 13, verset 5:

Lot, qui voyageait avec Abraham, avait aussi des brebis, des bœufs et des tentes, et la contrée était insuffisante pour qu'ils demeurent ensemble, car leur bien était si considérables qu'ils ne pouvaient demeurer ensemble. Il y eut une querelle entre les bergers des troupeaux d'Abraham et ceux des troupeaux de Lot. Les Cananéens et les Phérésiens habitaient alors dans le pays. Abraham dit à Lot:

Qu'il n'y ait point, je te prie, de dispute entre moi et toi, ni entre mes bergers et tes bergers, car nous sommes frères. Tout le pays n'est-il pas devant toi? Sépare-toi donc de moi. Si tu vas à gauche, j'irai à droite, et si tu vas à droite, j'irai à gauche. Lot leva les yeux et vit toute la plaine du Jourdain, qui était entièrement arrosée, avant que l'Éternel n'eût détruit Sodome et Gomorrhe; c'était jusqu'à Tsoar comme un jardin de l'Éternel, comme le pays d'Égypte. Lot choisit pour lui toute la plaine du Jourdain, et il s'avança vers l'Orient. C'est ainsi qu'ils se séparèrent l'un de l'autre. Abraham habita dans le pays de Canaan, et Lot habita dans les villes de la plaine, et dressa ses tentes jusqu'à Sodome. Les gens de Sodome étaient méchants et de grands pécheurs contre l'Éternel.

Je vous propose que nous regardions ensemble quelles ont été les motivations de Lot et d'Abraham dans leur choix et comment leur choix atteste de leur foi. Avant de commencer tout de suite à détailler ça, il faut replacer, je pense, le texte dans son contexte. Au chapitre 12, commence l'histoire d'Abraham. Abraham a été appelé par Dieu. C'était un homme riche qui avait beaucoup de biens, qui habitait dans une ville, une cité merveilleuse apparemment, qui prospérait. Et Dieu l'a appelé et lui a dit: "Quitte tout, pars, et je te bénirai. Je te donnerai une descendance, et de toi sortira un peuple qui sera une bénédiction pour toute la terre." Alors Abraham est parti, et Lot a choisi, enfin, ou pas, le texte ne dit pas grand-chose, on va un peu voir ça ensemble, mais Lot en tout cas part avec Abraham. Et donc, il faut s'imaginer une foule véritablement. C'était des caravanes, des caravanes de troupeaux, de la famille, les enfants qui étaient là, des bergers, et qui partent. Et donc, Abraham et Lot vont jusqu'à un endroit nommé Sichem. Là, à Sichem, Dieu se manifeste de nouveau à Abraham, toujours au chapitre 12, verset 7:

L'Éternel apparut à Abraham et lui dit: Je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abraham bâtit là un autel à l'Éternel, qui lui était apparu.

Sichem est tout au nord de la Terre Promise, le territoire d'Israël. C'est pas très loin pour vous laisser vous représenter, de la ville d'Alep en Syrie, dont on parle malheureusement beaucoup en ce moment à cause de la guerre qu'il y a là-bas.

Et donc, Dieu montre à Abraham que toute cette vallée, tout ce territoire, il va lui donner. Et là, Abraham bâtit un autel, retenez ce détail. Puis il y a la famine dans ce territoire, et donc Abraham part avec tout le monde en Égypte. Là, en Égypte, il fait une erreur, Abraham, car il a peur qu'on lui vole sa femme, et il la fait donc passer pour sa sœur. Passons les détails. Abraham retourne vers Bethel, là où il a fait cet autel, et là arrivent ces querelles entre les bergers et la décision de la séparation. Lot a choisi de prendre la plaine et non les montagnes. Alors, comme je le disais, il a suivi Abraham, il était au courant de la promesse que Dieu avait faite à Abraham, il était là à Sichem, il a parlé avec Abraham, il sait pourquoi Abraham a quitté Ur, il sait pourquoi, il sait ce que Dieu a promis à Abraham. Et donc, lui, quelque part, est-ce qu'il suit Abraham parce que celui-ci n'avait pas de descendant et il voulait que l'autre soit son descendant, après tout, c'est son neveu, c'était possible, ou est-ce que simplement il l'accompagne parce que le projet, quelque part, lui plaît et il sait que si Abraham va être béni, vu qu'Abraham va être béni pour ceux qui le bénissent, inversement, il dit, bah, c'est tout bénéfice pour moi, quoi, donc, allons avec lui. Et là, il se retrouve devant un choix, le choix qu'Abraham lui laisse de faire, de choisir d'aller où il veut. Alors, il aurait pu choisir de retourner, vu l'impossibilité de faire avec tous ces bergers et ses milliers de bêtes, avec un puits, vous imaginez, un seau, sortir, un seau par seau, toute l'eau pour toutes ces bêtes. Il aurait pu choisir de retourner vers la cité d'où il venait, qui était très prospère. Il aurait pu choisir de rester là, sur place, dire: "Écoute, ici, moi ça me va, toi, peut-être, Abraham, bouge là où Dieu t'appelle", ou encore, enfin, laisser le choix à Abraham, qui était l'aîné, le parent, l'oncle, c'était lui qui avait l'autorité normalement, mais Abraham lui laisse Lot choisir. Et donc, Lot, il est malin. Qu'est-ce que nous dit le texte? Il lève les yeux et il voit devant lui comme le Nil, comme la vallée du Nil, la prospérité qu'il a vue en Égypte, comme un jardin de l'Éternel, nous dit Moïse. Il met vraiment l'accent. Imaginez cette vallée, la vallée du Grésivaudan avant qu'il y ait Grenoble, une rivière, des terres abondantes, fertiles, puis des villes qui grandissent, qui ont l'air très intéressantes. Il y a sûrement un fond de musique là-bas, ça a l'air d'être la fête dans ces villes. Et donc, il choisit d'aller là-bas. Il lève les yeux et vit. Lot n'a aucun filtre, il voit, il veut, il ne se pose aucune question, ça lui saute aux yeux, c'est là qui est le meilleur, et il se laisse séduire. Ça me fait penser à moi, comme des fois je me fais séduire par les business plan de McDonald's où je n'avais pas envie d'un bon hamburger bien gras, mais en passant devant un panneau, je vois le panneau et tout de suite j'ai envie d'un menu, et tant que j'aurai pas mon menu, et bien, ça va être difficile. Un business plan, aucun filtre. Lot voit et il veut.

Le choix de son cœur est guidé par ce qu'il voit et non par la foi. C'est ce qu'on appelle dans la Bible très souvent de l'idolâtrie. C'est le processus qui mène vers l'idolâtrie. Tim Keller, dans un excellent livre qui s'appelle "Les idoles du cœur", que je vous recommande à lire, dit ceci:

L'idolâtrie, c'est tout ce qui est plus important que Dieu dans notre vie, c'est tout ce qui captive votre cœur et votre imagination, et tout ce qui remplace les biens que Dieu seul peut donner.

Lot veut être satisfait tout de suite. Il en a marre d'attendre cette terre promise. Il a vécu la sécheresse avec Abraham, il a connu aussi en Égypte l'abondance. Il voit de l'abondance, il la veut tout de suite. Toi, garde ta promesse dans ta poche, et puis moi, je vais aller m'établir là, parce que c'est super. Il préfère l'imitation, la poudre aux yeux, que la promesse. Nous savons que Satan est le tentateur, c'est son nom aussi, et qu'il utilise particulièrement ce qui nous frappe les yeux pour nous tenter, la convoitise, et son business à lui, si je peux l'appeler comme ça, c'est de faire une contrefaçon, juste modifier un petit peu, légèrement détourner un tout petit peu de la volonté de Dieu, proposer quelque chose qui a l'air aussi super, pas foncièrement mauvais, une belle vallée comme celle-là, ça a l'air d'être bien, pour nous détourner de Dieu et nous mener vers l'idolâtrie. Il veut nous faire croire qu'un substitut nous contentera. Lot s'est fait séduire par Satan, par la vue, il lui a fait voir le prix, il lui a fait voir.

Jésus a été exposé. Satan a choisi la même stratégie envers Jésus, il lui a montré des royaumes, soit-disant à lui, il a dit: "Tout ça, tu vois, tout ça, moi, je peux te le donner." Quelle blague. Il séduit par ce qu'il voit, ce qu'on peut convoiter. Et si Lewis dit que le problème de l'idolâtrie, la façon dont notre cœur devient une machine à idolâtrie, c'est qu'on se satisfait beaucoup trop facilement des choses. Souvent, on a l'impression, quand on lit de façon superficielle tel ou tel récit, que l'idolâtrie a été conduite parce qu'ils étaient insatisfaits de Dieu. En réalité, l'idolâtrie, c'est quand on se satisfait de moins que Dieu. Nous nous contentons de demi-mesure de bonheur, disait CS Lewis. Nous sommes trop facilement satisfaits. Il donnait cette image que j'ai peut-être déjà dite, je doute, j'ai pas regardé dans mes notes, mais il dit que nous sommes comme des enfants qui seraient prêts à jouer dans une flaque de boue plutôt que d'aller se jeter dans la mer qui est juste à côté. Et nous nous satisfaisons de la boue au lieu de plonger dans l'océan. Le choix de Lot a reposé sur ce qu'il a vu uniquement, sur la convoitise, l'ambition de faire prospérer ses biens, de s'établir et de profiter de tout ce qui lui était offert là, directement, plutôt que de suivre Abraham, qui avait la promesse de Dieu.

Nos cœurs ont tendance à prendre les bonnes choses et à les transformer en idole, et Lot s'en est fabriqué une. Et on voit que ce choix, au début, il va dans la plaine, et puis là, on voit déjà qu'il s'approche petit à petit de la ville de Sodome, jusqu'à finir comme un des anciens de la ville de Sodome, c'est comme s'il était au conseil municipal, si vous voulez, de la ville de Sodome. Et on voit toutes les conséquences qu'il y aura dans sa vie: d'abord otage dans une guerre, puis il est prêt à livrer ses filles pour être violé par des hommes, puis sa femme meurt, et puis c'est de filles couchées avec lui alors qu'il est ivre. Et c'est de là que ça crée les Ammonites et les Moabites, une succession de mauvais choix, un choix qui a conduit vers un mauvais choix, où petit à petit il s'est éloigné, il s'est rapproché de cette ville qui était le symbole vraiment de la rébellion contre Dieu, et il le savait. Il a fait un choix. Comment nous choisissons, qu'est-ce que reflète nos choix maintenant?

Je voudrais qu'on passe un petit peu de temps sur Abraham et voir se poser déjà la question dans son attitude: pourquoi, alors qu'il est le parent, celui qui avait l'autorité, pourquoi laisse-t-il le choix à Lot? Il était le plus vieux, il était l'oncle, c'était lui qui aurait dû choisir et demander à Lot de partir. D'autant plus que vu la situation, des montagnes arides et une belle vallée, si tu laisses le choix à l'autre, tu sais qu'il va prendre le meilleur, hein, c'est logique, on est tous comme ça. Abraham le sait, mais délibérément, il laisse le choix à Lot. Pourquoi? Parce que Abraham a une promesse. La réalité, c'est que cette vallée a été promise à Abraham, déjà, elle lui appartient. Les montagnes, la vallée, tout ce qu'il y a autour, appartient à Abraham. Dieu lui a promis qu'il allait lui donner. En choisissant de laisser Lot choisir, Abraham s'en remet à la promesse de Dieu, à la souveraineté de Dieu. Il sait qu'il est entre ses mains. Lot peut choisir, moi, je sais que Dieu a quelque chose pour moi et je l'attends. Je reste fidèle à cette promesse. Abraham n'avait pas à s'acquérir un territoire, c'est Dieu qui allait le lui donner.

L'appel de Dieu l'a contraint à tout abandonner pour que Dieu lui donne tout plus tard, mais selon sa volonté, et qu'il devienne une bénédiction. Et en lisant ce texte, étant moi-même dans une situation de transition, avec un ministère qui arrive et de grands défis, je me suis posé cette question sur la manière dont je m'appropriais les promesses de Dieu. Est-ce que je considérais que son appel était irrévocable, véritablement, ou pas? Comment nous approprions-nous les promesses de Dieu? Est-ce qu'en tant que bon piétiste orthodoxe, nous croyons dans notre confession de foi personnelle, dans nos déclarations? "Oui, je crois aux promesses de Dieu, je sais que Dieu est fidèle." Oui, nous le croyons, mais est-ce que véritablement, dans notre quotidien, dans les choix que nous faisons, nous comptons sur la fidélité de Dieu? Il y a un frère ce matin, je vais pas citer son nom, parce que je suppose que c'est enregistré, qui m'a parlé. Un jeune qui a trouvé un travail, il vient d'être diplômé, dans une entreprise apparemment qui marche, qui fait beaucoup de bénéfices. On connaît la situation actuelle, tellement difficile de trouver un boulot. Mais il s'est rendu compte que ses patrons passent leur temps à escroquer les gens et il a décidé de ne pas cautionner ça. Et il a démissionné. Alors qu'en restant là, sûrement, en suivant ce que faisaient ces gens, il aurait pu prospérer aussi. Mais il a voulu, avant tout, honorer Dieu. Et moi, je te le dis, mon frère, Dieu va t'honorer par ce choix, parce que Dieu est fidèle. Il promet, et la crise ne doit pas te laisser rester dans ce travail où on demande d'être malhonnête.

Je vous propose de prendre Hébreux maintenant, qui nous apporte un détail magnifique. L'Épître aux Hébreux, à partir du chapitre 11, verset 8 à 10:

C'est par la foi qu'Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu'il devait recevoir en héritage, et qu'il partit sans savoir où il allait. C'est par la foi qu'il vint s'établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu'Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse, car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l'architecte et le constructeur.

Abraham ne voulait pas d'une ville qui était déjà construite, qui était corrompue. Il attendait la cité que Dieu allait construire. Abraham a choisi de laisser à Dieu la place de l'architecte de sa vie, du constructeur.

Si l'Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain

L'idolâtrie, le choix de se détourner de Dieu, nous conduit vers rien, c'est de la poudre aux yeux, et tôt ou tard, on s'en rend compte. Nous n'avons pas la télé, mais récemment, chez les Mironne, il y a les JO, donc je profite un peu de ça. Ils sont en vacances, donc moi, je saute un peu les JO. En zappant, on tombe sur des émissions où des chaînes exploitent des gens qui sont complètement paumés dans la construction de leur identité, qui ne savent plus qui ils sont, qui sont en détresse, et qui font des choix complètement fous. Et la caméra est là pour nous montrer ces gens, et pour nous donner envie de nous moquer d'eux. Ces gens qui poursuivent des rêves de célébrité alors qu'ils chantent faux, des gens qui veulent être mannequins alors que, enfin, voilà, c'est difficile, qui poursuivent des idoles. Mais on a envie de rigoler parce que c'est risible, mais ces gens sont piégés par un mythe. Ils sont emprisonnés, ils sont esclaves de ce qu'ils souhaitent réaliser, de leurs idoles. Ils auraient tellement besoin de connaître les promesses de Dieu. La foi, c'est faire le choix de laisser Dieu être l'architecte, le constructeur, lui laisser cette place de nous conduire. Et voyons maintenant la réponse de Dieu dans les versets qui suivent, Genèse chapitre 13, toujours à partir du verset 14. L'Éternel dit à Abraham, après que Lot se fut séparé de lui: "Lève les yeux, Lot a levé les yeux lui-même", et là, c'est Dieu qui dit à Abraham:

Maintenant, toi, lève les yeux et du lieu où tu es, regarde vers le nord, vers le midi, vers l'Orient et l'Occident, car tout le pays que tu peux voir, je te le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours. Je rendrai ta postérité comme la poussière de la terre, en sorte que si quelqu'un peut compter la poussière de la terre, ta postérité sera aussi comptée. Lève-toi et parcours le pays dans sa longueur et dans sa largeur, car je te le donnerai.

Abraham leva ses tentes et va habiter parmi les chênes de Mamré, qui sont près d'Hébron, et il bâtit un autel à l'Éternel. Lève les yeux, Lot a vu ce que le monde propose. Abraham, lui, voit ce que Dieu lui propose. Lot avait un regard horizontal, Abraham, lui, a regardé à Dieu avant tout, à la promesse que Dieu lui a faite, et c'est Dieu qui lui montre. Vous imaginez, il y a des villes, il y a tout plein de choses, des gens, et Dieu dit: “Tout ça, moi, je vais faire le ménage, je vais te le donner.”

Lot a vu une terre fertile, Moïse lui voit une terre qui lui est promise. C'est là toute la différence, et c'est en faisant le choix de laisser à Dieu, de laisser Dieu être l'architecte que Dieu lui montre. Dieu demande avant tout confiance et foi, et après, moi je te montrerai, je te montrerai ce que je veux te donner. Et maintenant, Dieu l'invite à faire quoi? À se lever et à parcourir, à faire de la randonnée dans tout ce que Dieu veut lui donner. Parcours toutes ces choses-là. Dieu l'invite à parcourir pour qu'il prenne la mesure de toute cette promesse, et en se projetant, en parcourant, pardon, Abraham va pouvoir se projeter dans ce que Dieu lui a promis.

Lève-toi et parcours le pays, car je te le donnerai.

Abraham parcourt le pays et sait que Dieu va lui donner, et il doit s'imaginer Dieu qui va lui donner, faire de lui une descendance. Il ne sait rien, il ne sait pas comment Dieu va s'y prendre. Il y a des villes, des États qui habitent là. Il ne sait pas comment Dieu va s'y prendre pour lui donner à lui qui est maintenant un vagabond, mais Dieu va le faire. Et Abraham réalise que son histoire, sa petite histoire à lui, rentre dans la grande histoire, celle de Dieu, celle du plan de Dieu pour l'humanité, et de lui, cet homme, va sortir une nation, et de cette nation sortira le Messie, le rédempteur de toute l'humanité. Ça dépasse complètement. Dieu l'invite à mesurer tout ce que tout ce que lui il va faire dans sa vie, parce que ce qui compte, ce n'est pas sa petite histoire à lui, c'est l'histoire du plan de Dieu, l'histoire de la rédemption. Faire le choix de la foi, c'est choisir de suivre l'Éternel, et l'Éternel lui dit: "Je te donnerai ce pays." Faire le choix de la foi, c'est faire le choix de la grâce, de vivre de la grâce de Dieu. Ce pays, il ne l'a pas mérité, comme je vous l'ai dit, en plus il revient, il sort d'un échec en Égypte, il n'a pas fait assez confiance à Dieu, il a voulu résoudre lui-même le problème, il a fait une erreur. Il ne mérite pas d'avoir cette terre promise, mais Dieu a choisi Abraham, et il a choisi de lui donner. C'est la grâce irrésistible de Dieu. Il lui donne, il lui fait cette grâce, et vivre dans la foi, faire le choix de rester fidèle à Dieu, c'est cela, c'est le résultat, c'est de choisir de vivre de sa grâce.

Quelles applications maintenant pour nous de ce texte? Comment faire les bons choix? On voit dans Genèse 12 et Genèse 13 la première fois quand Dieu, enfin, quand Dieu dit à Abraham: "Part", bon, il part. Puis quand Dieu lui montre, à Sichem, ce qu'il va lui donner, Abraham, qu'est-ce qu'il fait? Il bâtit un autel pour se remémorer: "Ici, Dieu m'a parlé." Et quand il part en Égypte, quand il revient d'Égypte, il se retrouve encore à cet endroit et il se rappelle: "Mince, j'ai raté, mais Dieu m'a promis cette terre promise, il m'a promis ça, il va me le donner." Et là, il y a la querelle entre les bergers, et du coup, il dit: "Dieu m'a promis ce pays, Lot, je te laisse choisir, moi j'ai une promesse." Et quand Dieu lui reparle, lui confirme ça, "Regarde encore, parcours tout ça, je vais te le donner", que fait Abraham? Il bâtit là un autel. Abraham en a construit un paquet d'autels, mais vraiment un paquet. Isaac pareil, Jacob pareil, le peuple après, pareil. Pourquoi? C'étaient des autels pour se remémorer. Parce qu'en repassant devant ces autels, il se rappelait que là, Dieu leur avait parlé.

Qu'est-ce que Dieu nous a laissé à nous pour nous remémorer ses promesses? La Parole. C'est notre autel, c'est un autel portable en vidéo d'une autre époque. On a cette parole, ce témoignage des promesses de Dieu. Et comme Abraham, un pèlerin, est repassé à ces endroits où Dieu lui avait fait les promesses, Dieu nous invite constamment à nous remémorer, à baigner dans ses promesses, à baigner dans celui qui fait ses promesses, à ne pas jouer dans la boue, mais aller chercher, aller voir l'océan.

La foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la Parole de Dieu.

Ma foi se manifeste dans mes choix, donc mes choix doivent être en accord avec la Parole de Dieu.

Il y a quelques temps, j'ai été appelé par quelqu'un, un gars qui avait fait de nombreux mauvais choix et qui s'était retrouvé dans une situation assez périlleuse, Il vient me voir, il me partage tout ça, et me demande de prier avec lui. Il me dit qu'il se repent, qu'il veut se détourner de ça. Il me demande mon avis, je dis: “Bah écoute, Dieu te pardonne si tu te repens, grâce à Jésus-Christ, mais maintenant, tu dois faire un choix, c'est choisir de le suivre fidèlement, de produire du fruit digne de repentance.” Ben, c'est ça, c'est maintenant, faire le choix de suivre l'Éternel, de le laisser être l'architecte, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui. Et puis la prière était belle, il y a eu des larmes, on s'est mis à genoux ensemble, mais derrière, il a continué pareil, et sa vie s'empire. Il était appelé par Dieu s'il se détourne, à faire un choix, mais lui, il a choisi de faire comme toujours, s'éloigner un petit peu plus. Nous devons cultiver une vision théocentrique de notre vie, c'est-à-dire remettre Dieu au centre de notre vie, réaliser que nous en étant sauvés, nous sommes l'accomplissement de Genèse 13, nous sommes cette postérité que Dieu avait promise à Abraham.

Nous la voyons, notre vie, attestée, l'œuvre de la Croix, attestée, et notre histoire est dans la grande histoire, l'histoire de la rédemption, et Dieu nous invite à rentrer dans cette histoire et à voir nos vies comme faisant partie de cette histoire. Et à voir nos vies comme n'étant pas une vie, moi, mon choix aujourd'hui, de ma petite vie, qu'est-ce que je dois faire, du tout ce temps que j'ai là? Oh, telle vallée est belle, j'irais bien m'installer là-bas. Non, Dieu nous appelle à suivre son histoire à lui. Il nous a sauvés pour le servir. C'est un Dieu qui est en mission, un Dieu qui est le Rédempteur, et nous sommes son peuple ici-bas sur terre. Il nous appelle à remplir le rôle qui nous a donné. Pleinement, notre vie est un appel à cela.

Aujourd'hui, parfois nous sommes admiratifs, je sais pas vous, quand on lit le fil rouge de, excusez-moi, j'ai un trou, comment s'appelle porte ouverte, quand on voit ces chrétiens qui face à la persécution ont fait le choix de l'intégrité, ils n'ont pas renié Christ, et quand on voit Abraham être prêt à aller sacrifier Isaac, on se dit, mais quelle foi, comment a-t-il pu dire oui à ce moment-là? Mais je suis persuadé que si Abraham a pu dire oui à Dieu quand il lui a demandé de sacrifier Isaac, c'est parce qu'il avait appris à dire oui avant, pour des petites choses. Et Dieu nous appelle à dire oui, je veux t'obéir dans les petites choses. Et si nous ne prenons pas l'habitude d'être fidèles à Dieu dans les petites choses, comment, lors de situations avec des enjeux beaucoup plus grands, pourrons-nous dire oui? Nous devons apprendre à dire oui et à être fidèles.

Et je voudrais conclure en lisant, euh, le verset de, le verset 10 du chapitre 2 de l'épitre aux Éphésiens où Paul dit ceci, Éphésiens 2:10:

Car nous sommes son ouvrage, ayant été créé en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres que Dieu a préparé d'avance afin que nous les pratiquions.

La grâce, grâce à la croix, Dieu nous lave de nos mauvais choix passés. On s'est tous comportés comme Lot à des moments, Abraham aussi d'ailleurs, il a fait des mauvais choix. Mais à la croix, Dieu nous lave de ces mauvais choix passés et nous propose de décider de le suivre. Et c'est pas un appel, le jour de notre conversion, notre début de notre marche, mais c'est un appel qui est constant, un appel constant de chaque jour où Dieu nous appelle à le suivre. Et peut-être que dans votre vie, vous avez beaucoup de mauvais choix derrière vous, vous avez l'impression de traîner beaucoup de casseroles, mais à la croix, vous pouvez déposer ces casseroles et choisir de suivre Christ, de suivre Dieu, de s'attacher à lui. Dieu nous pardonne et il nous conduit et pour nous il a préparé des œuvres bonnes. Il nous demande même pas de les inventer, de les préparer, il dit: “Suis-moi, moi j'ai préparé des bonnes œuvres, tu vas me servir là, et tu vas voir ça va être super, tu vas te baigner dans l'océan.”

Quand Paul dit: "Nous sommes son ouvrage", le terme en grec de ouvrage, c'est poémia, l'ouvrage de Dieu c'est un poème. Un ami à moi a l'habitude de dire: “Dieu est le poète, il veut que notre vie ça soit un poème dont il est l'auteur.” Il nous invite à lui tendre le stylo et à lui dire: “Seigneur, écris le poème que ma vie soit un poème qui te rende gloire, qui te plaise.” Nous demande de lui laisser les plans, de le laisser être l'architecte et le constructeur.

Je vais prier.

Seigneur, merci pour ta parole, merci pour ce témoignage que tu nous laisses, Seigneur, de qui tu es et des grâces qui sont attachées à tes promesses. Seigneur, merci, c'est par elle que nous te connaissons, Seigneur. Seigneur, nous vivons dans un monde à la croisée de plein de vallées. Seigneur, il y a de nombreux choix qui ne sont pas faciles à faire et de grandes tentations qui sont là, Seigneur, merci, merci pour l'exemple d'Abraham, de Lot, merci pour les richesses de ta parole qui nous permettent de voir, Seigneur, de savoir que tu es un Dieu fidèle, merci parce que ce que tu as promis à Abraham, tu l'as réalisé et nous sommes la descendance d'Abraham, nous formons un peuple, Seigneur, et ce peuple c'est toi qui l'a racheté par la croix, merci, Seigneur, de nous avoir rachetés et Seigneur, tu connais notre vie, tu nous accordes un plein pardon pour le passé, une solution pour aujourd'hui, une espérance pour demain, Seigneur, nous te remercions pour ça.

Et je te prie que tu nous conduises, Seigneur, tous devant toi, pour que tu nous montres, Seigneur, où sont les mauvais choix, où sont les infidélités, quand est-ce que nous sommes en train de nous créer des idoles, Seigneur, et que tu nous pardonnes, Seigneur, que tu nous conduises vers la repentance, c'est toi le chemin, Seigneur, et nous puissions te suivre, Seigneur, aide-nous à être fidèles, crée en nous un cœur pur, Seigneur, car nous ne l'avons pas, nous avons besoin de toi, Seigneur, tu nous as sauvés, tu as préparé pour nous de bonnes œuvres et nous voulons nous réjouir, Seigneur, qu'en te suivant, en t'étant fidèles, nous allons connaître des choses extraordinaires, grande aventure où tu ne nous promets pas, Seigneur, la richesse, tu ne nous promets pas forcément la santé, mais tu nous proposes des œuvres bonnes, Seigneur, que toi tu as préparées, des œuvres qui rentrent dans la grande histoire, ton plan, Seigneur, quel bonheur de pouvoir participer à l'œuvre que tu fais sur cette terre, merci, Seigneur, de nous prendre comme tes coéquipiers, Seigneur, on ne le mérite pas, on en est indigne, on te remercie pour ça, au nom du Seigneur Jésus, amen.