Cette semaine, nous avons accueilli Lydia Jaeger, scientifique et théologienne de formation, qui nous a offert une perspective fascinante sur la question. Elle est intervenue dans le cadre de notre série en cours sur le livre 12 raisons de ne plus croire au christianisme. Vous ne voudrez pas manquer cette discussion passionnante!
Prenons également en considération les propres mots de l'auteur dans le chapitre 7 du livre de Rebecca McLaughlin traitant de cette même question.
Elle ouvre son chapitre en démontrant que la foi chrétienne a été au centre du développement de la science.
Le christianisme historique mettait en valeur la vie de l’esprit. Les monastères médiévaux constituaient des centres d’études académiques. Les premières universités ont vu le jour parce qu’il fallait former des prêtres. Oxford et Cambridge et, plus tard, d’autres universités telles que Harvard et Yale, ont été fondées en tant qu’institutions explicitement chrétiennes.
En outre, McLaughlin répond comme suit à l'allégation répandue selon laquelle le sommet de la censure religieuse de la science a été atteint lorsque l'Église s'est opposée à la découverte de Galilée selon laquelle la terre tourne autour du soleil:
La révolution copernicienne, loin de représenter un coup fatal porté par des scientifiques athées à ce qui avait toujours été une vision littéraliste des Écritures, pourrait tout autant être considérée comme un coup fatal porté par des scientifiques chrétiens à plusieurs siècles d’une conception erronée ayant pour base la philosophie païenne. Et s’il est vrai que l’Église catholique a fait preuve de résistance à l’époque, les chrétiens se trouvaient des deux côtés de la controverse, comme c’est le cas pour quasiment toutes les controverses scientifiques depuis.
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Comment avoir une vision biblique du monde et de la culture?
Découvre le replay du webinaire de Raphaël Charrier et Matthieu Giralt (Memento Mori) enregistré le 24 octobre 2018.
Orateurs
M. Giralt et R. Charrier