Alexandre Sarran est le pasteur de l’Eglise Lyon Gerland (réformée évangélique). Formé en théologie à la Faculté Jean Calvin, il a fait auparavant des études de musicologie à l’Université Lumière Lyon 2. Lyonnais de naissance, Alexandre est marié avec Suzanne, ils sont parents de six enfants.
Ma pile de livres en attente de lecture se trouve dans mon bureau, il y en a beaucoup! Sur le dessus de la pile, il y a:
À part la Bible, je ne peux pas dire qu’il y ait des livres que je relis intégralement d’une manière régulière. Il y a tellement de livres que je veux découvrir! Mais je n’ai pas l’impression d’avoir le temps de vraiment relire les livres que j’ai le plus aimés.
Cela dit, je me rends compte que je reviens assez souvent vers les ouvrages de Tim Keller dans l’exercice de mon ministère. En effet, sa réflexion sur le rapport de l’évangile à la culture est toujours très stimulante, et elle transparaît dans beaucoup de ses écrits.
Je lis aussi beaucoup Calvin. Entre autres, son Institution de la religion chrétienne, un ouvrage de référence que je consulte très régulièrement, mais aussi ses commentaires (que je dois malheureusement lire le plus souvent en anglais) me sont extrêmement utiles. Et j’apprécie beaucoup le ton de Calvin, à la fois rigoureux, pastoral, et centré sur Christ.
Un livre de R.C. Sproul m’a beaucoup marqué quand j’étais un jeune chrétien, vers la fin de l’adolescence: Reason to Believe. C’est un livre qui répond à la plupart des grandes objections à la foi chrétienne, comme: « La Bible se contredit », « Le christianisme est une béquille pour les faibles », « Comment Dieu peut-il permettre l’existence du mal? », etc.
De manière générale, d’ailleurs, les livres d’apologétique m’ont beaucoup encouragé à cette étape de ma vie chrétienne, comme le livre Bien plus qu’un charpentier, de Josh McDowell.
Le livre Connaître Dieu, de James Packer m’a beaucoup marqué également. En effet, il s’agit d’une excellente entrée en matière pour de la théologie au sens propre.
J’avoue ne pas avoir lu beaucoup de biographies ou d’autobiographies chrétiennes. Ou alors, c’est que je n’en ai pas gardé un souvenir très marquant!
Actuellement, je lis Surpris par la joie, de C.S. Lewis. Il est vrai que cette autobiographie est très agréable à lire d’une part, et instructive d’autre part. Je trouve que l’histoire de C.S. Lewis est intéressante. Il était un romancier plus qu’un théologien à mon avis, et je suis personnellement sensible à l’art, à la poésie et à l’imaginaire. Je découvre donc ce qui a structuré la pensée et le style de C.S. Lewis. Et je trouve passionnante la manière dont il interprète les événements de sa vie en les intégrant à une vision globale du monde éclairée par la foi.
De plus, j’aime aussi beaucoup Les Confessions, de Saint Augustin, que j’ai lues pour la première fois au lycée dans le cadre du cours de philosophie. J’aime l’extrême authenticité de Saint Augustin quand il parle de son passé et de son cheminement vers Dieu.
Je ne lis plus beaucoup de romans, malheureusement, surtout par manque de temps. Mais je me rappelle avoir beaucoup aimé les romans de Stephen Lawhead quand j’étais adolescent. J’ai lu notamment la série Song of Albion. Ce sont des histoires dans un style fantasy, un peu comme les Chroniques de Narnia ou Le Seigneur des anneaux, empreints de symbolique chrétienne.
La lecture de Crime et châtiment, de Dostoïevski m’a marqué, car c’est une histoire passionnante qui aborde le thème du sens moral et de l’existence même du bien et du mal. Avec un rapport à la conviction du péché et avec la rédemption–un grand classique que je conseille vraiment!