Cette question taraude non seulement les non-croyants, mais aussi de nombreux disciples dévoués de Jésus. J'ai moi-même traversé des périodes de détresse et de découragement face aux "Pourquoi?" sans réponse de la vie dans un monde déchu.
Dans son livre 12 raisons de ne pas croire au Christianisme, Rebecca McLaughlin aborde avec sagesse et grâce cette éternelle interrogation de l'existence humaine. Voici quelques citations pour vous mettre en appétit:
La souffrance n'est pas le boulet de démolition qui détruit le christianisme, mais plutôt la pierre d'angle sur laquelle, douloureusement et brique par brique, il a toujours été construit. (p. 234)
Dans le contexte de la douleur de Marthe et Marie à la mort de leur frère Lazare, elle écrit:
Jésus n’est pas le moyen d’arriver à une certaine destination, un simple mécanisme par lequel Marthe peut modifier sa situation. Jésus est lui-même la destination! Ce sont les circonstances de la vie de Marthe qui la conduisent vers lui. Ce n’est pas que la souffrance de Marthe ou notre souffrance n’ait aucune importance. Après tout, cette souffrance a réussi à émouvoir le Fils de Dieu aux larmes! La souffrance importe autant qu’une première rencontre importe au mariage, ou qu’une naissance importe à la maternité: c’est une porte d’entrée pour une relation, une relation façonnée par la souffrance autant que par la joie. Si, comme Jésus l’affirme, le but de notre existence est d’être en relation avec lui, alors le but de la souffrance est de trouver Jésus. (p. 244)
La souffrance ne met pas la foi chrétienne dans l’embarras. C’est le fil par lequel le nom de Christ est cousu dans notre vie. (p. 248).
Citant le chirurgien congolais et lauréat du prix Nobel qui a soigné des milliers de victimes de violences sexuelles, elle écrit:
Conscient de l'appel incessant que Jésus lance aux chrétiens de servir ceux qui souffrent, le Dr Mukwege exhorte les croyants: “Aussi longtemps que notre foi est définie par la théorie et qu'elle n'est pas connéctée aux réalités pratiques, nous serons incapables d'accomplir la mission que Christ nous a confiée.” Il poursuit, “Si nous appartenons à Christ, nous n'avons pas d'autres choix que d'être aux côtés des faibles, des blessés, des réfugiés, et des femmes qui subissent la discrimination.”
Dans notre épisode de Chrétienne de cette semaine, nous avons le plaisir d'accueillir Raphaël Anzenberger, qui nous fait part de ses réflexions sur la théodicée, c'est-à-dire notre tentative, en tant que croyants, de concilier la présence du mal et de la souffrance avec la croyance en un Dieu aimant et tout-puissant. Car si ce livre aborde plusieurs questions de nature intellectuelle, celle-ci est extrêmement personnelle et pastorale. Fort de ses nombreuses années d'expérience en tant que pasteur et missionnaire à travers le globe, Raphaël nous propose 6 raisons pour expliquer la souffrance dans le monde:
Retrouvez tous les détails dans l'épisode de cette semaine.