Rebecca McLaughlin a encore réussi son coup. Ce livre, qui fait suite à Noël: Peut-on vraiment y croire? répond aux questions les plus courantes soulevées par les sceptiques concernant le christianisme et ses prétentions. Dans son deuxième petit livre de ce genre, elle répond aux objections les plus fréquentes concernant l'histoire de la résurrection de Christ.
Rebecca McLaughlin a un don naturel de conteuse. Lors d’une formation destinée aux enseignantes de la Bible à laquelle j’ai participé, elle a déclaré: « Une mauvaise métaphore vaut mieux que pas de métaphore ». Elle voulait dire que nous devrions à tout prix essayer de donner vie à notre enseignement en utilisant un langage descriptif. Pourtant, je vous assure que les illustrations de Rebecca McLaughlin ne déçoivent pas.
Elle commence chaque chapitre par une illustration tirée de la culture populaire, à laquelle tout lecteur peut s’identifier. Ce faisant, non seulement elle crée un pont entre son public laïc d’aujourd’hui et le texte ancien de l’Écriture, mais elle avance aussi son propos de manière vivante.
Un autre aspect qui est marquant dans ce livre, c’est que l’auteure ne prétend pas pouvoir prouver la résurrection de Jésus. Elle affirme très modestement et simplement pouvoir rendre cet évènement crédible et rationnel aux yeux des lecteurs les plus septiques.
De plus, sa vaste expérience de travail auprès de personnes parmi les plus brillantes dans les universités les plus réputées du monde ajoute à sa crédibilité. Non seulement elle compte des scientifiques et des philosophes de premier plan parmi ses amis personnels, mais elle s’appuie également sur un corps diversifié de croyants évangéliques dont les origines s’étendent sur toute la planète. McLaughlin peut ainsi dissiper la fiction selon laquelle le christianisme est une religion d’hommes blancs.
Dans le dernier chapitre de son livre, McLaughlin conclut en abordant la question la plus importante de toutes. « Et alors? Si Christ est ressuscité des morts, en quoi cela me concerne-t-il? » La réponse est simple et pourtant stupéfiante: « Parce qu’il donne la vie, et qu’une relation avec Jésus signifie être vivant. » Il est la destination vers laquelle nous nous dirigeons. Le plus grand des amours humains jamais imaginé ou vécu est comme une goutte d’eau, alors que l’amour de Christ est comme l’océan.
Si vous ou votre Église cherchez des ressources à partager avec les membres de votre communauté à l’occasion de Pâques, je vous recommande vivement ce livre. Offrez à vos amis cette promesse de vie. Vous ne le regretterez pas. Vous pouvez les commander individuellement ou en gros ici pour l’Europe et ici pour le Québec.