"Un peu de tolérance! Il n'y a pas de vérité absolue. Chacun est libre de penser ce qui est vrai pour lui personnellement. De toute façon, toutes les religions se valent…". Laisse-moi te raconter une petite histoire.
Maxime est un jeune étudiant. Et comme la plupart des autres étudiants de la ville et de sa génération, même quand on lui parle de Dieu, il est très ouvert. Sa valeur principale, c’est la tolérance, l’ouverture d’esprit. D’après lui, on doit être fier de vivre dans une société émancipée, une république laïque, où chacun a le droit de penser ce qui lui plaît (tant qu’il ne l’impose pas aux autres, bien sûr).
Tout va bien pour Maxime.
À part depuis 2 petites semaines: il a des migraines qui persistent. Il consulte son médecin qui l’envoie faire un scanner. Le jour où il passe cet examen, bizarrement, on lui demande, alors qu’il attendait déjà les résultats dans la salle d’attente, de repasser par la salle d’examen. Ça fait sourire Maxime, parce qu’habituellement il est plutôt bon élève, il n’a pas l’habitude de rater un examen.
Il repasse donc son scanner, et, après quelques minutes dans la salle d’attente, reçoit non pas 1 mais 2 avis carrément contradictoires de deux spécialistes différents.
Que va faire Maxime? Il a beau avoir des valeurs, oui, chacun est libre de penser ce qu’il veut, mais quand il s’agit de vie ou de mort, il faut bien que quelqu’un ait raison, n’est-ce-pas?
C’est une grande bénédiction de pouvoir échanger avec des gens comme Maxime au fil des semaines. D’avoir la liberté, dans notre pays, d’exprimer des opinions contradictoires dans le respect et en toute sécurité. Loin de moi l’idée d’aller à l’encontre de ces réjouissances, mais ne tombons pas dans le piège de penser que puisque tout le monde peut se prononcer, tout le monde à raison.
Même Wikipédia n’est pas tombé dans ce piège!
Oui, tout le monde est « libre » de penser ce qu’il veut, mais définitivement non, tout le monde n’a pas raison. Et tout ne se vaut pas.
Il existe une vérité à croire, et c’est une question de vie ou de mort. Ce qui implique qu’il faut bien que quelqu’un ait raison. L’apôtre Jean l’a présentée dans sa première épître (1 Jn); il en a fait une question de vie ou de mort ici:
Nous acceptons le témoignage des hommes; mais le témoignage de Dieu est bien supérieur, et ce témoignage, c’est celui que Dieu rend à son Fils. Celui qui croit au Fils de Dieu possède ce témoignage en lui-même. Celui qui ne croit pas Dieu fait de lui un menteur, puisqu’il ne croit pas le témoignage que Dieu rend à son Fils. Et qu’affirme ce témoignage? Il dit que Dieu nous a donné la vie éternelle et que cette vie est en son Fils. Celui qui a le Fils a la vie. Celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie (1 Jn 5.9-12).
Cette vérité à croire concerne l’identité de Jésus-Christ.
Qui est-il d’après toi? Ton avis est-il vrai ou faux? Est-il en accord avec sa réelle identité?
C’est une question de vie ou de mort.
Comme si on pouvait tout choisir, à toi de choisir la fin de notre histoire:
La tolérance, n’a rien à voir avec le refus d’avoir des convictions. La tolérance, ça a à voir avec la manière dont ces convictions te mènent à traiter ceux qui sont en désaccord avec toi (T. Keller).
[Note de la rédaction: Cet article avait déjà été mis en ligne il y a quelques années, nous le remettons en avant pour profiter à de nouveau lecteurs.]
webinaire
Bien ou mal? L’éthique biblique dans un monde compliqué
Ce replay du webinaire du Dr. Vincent Rébeillé-Borgella et de Florent Varak a été enregistré le 27 janvier 2017.
Orateurs
F. Varak et V. Rébeillé-Borgella