Cette anecdote d'un pasteur du 19ème siècle, à propos de la Bible de sa mère, illustre bien la valeur précieuse de la parole de Dieu dans une vie.
À l’occasion de la fête des mères, le blogueur Tim Challies a partagé une citation d’un pasteur du 19ème siècle à propos de la Bible de sa mère. La voici, avant de vous expliquer pourquoi je l’ai trouvée particulièrement encourageante:
« Sur l’une des étagères de ma bibliothèque, entouré de volumes de toutes sortes, sur des sujets variés et dans des langues différentes, se trouve un vieux livre, dans sa simple couverture de papier brun, peu attrayant à l’œil, et qui ne semble pas à sa place parmi les volumes plus prestigieux qui se trouvent à ses côtés. Aux yeux d’un étranger, il n’a certainement ni beauté ni charme. Ses couvertures sont usées, ses feuilles sont abîmées par un long usage, ses pages, autrefois blanches, sont devenues jaunes avec l’âge. Pourtant, aussi vieux et usé qu’il soit, c’est pour moi le plus beau et le plus précieux des livres de mes étagères. Aucun autre livre n’éveille de telles réactions ou ne fait appel à ce qu’il y a de meilleur et de plus noble en moi. C’est, ou plutôt c’était, la Bible de ma mère – compagne de ses meilleures et plus saintes heures, source de sa joie et de sa consolation indescriptibles. Elle y puisait les principes d’une vie et d’un caractère véritablement chrétiens. Elle était la lumière à ses pieds et la lampe sur son sentier. Elle était constamment à ses côtés et, à mesure que ses pas chancelaient dans le pèlerinage de la vie et que ses yeux s’assombrissaient avec l’âge, les pages bien usées devenaient de plus en plus précieuses pour elle. »
Gilbert Haven (1821-1880), pasteur de l’église méthodiste au 19ème siècle
J’aime cette anecdote. Elle montre d’un côté la valeur précieuse de la Parole de Dieu: au milieu des livres impressionnants de ce monde se trouve un livre qui ne paie pas de mine, mais qui contient toute la sagesse divine. De l’autre, cette anecdote montre la valeur d’une vie imprégnée par la Parole de Dieu: en voyant cette Bible, cet homme se souvient de la piété de sa mère, de sa joie et de son amour chrétien, car ces vertus trouvaient leur origine dans la méditation et la mise en pratique de la Parole de Dieu.
Que nous puissions suivre cet exemple, afin d’aimer et de chérir le « livre de Dieu », et que toutes nos vies en soient imprégnées.