Le 14 août 2020, Edouard Nelson est décédé d'un accident de montagne. Il avait 45 ans. Sa mort fut un choc terrible. Il était l'ami, le pasteur, le mentor, le père spirituel de nombre d'entre nous.
Lors de sa mort, j’ai voulu écrire sa nécrologie, mais je n’ai jamais réussi à surmonter l’émotion et les larmes. Mais pour le premier anniversaire de son décès, je voulais vous partager deux choses. Premièrement, la vidéo de l’intervention bouleversante de Laura Nelson à la cérémonie de son mari. Secondement, les mots d’Étienne Koning à la même cérémonie. Que sa vie et sa mort nous inspirent à vivre pleinement pour Jésus.
Cliquez ci-dessous pour écouter l’épouse d’Edouard (la vidéo commencera directement à la 49e minute de la cérémonie):
« Philip, Edouard et moi, nous formions un trio d’amis et nous nous retrouvions régulièrement pour nous encourager par les conseils, le soutien, la prière — pour parler aussi de nos luttes, de nos faiblesses, de notre péché, en nous encourageant à progresser dans notre vie avec Dieu.
Edouard nous manque tellement.
Mais je ne vais pas prononcer « un éloge funèbre », parce que je devrais alors vous faire subir — selon la définition — un « discours à la louange et à la gloire d’Edouard »: il aurait détesté!
Et surtout… si on faisait cela, on passerait à côté de l’histoire de sa vie.
C’est à dire: LA chose qui l’a changé, pour toujours: LA raison pour laquelle il avait accepté de renoncer à beaucoup de choses…
Sa biographie nous parle de cela, qu’on pourrait résumer par 2 questions, à 2 années-clé:
Parce qu’il avait rencontré Jésus-Christ!
« Faire partie de la famille de Jésus n’a rien d’automatique, c**’est une décision personnelle:**
Personnellement, il faut se détourner de la vie sans Dieu et placer sa foi en Jésus-Christ! »
Pas de grande lumière donc, ni de voix qui tombe du ciel : juste Edouard, qui vous parlait de cette tranquille assurance du pardon offert par Dieu, d’une relation avec lui qui grandit au fil du temps, d’un émerveillement toujours plus grand de son amour et de sa grâce.
Parce qu’il fallait que d’autres, beaucoup d’autres, puissent aussi faire la rencontre décisive avec Jésus-Christ!
Rien de meilleur, rien de plus beau, rien d’aussi précieux, rien d’aussi durable!
Cette prise de conscience, c’était devenu son défi permanent:
« Qu’est-ce que je peux faire, avec la personne que je suis et les dons que Dieu m’a donnés, pour servir à l’avancement de son Royaume? »
Un défi qu’Edouard a aussi placé devant tant de monde, tout le temps, tout autour de lui, jusqu’au bout.
Difficile, de dénombrer toutes les personnes impactées : encouragement à la prière, à la cohérence de vie, à la foi, à la prédication, enseignements divers, engagements variés, des jeunes jusqu’aux moins jeunes, de Laura et des enfants jusqu’au instances, associations, collègues, églises, amis, connaissances, voisins…
Coup de fils, mails, mains sur l’épaule, dans un café de ton quartier…:
« Qui est Jésus pour toi ? Comment peux-tu le servir? »
Comment finir…
Je ne voudrais pas « finir ».
Demeure peut-être une question?
Un choix de vie si radical… perdre tellement de ce que ce monde peut donner et tout donner pour servir Jésus: est-ce que ce n’était pas de la folie?
À cette question, répondons tranquillement:
« Il n’est pas si fou, celui qui accepte de perdre ce qu’il ne peut pas garder, pour gagner ce qu’il ne peut pas perdre »