Douter de Dieu est inévitable. Comment lutter contre?

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Douter de Dieu est inévitable. Chrétiens et ceux en recherche Dieu voient leurs convictions mises à rude épreuve. Comment les aider à les surmonter? Pour cela, je vous propose de définir ce qu’est la foi, et ce que sont le doute et les diverses facettes qu’il peut avoir. Ainsi nous pourrons apporter des réponses à propos et trouver le réconfort dont nous avons tous besoin à un moment donné de notre vie.

1. Quelle est l’origine de la foi?

Afin de comprendre le doute, il faut préalablement comprendre comment nait la foi en Dieu.

Je me risque à une synthèse simpliste, en lui proposant une double origine, fonctionnant comme les deux facettes d’une même pièce:

  • La foi née de la découverte du Dieu trinitaire et de son plan de rédemption qui sont révélés objectivement dans la Bible.
  • La foi née de l’action souveraine du Saint-Esprit qui agit subjectivement en nous afin de faire naitre confiance et obéissance.

L’origine de la foi, est 100 % la grâce de Dieu (Ép. 2.8).

2. Quelle est la nature du doute?

Le doute est toujours, selon l’apologète Os Guinness, une oscillation entre croire et ne pas croire, c’est en même temps croire et ne pas croire, c’est être divisé avec soi-même.

J’illustre: récemment, un ami pas encore chrétien m’expliquait: «  tu vois, j’ai souvent l’impression de voir Dieu derrière tout ce qui m’arrive, et en même temps, je me dis que c’est peut-être finalement que le hasard. Je doute quoi. Je veux croire et, en même temps, je n’y arrive pas…  »

Il convient encore de préciser ce que le doute n’est pas. Le doute n’est pas synonyme d’incrédulité. Cette dernière est une rébellion envers Dieu. Elle est le refus de croire, à l’exemple de l’obstination absurde des pharisiens rejetant l’évidence de la divinité de Christ face à l’aveugle né qui a recouvré la vue miraculeusement grâce à ce dernier (Jn 9).

3. Ne pas confondre le doute et les doutes

La nature du doute n’est pas à confondre avec les causes du doute. Celles-ci peuvent-être d’origine spirituelle, théologique, philosophique, psychologique, morale, etc.

Répondre de manière stéréotypée et à coup de versets clés, démontre un manque de compréhension de la pratique même de Jésus face aux gens qui doutaient de lui. Le Seigneur s’adressait à chacun selon le besoin qu’il eût discerné et donnait ce qui manquait pour répondre au doute.

Les doutes font partie de la vie chrétienne normale, sinon c’est que nous ne vivrions pas par la foi.

In fine, il n’y a que la vérité nécessairement contenue dans la Parole de Dieu qui guérit du doute. L’autorité de cette vérité, par la puissance de l’Esprit, désamorcera le doute puis nous conduira dans la repentance et à l’adoration.

Néanmoins, nous devons chercher à la présenter de façon adéquate, en faisant preuve d’humilité, de patience et d’intégrité.

Exemple de lutte contre 7 facteurs de doute

Os Guinness, dans son ouvrage Au-delà du doute, identifie 7 origines du doute: manque de gratitude, fausse vision du monde, fondations trop fragiles, manque d’engagement, manque de croissance, rébellion des émotions et les conflits intérieurs.

Cette liste n’a pas prétention à l’exhaustivité dans la pensée de l’auteur. Il y a mille raisons de douter.

Toutefois, elle nous éduque à identifier la nature du doute de la personne afin de mieux y répondre par l’Évangile.

Je vous propose d’observer ses racines de plus près. Je citerai régulièrement l’auteur afin d’étayer mes propos.

1. Le doute provenant de l’ingratitude

Alors que la personne devient disciple, elle se voit spectatrice de ce que Dieu fait en elle et autour d’elle. Elle se prend dans la figure la révélation glorieuse de Jésus-Christ, découvre l’amour de Dieu pour elle, et les joies de la communion fraternelle.

Le début de la vie chrétienne n’est pas une fin en soi, mais un commencement…

Si la personne voit la foi comme un acte qui a eu lieu une fois pour toute, et que dès lors qu’elle est chrétienne elle peut faire sa vie en autonomie, quand surgiront quelques difficultés ordinaires, viendra le doute: « Ne me suis-je pas un peu emballé avec tous ces trucs sur Dieu? »

Ici le doute est provoqué par une foi qui se contente d’être centrée sur le maintenant.

Il est la conséquence d’une vie chrétienne déracinée de sa source, à savoir le souvenir qu’un jour, Dieu, dans sa grâce et pour sa gloire, nous a arraché au royaume des ténèbres. Il s’est révélé et nous a fait don de la repentance afin que nous trouvions dans notre adoration en lui notre plus grande joie. Chaque jour.

Guinness rappelle le rôle central du souvenir et de la gratitude dans les Écritures comme des ordonnances médicales nous soignants de notre Alzheimer spirituel congénital: « La foi est une expérience profondément existentielle, affirme-t-il, mais l’expérience au jour le jour du chrétien n’est jamais isolée, à la dérive, parce que la mémoire lui donne un ancrage dans le passé. »

Le remède dans un tel cas est donc de conduire la personne à comprendre que son doute d’aujourd’hui est la conséquence d’un manque de reconnaissance et d’un désir d’indépendance (consciente ou non).Il faut dans ce cas encourager la personne à vivre centrée sur l’Évangile et à se souvenir que rien ne lui est dû, rien n’est « normal », mais que tout est grâce.

Avec mon frère David, il y a 11 ans de cela, nous fumions nos joints ensemble chaque soir. Nous étions perdus, perclus de dépendances, nous satisfaisant d’illusions et traversant des embrouilles plus grosses que nous au quotidien. Et un jour, Jésus-Christ nous a sauvés.

Providence divine, il y a quelques dimanches, nous prêchions chacun dans notre Église locale respective. Ce matin-là, David m’a envoyé: « Ce matin on prêche tous les deux! Qui l’aurait cru il y a 10-12 ans? Dieu est tellement bon envers nous. Je prie que nous puissions prêcher fidèlement le texte de tout notre cœur. » Voici un disciple qui a affermi sa foi, car il se souvient d’où il vient et de la bonté perpétuelle de Dieu à son égard.

Doute provenant de l’ingratitude → cultiver le souvenir et la reconnaissance au quotidien.

2. Le doute provenant d’une fausse vision de Dieu

Les présupposés que nous avons sur les gens conditionnent notre avis sur elles: le raciste percevra l’étranger comme un parasite nuisible.

Idem avec nos présupposés sur Dieu: si vous êtes convaincu que Dieu ne veut pas vous pardonner, vous n’irez pas vers lui, mais le fuirez.

Os Guinness insiste: « Si les présupposés [envers Dieu] sont faux, l’image de Dieu qui en résulte est faussée et dégénère en doute. »

Notre vision de Dieu doit donc être passée au crible de la révélation des Écritures, car elle est sans cesse déformée par notre subjectivité pécheresse.

C’est à la Bible seule que revient l’exclusivité de fixer les présupposés justes révélant qui est Dieu, car elle seule nous le fait connaitre.

Guinness préconise donc de pousser la personne jusqu’au paroxysme de son raisonnement afin qu’elle en perçoive les contradictions, pour ensuite mieux la confronter à la vérité de la Parole de Dieu.

L’enjeu, ici encore, est de laisser Dieu dire qui est Dieu et de le laisser façonner lui-même notre vision de lui.

L’Esprit privilégie de travailler en nous lorsque nous nous confrontons à la Bible dans un esprit de prière et d’humilité afin de réformer notre vision de lui.

Ce n’est pas une affaire d’un jour, mais la conséquence du ministère de l’Esprit, qui convaincra notre esprit par la redécouverte des Écritures.

Doute provenant d’une fausse vision de Dieu → laisser la Parole de Dieu dire qui est Dieu par l’Esprit saint.

3. Le doute provenant de fondations trop fragiles

Si la personne nouvellement convertie est enthousiasmée par les vérités qu’elle découvre, mais n’est pas accompagnée pour qu’elle puisse s’enraciner théologiquement, sa foi demeure fragile.

Quand elle sera challengée par des questions embarrassantes, une puissante tentation ou des épreuves, surgiront alors des doutes sur l’authenticité de sa foi ou du bien-fondé des ordonnances de Dieu. Ses certitudes étaient de seconde main.

C’est ce qui arrive à beaucoup de personnes qui se sont converties jeunes et ont développé leur foi dans un contexte protégé. Une fois loin de leur milieu habituel (en vacances, suite à un déménagement…), elles sont finalement malmenées par le doute.

Os Guinness rappelle un point crucial:

La foi chrétienne n’est pas vraie parce qu’elle remplit son rôle: elle remplit son rôle parce qu’elle est vraie. Il n’y a pas de question plus fondamentale que celle de la vérité, autant pour celui est en quête que pour le croyant.

La spécificité et la fiabilité de la foi chrétienne reposent sur son affirmation de la vérité: Dieu s’est révélé en la personne de son Fils, mort et ressuscité, et il s’adresse à l’homme au moyen des textes bibliques. Ces affirmations sont vraies ou fausses, il n’y a pas d’alternative.

Autrement dit, la foi n’est pas une euthanasie intellectuelle. Elle ne peut certes pas se résumer à la raison, mais ne l’exclue pas. Bien au contraire elle implique toute notre pensée.

Quand la foi ne repose qu’essentiellement sur des expériences émotionnelles au détriment de convictions éprouvées par la raison, lorsque les expériences changent de nature… la foi risque d’en être altérée.

Il faut donc, selon l’apologète, il faut aider la personne à distinguer la foi de l’imagination.

En effet, la première repose sur des faits présentés comme vrais dans les Écritures, alors que l’imagination dépend de la fertilité de notre esprit.

Il faut également rappeler que la foi est notre réponse au mystère de l’Écriture qui dépasse notre raison (notamment celui de l’incarnation) et non pas une acceptation d’absurdités dont on ne peut éprouver, par notre raisonnement, la sagesse divine.

La solution quand la personne doute par manque de fondements théologiques et de la pousser à tester la cohérence des Écritures.

Dieu ne craint pas que nous éprouvions la Bible. Au contraire! Si elle est bien inspirée par l’Esprit et a pour vocation de nous révéler la rédemption par le fils, alors Dieu se réjouit de nous voir en sonder la sagesse infinie.

Si la Bible n’était pas cohérente et sans erreur, il ne faudrait surtout pas encourager quiconque à y regarder de trop prêt.

Doute provenant de fondations trop fragiles → aider la personne à affermir sa foi par un approfondissement de sa connaissance théologique.

4. Le doute provenant du manque d’engagement

Un chrétien ayant une bonne connaissance biblique, mais ne la mettant pas en pratique ne peut grandir dans sa connaissance du Christ.

Pourquoi? Parce que l’engagement est le terreau de la foi.

Si je crois objectivement que Christ est mort et ressuscité, mais que je vis comme si j’avais encore le choix de le suivre ou non, je suis « divisé en moi-même »: je vois le monde comme un chrétien, mais me comporte comme un athée.

C’est une forme d’injonction orgueilleuse : je veux comprendre pour ensuite obéir alors que Christ enseigne que c’est en obéissant que l’on comprend.

La vérité biblique doit se vivre.

C’est la dynamique que nous retrouvons dans les Évangiles. Jésus mettait systématiquement ceux qui disaient croire en lui au travail!

Dans ce cas précis, une réponse qui rappellerait encore et toujours la vérité n’apporterait rien de plus.

Face au doute engendré par un manque de foi, il faut encourager sa mise en œuvre aujourd’hui. Notre foi se voit à nos choix. Seuls la soumission confiante et l’engagement concret soigneront du doute.

Doute provenant d’un manque d’engagement → encourager à la mise en œuvre immédiate et concrète de sa foi.

5. Le doute provenant d’un manque de croissance

Ce doute est la continuité du précédent, lorsque celui-ci n’a pas été réglé.

Il est la chronique d’une extinction annoncée, qui se développe au fur et à mesure que la personne adopte une nonchalance spirituelle (Mt 7.18-26).

Elle pense illusoirement que sa foi demeurera et grandira sur la simple base d’une profession de foi.  Elle se permettra — sous un prétexte quelconque, et à tort— d’éventuellement se couper de la vie d’Église ou de la lecture de la Parole de Dieu et de la prière. Elle évoquera, pourquoi pas, une déception passée vécue dans l’Église comme prétexte ou s’illusionnera de sa suffisance morale.

Dans ce cas, le temps devient le meilleur allié du doute. La foi devient… des décombres d’antan, aussi poussiéreuse que la Bible posée sur l’étagère. Le vent du doute érode progressivement l’éthique, le discernement spirituel pour conduire au relativisme moral et à l’endurcissement.

La foi ce n’est pas simplement dire « oui » un jour à Christ, c’est un « oui » de tous les jours. Le manque de croissance spirituelle est un signe alarmant de refus de mise en pratique de la foi.

Être membre de l’Église locale, redevable sur sa vie envers les frères et sœurs, vivre engagé au service de Dieu, s’imprégner des Écritures sont les remèdes à ce doute. Si du moins, la personne est encore capable d’écouter ces encouragements.

Doute provenant d’un manque d’engagement → avertir de la nécessité de la repentance et d’un changement de mode de vie.

6. Le doute provenant de la rébellion des émotions

Certains doutes à propos de la foi proviennent des émotions: remise en question de la bonté de Dieu suite à un terrible drame, à l’injustice, à la maladie… Et c’est, à mon sens, l’un des cas les plus difficiles à accompagner. Que répondre quand on nous dit: Dieu m’a abandonné?

Aucun argument faisant appel à la raison ne peut toucher les émotions.

Expliquez à quelqu’un qui a la phobie des araignées qu’elle ne risque rien devant une photo de tarentule, rien n’y fera, elle aura peur.

Guinness encourage donc à lutter si possible en amont afin d’identifier les situations qui peuvent nous rendre fragiles émotionnellement et alimenter notre doute:

Il est capital de se connaître soi-même pour savoir repérer ces moments et les pressions qui l’amènent. L’important dans de tels moments est de se souvenir que ce n’est pas la vérité qui est mise à l’épreuve, mais notre foi. Quand la foi est menacée par une armée d’émotions déchainées, elle panique et perd contact avec la fidélité de Dieu: c’est cette perte de contact qui conduit au doute.

Comment aider la personne qui doute ? Oswald Chambers disait que la foi qui se confie en elle-même n’est pas la foi; la foi qui se confie en Dieu est la seule véritable.

Personnellement, ce que j’ai toujours trouvé de plus pertinent est d’évoquer ce que nous prouve l’incarnation des sentiments de Dieu à notre égard.

Dieu s’est fait homme en Jésus-Christ, qui a expérimenté toutes les émotions (hormis la culpabilité de péché) et tentations que nous connaissons. Ce que nous ressentons, Jésus l’a ressenti.

Il est notre plus proche ami, celui qui nous comprend le mieux et qui demeure avec nous chaque jour.

L’œuvre de la croix parle à notre raison, mais aussi à nos émotions.

Elle peut répondre à nos doutes les plus profonds. À quel point Dieu nous aime-t-il? Au point de s’être donné lui-même pour nous.

Doute provenant de la rébellion des émotions → aider à regarder la personne de Dieu révélée en Jésus-Christ.

7. Le doute provenant des conflits intérieurs

Le doute provenant des conflits intérieurs provient d’éléments du passé non réglé (péché non réglé, déception sentimentale non guérie, échec cuisant non digéré) et qui empêche de croire Dieu dans ses promesses pour aujourd’hui, comme pour demain. Il s’agit du doute causé par la peur d’être déçu, encore. Souvent, les conflits intérieurs conduisent à la déprime.

Ici le doute se nourrit d’une interprétation d’un évènement produit dans le passé comme norme de l’agir de Dieu à notre égard. On croit qu’il peut être bon et généreux pour les autres, mais pas pour nous.

À Guinness de compléter:

Le problème n’est pas que Dieu n’est pas fiable ou crédible, mais que la confiance en Dieu représenterait une ouverture au risque qui l’amènerait à renoncer à ses griefs et à ses droits d’apitoiement sur soi.

Quel est le remède? Os Guinness nous prend à contre pied:

La réponse à la mauvaise humeur n’est pas une tape dans le dos, mais un peu plus d’humour…

Combattre ce genre de doutes par une solution de type « il suffit de croire » revient à combattre un argument par un autre de même nature, sans y apporter de véritable remède ni de réconfort. À l’inverse, montrer avec douceur à celui qui doute en quoi consiste son doute l’amènera à entrevoir la grâce suffisante de Dieu lui-même. Notre rôle consiste à répondre avec patience et compassion et à laisser la vérité opérer jusqu’à trouver son propre accomplissement, telle une source qui viendrait inonder le doute, et susciter en lui cette foi et cette repentance qui court-circuitent le doute.

Doute provenant de la rébellion des émotions → aider patiemment à redécouvrir la grâce révélée en Jésus-Christ.

Remarques de conclusion:

  • Cette classification n’est pas imperméable. Souvent, plusieurs choses nous font douter et plusieurs éléments de réponses se croisent. Il nous faut donc faire preuve d’une écoute attentive.
  • Je la trouve aussi pertinente pour les chrétiens que pour les personnes qui ne le sont pas encore, mais en recherche.
  • La foi inclut nécessairement la volonté de penser consciemment et d’agir de manière conforme à la vérité de l’Évangile.
  • Il est important de toujours faire preuve d’empathie envers ceux qui doutent, nous rappelant que ce sera probablement bientôt notre tour.
  • Christ est celui qui a fait naitre la foi en nous et qui la conduira à la perfection (Hé 12.1-2). C’est donc à lui que nous devons prier : viens au secours de nos doutes!
  • Je pense que face au doute la prévention est d’or. Comment l’intégrons-nous dans notre façon de former des disciples?

Raphaël Charrier

À 17 ans, Raphaël s’engage dans l’armée dont il est renvoyé moins de deux ans après. Il reprend alors l’école et obtient le bac à 23 ans. C’est à ce moment qu’il découvre la personne et l’œuvre de Jésus-Christ et place sa foi en lui pour être sauvé. Il poursuit ses études et devient Éducateur Spécialisé. Il s’oriente ensuite vers des études de théologie à l’Institut Biblique de Genève, puis à la Faculté Libre de Théologie Évangélique de Vaux-Sur-Seine, afin de se consacrer au service de l’Évangile.

Après un premier poste pastoral à plein temps à l’ECE de Grenoble pendant 9 ans, il partage aujourd'hui son ministère entre une charge pastorale à Sola Gratia, l'enseignement dans des institutions de formation théologique, l’écriture et le blogging. Il est marié à Marion et ils ont deux enfants. Il est auteur de plusieurs livres, dont Vivre pour Jésus qui a pour objectif d'aider les chrétiens à poser les bons fondements de la vie chrétienne.

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Orateurs

D. Angers