J’ai trop souvent vécu ou observé des discussions chrétiens/non-chrétiens où les rôles étaient trop bien distribués: le non-chrétien expose tous les arguments qu’il a collectés contre le christianisme (dinosaures, révélations spectaculaires, science, guerres de religions, mort d’un ami ou d’un membre de la famille, etc.) pendant que le chrétien tente de garder la tête à la surface de l’eau en répondant, tant bien que mal, aux objections diverses.
Depuis ma conversion, je suis persuadé, comme le disait Cornelius Van Til, qu’il n’y a pas d’autre issue à nos questions existentielles que la résurrection de Jésus:
Le Christianisme peut être démontré non comme « aussi bien que » ou même « meilleur » qu’une position non chrétienne, mais comme la seule position qui ne réduit pas l’expérience humaine à un non-sens.
— Cornelius Van Til
Au lieu de tomber dans ce piège du rapport attaquant/défenseur, j’ai tendance à voir mes discussions avec mes amis non chrétiens comme des échanges.
Parce que ce n’est pas suffisant pour moi que mes amis refusent Jésus; ils doivent pouvoir me présenter un système alternatif cohérent.
Il faut aussi que, nous chrétiens, arrêtions de croire que nous sommes les seuls à devoir justifier de nos croyances. Il est temps que les athées, eux aussi, nous « prouvent que Dieu n’existe pas. » Je cite en exemple deux domaines:
On peut s’opposer à beaucoup de « détails » de la doctrine chrétienne, mais la question essentielle est certainement la suivante: comment expliques-tu qu’historiquement, Jésus soit revenu à la vie? Qu’est-ce que cela signifie?
Je dis souvent à mes amis que s’ils sont capables de m’exposer une vision du monde qui me convient, et qui tient debout, alors je l’échange contre ma foi.
Voilà maintenant 8 ans que je suis chrétien, et ce n’est encore jamais arrivé..
Tu veux essayer peut-être?
Et toi? Tu te défends ou tu échanges?
webinaire
Apologétique: comment répondre aux questions difficiles?
Découvre le replay du webinaire de Raphaël et Léa (ImagoDei.fr) enregistré le 22 Mars 2021.
Orateurs
L. Rychen et R. Anzenberger