Le 3 Juin 2013, Le blog d’un condamné apparaît sur l’Internet. Son nom, qui n’est pas sans rappeler le roman de Victor Hugo, « Le Dernier Jour d’un condamné », annonce la couleur. Sur le côté, dans la sidebar, la description aussi est on ne peut plus claire : « Les médecins me donnent encore 30 jours à vivre. Chaque billet est potentiellement mon dernier. »
Le blog fait rapidement le tour du web et chacun s’interroge : le blog est-il vraiment le journal d’un condamné à mort, comme il prétend l’être ? N’est-ce qu’un montage publicitaire ? Dans tous les cas, il ne tardera pas à être attentivement suivi par beaucoup et devient vite l’objet de vives discussions. Certains crient au scandale, d’autres sont émus par la simplicité et la proximité du style. Dans tous les cas, ce blog ne laisse pas indifférent.
L., 58 ans, ingénieur et responsable d’une vingtaine d’hommes dans une grande société bien connue, est malade. On pronostique qu’il lui reste trente jours à vivre. Il est marié et a deux enfants, tous deux autonomes. Un de ses enfants lui suggère d’ouvrir un blog, pour donner ses impressions sur les derniers jours de la vie, conscientiser, vivre intensément et laisser un souvenir. Ce blog est donc le journal d’un homme à qui il reste un mois à vivre.
Au fur et à mesure de la progression du blog, son ambition se précise :
Si une seule personne au monde, un seul individu dans la foule décide, suite à mes écrits, de remettre en question son hypnotique train-train, ses croyances héréditaires et arrête de remettre au lendemain la recherche du sens de sa vie, j’aurais réussi. (J-19)
La portée de ce blog est métaphysique. On comprend qu’à l’approche de la mort, on réfléchit plus à la vie. Au fil des jours, on découvre que l’auteur veut nous amener à réfléchir sur le sens de la vie, et de la mort. Quel est le sens de la vie ? De quoi est fait le bonheur ? sont autant de questions abordées dans ce blog. Le blog dessine alors une vision du monde, reflet de la manière de penser de son auteur. À la vue du soutien qu’il a reçu et du rayonnement du blog sur le web, on peut penser que nombreux sont ceux qui s’accordent avec ce qui est dit là, raison pour laquelle je m’intéresse à ce blog et à la vision du monde qu’il dessine.
Au-delà des thèmes abordés et de la vision du monde sous-jacente, beaucoup se sont demandé si tout cela était vrai. Certains n’ont pas tardé à crier au scandale, et bientôt on discutait, sur les forums destinés à démasquer les canulars, du bien fondé de ce blog. Les discussions vont bon train et sont souvent étayés de remarques liées à la rhétorique ou, le plus souvent, remettant en cause les détails médicaux. Alors que le récit se construit autour de la notion de vraisemblable, beaucoup s’interrogent sur la limite entre vrai et faux, entre fiction et fictionnel, entre histoire et canular.
Le sujet est sensible. Pour plusieurs raisons. D’abord, des blogs de personnes – réellement – en fin de vie ont existé. Mais aussi parce que des fakes ont aussi existé, blessant, en plus de l’opinion publique, parfois directement des familles.
Un modérateur de hoaxbuster explique :
Un petit point de théorie narrative pour expliciter ce que je veux dire : quelle est la différence entre le mensonge et la fiction ?
C’est simple : la fiction repose sur un pacte tacite conclu entre le lecteur (ou le spectateur) et l’auteur. Rien qu’en ouvrant un roman (ou en allant voir un film de fiction) le lecteur/spectateur accepte que l’auteur lui raconte des choses imaginaires, et il est donc parfaitement conscient qu’elles sont imaginaires. Ce pacte suffit à légitimer la fiction comme pratique sociale, vu que personne n’est abusé.
En revanche, dans le mensonge, une personne essaye délibérément de faire passer pour vrai quelque chose qu’elle sait pertinemment être faux – elle ne présente donc pas ouvertement son texte comme une fiction auprès de son lecteur/spectateur. Il y a donc manipulation.
Et poster sur le net des billets de blog (un outil censé être utilisé comme carnet intime plus que comme fiction) en refusant de répondre à ceux qui s’interrogent sur sa véracité, au motif que de toute façon ça n’a pas d’importance et que seul compte l’effet que ça peut faire sur les gens, c’est clairement une stratégie de mensonge.
Une fois encore, on constate la dimension éthique de ce genre d’écrit. On ne plaisante pas avec la mort.
Ce qui m’intéresse le plus dans ce blog, c’est la vision du monde qu’il développe. Les dernières paroles d’un condamné à mort ont du poids, on l’écoute. L’auteur sait qu’il sera écouté, ses paroles seront potentiellement les dernières : « Chaque billet est potentiellement mon dernier ».
Comme on peut s’y attendre, les deux thèmes principaux sont la vie et la mort. On peut se réjouir de voir ces thèmes abordés, parce qu’ils nous fournissent, à nous chrétiens, d’excellentes occasions de parler de Jésus Christ et de l’Évangile. En parallèle, L. dessine une réflexion autour du bonheur, de la foi, du bien et du mal, de l’euthanasie, du travail. En somme, L. réfléchit au sens de la vie.
Quand on s’approche de la mort – et qu’on la sait proche – on profite plus de la vie. Ici, L. ne fait rien d’extravagant. Pas de voyage, qu’il considère comme une fuite en avant (Jour 3). Pas non plus d’excès, mais ce qu’on pourrait appeler profiter des petits bonheurs de la vie.
On le voit, L. a un amour renouvelé pour sa femme (Jour 3). Être heureux, c’est savourez un bon vin, le soleil et le chant des oiseaux (J-26). Ou encore apprécier la pluie qui tombe, la naissance d’un enfant. Pour L., la vie sert à apprécier ces rares instants de bonheur éphémères (J-24). Il le dira plus loin, le monde est source d’émerveillement, admirer les étoiles, voir le soleil se lever (J-21). Sans le dire explicitement, on comprend le travail comme pouvant être une entrave au bonheur. Exit le travail, bonjour la liberté (Jour 2).
L. résume ainsi sa vision du bonheur : « Au fond, le bonheur est l’alimentation de l’humain. Nous devons le varier, l’équilibrer mais jamais nous en priver. » (J-12)
En tant que chrétien, notre réponse va s’articuler autour de ce que la Bible dit. De manière assez surprenant, on retrouve ce que L. dit dans le livre de l’ecclésiaste dont un des thèmes principaux est justement le bonheur. Sylvain Romerowski, a observé – dans son livre Pour apprendre a vivre la vie telle qu’elle est – que chaque partie du livre sauf une finissait par le même refrain sur le bonheur : Ec 2.24 ; 3.12-13, 22 ; 5.17-18 ; 8.15 ; 9.7-9 ; 11.7-8 et 12.1-2.
Il y a deux points communs dans tous ces passages : le premier c’est l’appel de l’Ecclésiaste à profiter de la vie, manger et boire et profiter de son travail. On voit avec toutes ces répétitions, avec tous ces refrains que l’auteur insiste vraiment pour que nous profitions de la vie. Et il met en avant les choses simples de la vie, manger et boire, profiter de la femme qui est à nos côtés. Le bonheur que l’auteur décrit est très simple – il faut savoir en profiter, tous les jours (9.8).
Mais la grande différence ici, c’est que l’auteur de l’ecclésiaste nous invite à considérer que tout vient de Dieu. Ce que nous aimons, ce qui nous émerveille, doit nous pousser à l’adoration de Dieu, sinon, c’est de l’idolâtrie. Profiter des petits plaisirs de la vie c’est bien, à condition qu’on y voie la bonté de Dieu. Sinon, on glisse vers un hédonisme qui réduit le bonheur à la recherche du plaisir.
Or, la Bible dit que le vrai bonheur, c’est connaître Dieu (Pr 16.20). Connaître Dieu c’est l’aimer et l’aimer c’est lui obéir. On peut – et on doit – se réjouir de tout ce que Dieu nous donne, en reconnaissant que tout vient de lui (Ja 1.17). Mais au jour où les biens matériels viennent à nous manquer, que ferons nous ? Notre bonheur dépend il de ce que nous possédons ? C’est ce que tend à nous faire penser le système capitaliste dans lequel avoir mène au bonheur. Mais la Bible nous dit qu’en dehors de Dieu, il n’y a pas de bonheur, tout fane, tout disparaît, sauf l’amour de Dieu, qui ne change jamais. Paul dans sa lettre aux romains, cite David pour parler du bonheur de l’homme justifié par Dieu (Rm 4.6-8).
Notre bonheur est celui de pécheur justifié, passé de la mort à la vie par la grâce de Dieu, par le moyen de la foi en Christ (Ep 2.1-10). Nous étions autrefois morts dans nos péchés, nous sommes maintenant vivants en Christ !
Le livre de l’ecclésiaste parle du bonheur, mais aussi de la vanité de la vie. Même s’il reconnaît qu’il faut profiter de la vie, c’est sans oublier que tout est vanité, y compris la recherche du bonheur (Ec 2.1).
En fait, il conclue son discours en disant :
Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme. Car Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. (Ec 12.15-16)
Pour L., la foi est une histoire fantastique, un conte enfantin (J-21). Rien ne dépasse ce qui fait notre corps, il n’y a rien d’autre que la matière. En plus d’être prétentieux, croire en l’immortalité de l’âme est nombriliste. L’homme ne serait alors qu’un amas de cellules et rien ne survivrait à notre corps. Notre tâche : se reproduire, élever les enfants et les amener à l’âge de fertilité. Après cela, nous ne servons plus à rien, nous ne devenons qu’un fardeau pour la société. Pour L. la foi est une béquille, quelque chose de réconfortant, mais de naïf (J-13).
Pour lui, le monde se plie à la volonté des croyants qui le redéfinisse en fonction de leurs croyances. Le cerveau tenterait d’oublier ce qui est pénible en se berçant de confortables illusions (J-13). En somme, la foi est pour L. une bêtise, pour refuser d’accepter que nous ne sommes que matière, que rien d’autre ne nous définit et que rien ne survivra notre mort.
Dans ces affirmations, on reconnaît la pensée matérialiste que défendent certains, selon laquelle la matière épuise tout le réel. Comme le philosophe Michel Onfray qui dit:
Partout j’ai constaté combien les hommes fabulent pour éviter de regarder le réel en face. La création d’arrière-mondes ne serait pas bien grave si elle ne se payait du prix fort : l’oubli du réel, donc la coupable négligence du seul monde qui soit.
Comme le disent d’autres athées célèbres, comme Dawkins, la foi nous détournerait de la réalité. Ce serait une excuse pour éviter de regarder la vérité en face.
La Bible parle de la foi comme seul moyen de plaire à Dieu (Hé 11.6). Ceux qui refusent Dieu sont des insensés, qui marchent selon leurs propres cœurs (Pr 26.28).
La Bible dit que les hommes sont coupables de ne pas choisir Dieu alors qu’il se révèle à eux par la nature (Rm 1). Dieu leur a donné aussi une conscience qui les condamnent quand ils font le mal (Rm 2). Il a aussi envoyé son Fils, mais ils l’ont rejeté (Jn 1). Enfin, sa Parole, la Bible, le fait connaître, le révèle. Refuser l’existence de Dieu, c’est refuser de lui obéir. On préfère obéir à soi et à ses désirs plutôt qu’à celui qui a créé l’univers et l’humanité. Pas étonnant que les schémas naturalistes et matérialistes soient les préférés des sceptiques. Ils sont en mesure – pour ceux qui y croient – d’expliquer l’univers et la vie sans Dieu.
Dès lors, ni Dieu ni maitre, je suis mon propre capitaine. Mais la Bible rappelle que nous passerons tous en jugement et devrons rendre des comptes, parce que nous sommes responsables devant Dieu. Si la vie s’arrête à la mort, on peut comprendre la tendance de certaines à vivre comme si tout ce qui comptait c’est maintenant. Mais pour nous chrétiens, notre espérance est que la vraie vie continue après la mort et qu’après le jugement, il n’y aura plus d’injustice (Ap 21-22).
Que dire à ceux qui souffrent? À ceux qui ont une vie dure, misérable? Si la vie s’arrête à la mort, ceux-là n’ont pas beaucoup d’espoir. C’est facile de profiter des petits bonheurs de la vie, quand ils sont là. Mais l’athéisme matérialiste se heurte à la réalité de la pauvreté et n’offre aucune espérance.
L. assume ses positions et ses valeurs morales sont cohérentes avec sa vision du monde, quoi qu’intenables. L’homme pour lui, n’est rien de plus qu’un caillou, qu’un pissenlit, qu’un souffle de vent (J-21). La conscience ? Rien de plus que d’avoir deux bras ou deux jambes. Produit de l’évolution, elle n’a ni signification ni conséquence. Nous pensons penser alors que nous ne faisons que survivre. On retrouve la pensée matérialiste qui, poussée à son extrême, tente de nous dédouaner de quelque responsabilité morale. Pire, « de ce point de vue, les guerres, les famines, les attentats ne seraient que de minuscules drames : un globule détruit un microbe, une cellule phagocyte une autre. Rien de bien dramatique. » (J-21). Si nous ne sommes pas plus qu’un caillou, notre vie n’a pas plus de valeur qu’un caillou. Pourtant, il est intéressant de remarquer qu’il considère ce qui lui arrive comme une profonde injustice (Jour 1). Dès lors, on pourrait se demander de quelle justice il parle et qui est coupable de cette injustice. Dieu ? Il n’y croit pas. Le bien et le mal ne seraient que des valeurs relatives, sans le moindre sens (J-20). Dans ce relativisme total, il faudrait alors se garder d’avoir pour idée que ces valeurs sont absolues, et même se méfier de ceux qui pensent ainsi.
La Bible enseigne que le bien et le mal sont des valeurs absolues, définies par Dieu. Faire le bien, c’est obéir à Dieu, le mal, lui désobéir. Comme nous l’avons vu, il nous a donné une conscience capable de nous révéler ce qui est bien et ce qui ne l’est pas. Ceux qui font le bien sans croire en Dieu attestent par leurs actions que cette loi existe (Rm 2). Il n’y a que deux voies (Ps 1) et ceux qui ne suivent pas la voie de Dieu suivent la voie du malin. Aussi, nous passerons tous en jugements et serons jugés selon ce que nous aurons fait (Ec 12.16 ; Mt 25). Notre vie terrestre est importante, parce que c’est elle qui détermine notre destinée éternelle. Une fois mort, il est trop tard (Hé 9.27).
Nier le bien et le mal, nier la valeur intrinsèque de la vie humaine, c’est nier Dieu qui a créé les hommes à son image. Notre vie vaut mieux qu’un caillou, parce que nous sommes créés en image de Dieu (Ge 1.27). Ôter la vie d’un homme, c’est porter atteinte à la sainteté de Dieu (Ge 9.6). Dieu, dans sa Parole, nous invite à nous éloigner du mal et à poursuivre le bien (Ps 34.15; Jean 5.29; 3 Jn 1.11). Si la Bible nous exhorte à avoir le mal en horreur (Rm 12.9), c’est parce que Dieu le condamne. Dès lors, nier même la notion de bien et de mal, c’est refuser à Dieu son rôle de juge.
À plusieurs reprises, L. parle d’euthanasie, « un concept que j’ai toujours soutenu » (J-26). Si bien que certains ont cru que le blog était une opération publicitaire pour un débat, une émission ou un livre qui se prononcerait en faveur de l’euthanasie. À l’approche de la mort, l’euthanasie apparaît pour lui comme un choix normal, « autant ne pas partir trop tard » dit-il (J-5). Étonnant aussi, qu’il veuille mourir en étant encore conscient, lui qui ne croit pas en la conscience. Mais la vraie raison, c’est de pouvoir décider du moment de sa mort. Mourir quand on le veut. Alors que son corps ne répond plus, l’euthanasie apparaît comme un moyen d’échapper à une vie qu’il ne contrôle plus. Le pragmatisme lui fera dire : « Le bas du corps ne réponds plus. J’ai mouillé mon lit, je suis un déchet humain. Ceux qui s’opposent à l’euthanasie ne se sont jamais pissé dessus. » (J-3). Jusqu’à la fin, il en parlera (J-2).
L’euthanasie est un sujet sensible, comme le sont les sujets éthiques. Mais, comme dans le cas de l’avortement, les arguments sont les mêmes : pouvoir choisir le moment de la mort. Dans un cas la sienne, dans l’autre celle de l’enfant. Il s’agit de choisir la mort plutôt que la vie, de pouvoir contrôler soi-même quand cesse notre souffle. Mais la Bible nous enseigne que c’est Dieu qui contrôle nos vies et c’est lui qui décide quand on meurt. Avons nous décidé de notre naissance ? Devrions nous décider de notre mort ? Dans son désarroi, Job qui avait tout perdu, va jusqu’à maudire le jour de sa naissance. L’Éternel lui répond en lui narrant la Création des cieux et de la terre et de tout ce quelle contient. C’est en vertu de sa seule sagesse qu’il peut décider de qui vit et qui meurt. Tout appartient au Seigneur (Ps 24.1).
Même si la question est sensible, ici c’est plus la négation de Dieu qui légitime une telle prise de décision. Comme je suis mon propre maitre, j’ai le droit de décider de ma mort. Pour plus d’infos sur la question, vous pouvez consulter ce document.
Conclusion
Ce blog est intéressant, à bien des égards. D’abord, il permet de dévoiler la vision du monde que beaucoup partagent. Sans valeur ni sens, la vie n’est qu’une succession de moments qu’on espère bons et qu’on ne peut qu’apprécier pour ce qu’ils sont. Mais comme toute chose ici bas, ils sont éphémères et nous laissent affamés et assoiffés, en quête d’expérience d’absolu. Nombreux sont ceux qui ont exprimé leur soutien à ce blog, parce qu’il est le reflet de choses qu’ils pensent, souvent inconsciemment. Les valeurs véhiculées concernant la vie et la mort, la valeur de l’homme, le bonheur, le bien et le mal reflètent bien que l’homme est perdu sans Dieu. Il cherche un sens sans celui qui seul peut le donner.
Le blog interpelle le lecteur : « À toi qui me lit, improbable lecteur, combien de jours te reste-t-il ? » (Jour 4) lui demandant encore dans son dernier billet « Et toi, ami lecteur, combien de jours te reste-t-il ? Qu’est-ce qui te tient particulièrement à cœur et que tu n’as, durant toute ta première vie, cessé de reporter… » (J+1).
La question est bonne. À cette question, de rhétorique, une seule réponse : on ne peut le savoir. C’est une bonne occasion pour nous de rappeler que la mort frappe sans prévenir et qu’après la mort, impossible d’être sauvé. C’est une limite infranchissable. La perspective de la mort et du jugement doit nous pousser à nous repentir et à croire en Dieu (Luc 13.1-5). Nous qui savons que la mort est une échéance, empressons-nous d’annoncer l’évangile à ceux qui ne l’ont pas encore entendu. La seule chose qui vaille la peine de ne pas reporter au lendemain, c’est de confier sa vie en Dieu et de faire de Lui son Seigneur et son Sauveur. Parce que le reste passera. Mais notre salut résonnera dans l’éternité. La vraie question est : Et toi, sais-tu combien de jours il te reste ? Ne remet pas à demain la décision de suivre Christ, car :
Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. (2 Co 6.2)
webinaire
Bien ou mal? L’éthique biblique dans un monde compliqué
Ce replay du webinaire du Dr. Vincent Rébeillé-Borgella et de Florent Varak a été enregistré le 27 janvier 2017.
Orateurs
F. Varak et V. Rébeillé-Borgella