À l'écoute de Dietrich Bonhoeffer: sur la méditation

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Il arrivera sans cesse, et non seulement au début, que nous remarquions en nous une grande sécheresse intérieure, une indifférence, un manque de joie, bref, une incapacité à méditer. Nous ne devons pas nous laisser arrêter par ces expériences. Surtout, nous ne devons pas leur permettre de nous laisser détourner de maintenir avec patience et fidélité notre temps de méditation. Il n’est pas bon que nous prenions avec trop de sérieux ces expériences négatives […]. Il pourrait s’agir ici d’introduire subrepticement […] nos prétentions indues vis-à-vis de Dieu, comme si nous avions un droit quelconque à des expériences exaltantes et réjouissantes, et que l’expérience de notre pauvreté intérieure serait indigne de nous. (De la vie communautaire, Labor et fides, p. 75)

Myriam J.

Myriam a fait une licence d'histoire à la Sorbonne. Elle a été une contributrice régulière au site TPSG durant plusieurs années.

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