Un pasteur vous répond

Qui m'a créé, Dieu ou mes parents? (Épisode 117)

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Publié le

23 mars 2018

Dans l'épisode 117, Florent Varak répond à une longue question qui a plusieurs facettes. Premièrement sur notre origine, deuxièmement sur la souffrance. Si Dieu maitrise toutes choses, pourquoi tant de souffrance?

Un pasteur vous répond: le podcast de Florent Varak qui t’aide à mieux comprendre la Bible une question à la fois.

Tu veux poser une question?

Si tu as une question adressée à Florent Varak, commence par consulter la liste des podcasts existants ici et si le sujet n’a pas encore été traité, tu peux poser ta question à l’adresse: contact@toutpoursagloire.com.

Transcription:

Cette transcription vous est proposée par les bénévoles de Toutpoursagloire.comNous cherchons à garder le style oral des épisodes pour ne pas déformer les propos des intervenants. De même, nous rappelons que ces transcriptions sont mises à disposition mais que les paroles de l’auteur (podcast et vidéo) restent la référence. N’hésitez cependant pas à nous signaler toutes erreurs ou incohérences dans cette transcription. Merci d’avance.

La question du jour est assez longue et elle comprend pleins de petits tiroirs. Alors je vais lire l’ensemble et je vais essayer de répondre à quelques éléments centraux.

Bonjour, je suis chrétienne depuis près d’un an et j’ai de multiples questions.

Dieu crée t-il chaque être humain ou bien crée t-il le processus de création (reproduction, fécondation, croissance embryonnaire)? Dieu est-il à l’origine de chacun de nous avec notre personnalité, notre physique, nos qualités et nos défauts, dans ce temps et cet espace géographique, dans cette famille et ce milieu social, etc… Ou bien, Dieu a-t-il créé le procédé de rencontres et de mélange des gênes, croissance et naissance d’un nouvel être, procédé hautement fiable et encore tellement mystérieux pour la science et il ne se penche pas sur chaque être créé?

Si Dieu ne crée pas chaque être humain, alors je suis issue du hasard? Le hasard de la rencontre de mes parents, du brassage chromosomique aléatoire, etc…? Cette hypothèse enlève une part du contrôle de Dieu sur ma vie, et de sa souveraineté. Elle me prive aussi de raison d’être et de sens! Si Dieu n’a pas voulu que je sois sur cette terre, moi en particulier, alors qu’est ce que je fais là? Est-ce qu'il n’aurait pas mieux valu que je n’y sois pas? Est-ce que je ne suis pas une erreur de ce processus de création bien huilé? Et si on pousse dangereusement la réflexion plus loin, qui sont les erreurs de ce processus? Ont-ils leur place sur terre?

Si Dieu crée chaque être humain, ce qui est si difficilement imaginable au vu de chaque bébé créé chaque minute, cela soulève de multiples autres questions: pourquoi créer les êtres humains qui vont naître dans un contexte de souffrance, de conditions sociales, familiales, contexte économique, politique,…? Dieu connaît notre vie d’avance, pourquoi créer des enfants qui vont souffrir et mourir parfois très jeunes? Quel sens ont ces si courtes vies? Pourquoi y a-t-il des ratés? Des enfants qui meurent in-utéro, qui ne survivent pas, des aberrations chromosomiques létales, des enfants si douloureusement imparfaits qu'ils n’y survivent pas toujours. Pourquoi créer des futurs tueurs en série? Des responsables de génocides? Ou d’autres, des personnes qui vont causer tant de souffrance aux autres?

Et pourquoi créer des personnes que Dieu n’a pas choisi pour faire partie de ses enfants? Si Dieu a choisi ses enfants dès la fondation du monde, si Dieu connaît chaque destinée d’avance, pourquoi faire naître des personnes qui passeront l’éternité dans des conditions terribles?

Chacune des deux hypothèses a des conséquences terribles et dans les deux cas, il faut mettre de côté des attributs de Dieu, soit il est pas souverain, soit il est souverain mais est-il juste? Est-il bon et plein d’amour?

Je me refuse à diminuer Dieu, mais je ne sais pas comment concilier toutes ces réflexions et je compte sur votre expérience et vos connaissances pour m’aiguiller, si vous le voulez. Merci de m’avoir lu.

Alors tu poses vraiment d’excellentes question, et le premier conseil que je voudrais te donner, c’est de rejoindre une église locale, parce que je vois que tu en as besoin et c’est totalement légitime. Tu as besoin de pouvoir discuter plus longuement, plus profondément que ce que je serai capable d’aborder dans le contexte d’un podcast.

Et puis, c’est véritablement dans le contexte d’une église locale, d’une famille locale que Dieu s’attend à ce que nous grandissions. Ici et là on va utiliser des livres, des podcasts, des enseignements Internet, c’est toujours aussi utile, mais fondamentalement, c’est dans l’église que tu vas pouvoir trouver tout le soutien dont tu as besoin. Je t’encourage de te rapprocher de ton pasteur, de tes anciens, de discuter avec eux, de pouvoir aussi réaliser qu'il y a des questions qui sont très fondamentales dans des débuts de vie chrétienne et d’autres qui vont prendre ta vie d’ailleurs à affiner au fil du temps.

Alors, prenons la première partie de ta question. Dieu crée t-il chaque être humain ou crée t-il le processus de création (reproduction, fécondation, croissance embryonnaire)?

Déjà, on va se poser la question de la constitution d’un être humain.

Qu’est ce qu’un être humain? Dans la Bible, on voit qu’un être humain est composé d’une partie matérielle; l’apôtre Paul en 2 Corinthiens 4.16 en parle comme de l’homme extérieur, donc c’est un vêtement que l’on porte le temps de notre vie et qui sera ensuite ressuscité, donc il a de la valeur.

Christ est venu incarner un corps, incarné dans un corps, c’est pas un kleenex, c’est quelque chose de vraiment valorisant, d’important mais qui, depuis Genèse 3, depuis la chute, est soumis à la corruption, au dépérissement et qui va mourir. Donc, il faut attendre la résurrection pour qu’un corps parfait nous soit donné. Donc nous avons un corps que la Bible décrit de différentes manières. J’ai évoqué l’homme extérieur en 2 Corinthiens 4.16. L’apôtre Pierre quand à lui, utilise l’expression de tentes! Nous vivons dans une tente! Une tente imparfaite soumise aux intempéries, qui va bientôt s’effondrer, à la mort, jusqu’à ce que nous ayons notre tente définitive et céleste. Donc une partie corporelle.

Et puis on a aussi une partie immatérielle. Partie immatérielle, c’est-à-dire?

La Bible utilise différents mots, elle parle du coeur qui est au centre de notre être, elle parle de nos pensées, de notre âme, de notre esprit, elle parle de nos entrailles, siège des émotions. C’est un ensemble d’éléments qui décrivent une vie intérieure assez féconde, assez vive, en pleine ébullition parfois, et qui n’est pas très facile de découper. C’est pourquoi je suis de ceux qui pensent que le mieux, c’est de considérer l’être humain comme à la fois un être matériel, et à la fois un être immatériel, qui a tout un tas d’éléments à l’intérieur en quelque sorte, qu’on arrive pas toujours à départager.

Alors, d’où vient l’élément corporel et d’où vient l’élément immatériel?

On le sait, notre corps vient de nos parents qui nous ont laissé un certain nombre de traits, et on le découvre de plus en plus, et c’est vrai que tu as raison de le souligner, c’est un processus complexe, on n’a pas encore achevé notre réflexion, notre compréhension de ce processus, mais grâce à la science, il y a de très très belles avancées sur cette question. Mais on verra quand même que Dieu est derrière ce processus, on le verra tout à l’heure avec le Psaume 139.

Mais d’où vient notre âme ou notre esprit ou notre partie immatérielle? Alors dans le temps, dans l’histoire les théologiens ont réfléchi à cela, ils ont proposés différentes solutions, certaines satisfaisantes, certaines moins satisfaisantes.

Parmi les moins satisfaisantes, il y a des gens comme Filon et Origène, alors on est là dans les premiers pères du christianisme, et des gens qui avaient l’habitude un peu d’allégoriser l’enseignement de l’écriture, c’est à dire qu'ils n’étaient pas très proche du texte biblique. Mais ils ont pensé que Dieu avait créé les âmes au tout début, et que, il y avait quelque part au ciel un stock en quelque sorte, un stock d’âmes, d’esprits, une partie immatérielle, et puis que Dieu les envoyait en quelque sorte à chaque conception dans le corps de ceux qui allaient naître, donc dans le corps des embryons et puis ensuite de ces enfants qui allaient grandir.

Alors cette perspective, la pré-existence des âmes, elle pose quand même un problème, parce que c’est très spéculatif, on n’en a aucune notion dans l’Ecriture, et puis ça pose d’autres problèmes qu’on va pas abordé dans le détail parce que tu as plusieurs questions qui sont déjà posées.

Deuxième perspective, le créatiannisme. Alors là nous avons l’idée que Dieu crée chaque fois qu'il y a la conception d’un être humain, donc chaque fois qu'il y a rencontre de gamètes homme et femme, venant de l’homme et venant de la femme, chaque fois qu'il y a fécondation, Dieu créerait une âme et l’enverrait dans l’être nouvellement créé. C’était la conception de Pélage, de Thomas d’Aquin, je crois, mais je ne suis pas sûr que Calvin était dans cette idée, qu'il y avait donc une création à chaque conception. Certains versets pourraient aller en faveur de cette interprétation, le Psaume 127.3, le Psaume 139.13, Zacharie 12.1 et parmi les défenseurs actuels de cette position, d’un théologien que j’ai souvent cité que j’aime beaucoup c’est Grudem, mais avec qui pour le coup j’ai pas le même avis.

Et il y a une troisième perspective qui s’appelle le traducianisme, alors évidemment si un jour tu arrives à sortir ces trois mots dans une conversation, tu te prendras pour quelqu’un de vraiment très fort, moi j’ai besoin de regarder ces mots à chaque fois que je les cite pour bien les épeler ou pour bien les comprendre de nouveau.

Le traducianisme, qui a pour idée que Dieu avait intégré la création de la vie immatérielle dans le processus naturel de l’enfantement, en sorte que la création de l’âme ou la création, l’esprit ou la création de l’être spirituel fait tout autant partie de la création du corps matériel, et que c’est intégré au processus de conception. Parmi ses défenseurs on a Tertullien, Augustin, Luther. Et il y aurait en faveur de cette perspective Genèse 4.1, Psaume 51.7, Romains 5.12, Hébreux 7.10. Paul Enns qui a signé une très belle introduction à la théologie, défend cette perspective, il se trouve que c’est aussi ma perspective.

Alors c’est compliqué comme question, mais j’ai l’impression que je vais plus facilement dans le sens que le processus naturel de la vie comprend aussi un processus immatériel d’engendrement qui fait que, lorsqu’un homme et une femme engendrent, enfantent un être humain, et bien enfantent aussi un être immatériel qui est profondément ancré dans leur histoire et dans leur être. C’est à dire que nous sommes beaucoup plus solidaires, beaucoup plus profondément solidaires de nos parents et de nos ancêtres que nous sommes prêts à le croire. Alors que, dans une perspective créationniste, on viendrait un petit peu, comme envoyer presque comme des pages blanches; c’est un petit peu contraire à ce que dit l’Ecriture, en tout cas c’est ce qu'il me semble.

Bref, en même temps, il faut bien distinguer le travail de Dieu qui se fait parfois de façon providentielle sans générer ou sans faire appel au miracle, c’est à dire Dieu agit de façon continue dans tous les processus, y compris les processus que l’on dirait comme « naturels ». Je vais te citer un extrait du Psaumes 139. Psaume 139 à partir du verset 13 nous dit: « tu m’as fait ce que je suis, et tu m’a tissé dans le ventre de ma mère, merci d’avoir fait de moi une créature aussi merveilleuse. Tu fais des merveilles et je le reconnais bien. Mon corps n’était pas caché à tes yeux, quand dans le secret je fus façonné et tissé comme dans les profondeurs de la terre. Je n’étais encore qu’une masse informe et tes yeux me voyaient, et dans ton registre étaient déjà inscrits tous les jours que tu m’avais destinés alors qu’aucun d’eux n’existaient encore. Combien tes desseins oh Dieu sont pour moi impénétrables et combien ils sont innombrables, si je les comptais, ils seraient bien plus nombreux que les grains de sables sur les bords des mers. Voici je m’émerveille et je suis encore avec toi. »

Tu vois? Quelque soit ce que l’on peut retenir de la manière dont tu es arrivé à l’existence, je peux te dire par l’autorité des Ecritures, tu as été voulu. Même d’ailleurs quand tes parents ne t’auraient pas voulu, ça arrive il y a des enfants qui souffrent d’être rejetés de leurs parents, et parfois ils en sont conscients, et parfois ils n’en sont pas conscients, mais ils le ressentent parce que ça a été un rejet très internalisé, très prononcé en quelque sorte dans la vie des parents, mais d‘un point de vue de Dieu tu as été voulu. Chaque être humain a été voulu directement par Dieu. Même si le moyen humain de parvenir à l’existence est teinté d’obstacles ou de difficultés ou de rejets tel que ça peut être le cas.

Deuxièmement, tu as été fabriqué avec attention. Quelque a été le moyen par lequel tu as été fabriqué. C’est à dire que tu as été fabriqué avec attention et avec toute l’attention de Dieu et comme le dit Genèse chapitre 1 et le reste de la Bible, tu as été créé en image de Dieu, c’est à dire que tu le représente, tu le reflètes, il y a en toi une dignité intrinsèque et il y a certaines marques de la personne de Dieu dans chaque être humain. C’est pourquoi chaque être humain ne peut pas être réduit à un animal, ne peut pas être réduit à un processus évolutif détaché de cette intention bienveillante et noble et majestueuse qui le distingue de tous les autres êtres. L’homme Adam, et Eve, l’homme, la femme que nous sommes chacun, reflète cette valeur particulière.

Alors, c’est donc son règne qui t’a introduit dans une famille particulière, qui t’introduit dans une culture particulière.

Maintenant ça pose la question, oui mais alors tout ceux qui ne connaîtront pas Jésus? Et bien, la bonne nouvelle, c’est que Dieu en créant les êtres humains, leur a donné aussi comme possibilité de le rejeter. Et d’ailleurs ils manifestent en cela des qualités qui sont merveilleuses, parce que c’est une preuve aussi d’amour que de laisser à l’être humain le choix, la possibilité de le chercher, de le rejeter et de faire de la révélation que nous avons par la nature, par la conscience que nous avons en nous, de par l’Ecriture, d’en faire ce que l’on veut, et un certain nombre de personnes ne veulent pas de Dieu, et ne veulent pas le chercher. N’est ce pas là la marque de l’amour de Dieu et pas d’une injustice de Dieu? Et donc certaines personnes rejetteront l’Evangile.

Pourquoi est-ce que Dieu permet que certains être humains soient malades? Alors très honnêtement c’est une question qui est complexe et elle mériterait tout un podcast. Tu regarderas d’ailleurs sur la liste des podcasts parce que ça a été un peu abordé « pourquoi la souffrance? ». Si vraiment tu veux lire le meilleur exposé sur la question à mon avis, je t’encourage à lire le livre de Timothy Keller qui s’appelle « la souffrance » publié aux éditions Clé, c’est un livre assez imposant, mais franchement c’est le plus grand traitement, et aussi assez simple, mais je veux dire le plus grand parce qu'il touche toutes les solutions que les hommes ont essayé de donner à ce problème de la souffrance.

Et en deux mots, ce que j’aimerais dire c’est que, effectivement, avec la chute de Genèse chapitre 3, le monde a été livré à lui-même, le monde a été livré à la mort, le monde a été livré à la maladie. Le monde n’est pas tel que Dieu l’a voulu au début. Le monde est maintenant, Dieu l’a permis, Dieu est souverain, il a décrété que ça se produirait ainsi mais, c’est la conséquence du péché. Et dans la conséquence du péché, cette souffrance est un peu comme ce qui nous rappelle que le monde ne va pas bien et qu’on a besoin d’un sauveur. Parce que, même si on ne connaît pas la souffrance la plus tragique que tu peux évoquer dans ton e-mail, on connaîtra tous la maladie qui conduit à la mort et la mort qui est éternelle. En sorte que la souffrance est un rappel qu’on doit chercher une solution bien plus profonde à la vie.

Et ce qui est extraordinaire c’est que Dieu vient nous rejoindre dans la souffrance. Parce que lorsqu'il a vu, enfin c’est une expression « lorsqu'il a vu », lorsqu'il a vu la souffrance du monde, sa déchéance, sa violence, il ne l’a pas regardé de loin en envoyant des cartes postales, il l’a intégré. Il est devenu homme et il a absorbé cette souffrance de façon absolue. Lorsque Jésus meurt sur la croix, il meurt pour être condamné à notre place pour toutes les souffrances, pour tous les péchés, pour toutes les fautes que les hommes pourraient avoir commis, en sorte qu'il est capable de porter secours à toute personne qui reconnaît son besoin d’être sauvé. Mais, ayant connu cette souffrance, il est capable de secourir et manifester des attributs extraordinaires qui sont le secours, la compréhension, l’accompagnement de toute personne qui peut souffrir.

Alors je t’ai cité le Psaume 139, je vais pas aller plus loin, tu as pleins d’autres questions, mais voilà ça sera pour une autre occasion, mais je t’encourage à en parler comme je te l’ai dit avec ceux qui sont les responsables de ton église.

Mais ce que je remarque avec le Psaume 139, le début de ce Psaume, et ce qui doit resté pour nous un encouragement, même si il y a pleins de questions qui sont mystérieuses sur la manière dont Dieu dirige le monde, mais sur la manière dont Dieu permet certaines souffrances. Mais nous lisons:

Éternel, tu me sondes et tu me connais. Quand je suis assis et quand je me lève, tu le sais. De loin, tu discernes tout ce que je pense. Tu sais quand je marche et quand je me couche, et tous mes chemins te sont familiers. Bien avant qu’un mot vienne sur mes lèvres, Éternel, tu sais déjà tout ce que je vais dire. Tu es devant moi et derrière moi: tu m’entoures; ta main est sur moi. Merveilleux savoir hors de ma portée, savoir trop sublime pour que je l’atteigne. Où pourrais-je aller loin de ton Esprit? Où pourrais je fuir hors de ta présence? Si je monte au ciel tu es là, si je descends au séjour des morts, t’y voilà! Et si j’empruntais les ailes de l’aube pour me réfugier aux confins des mers, là aussi ta main me dirigerait, ton bras droit me tiendrait. Et si je me dis: « Du moins les ténèbres m’envelopperont, alors la nuit même se change en lumière tout autour de moi. Pour toi, les ténèbres deviennent lumière et la nuit éclaire comme le plein jour: lumière ou ténèbres pour toi sont pareilles. »

Voilà ce Dieu qui te connaît parfaitement, t’accompagne parfaitement et te soutient parfaitement. Il t’a voulu tel que tu es et il te change à l’image de Jésus-Christ progressivement et j’espère que tu continueras sur ce chemin attaché à lui.